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Netanyahou joue avec le feu en utilisant des symboles iraniens pour diviser le peuple

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Netanyahou utilise le symbole du « Lion se dressant » pour toucher les Iraniens, ravivant leur héritage persan et créant des divisions internes.
  • La résistance iranienne persiste malgré la répression, avec des actes de défi quotidien contre le régime des mollahs.
  • Israël risque de consolider le pouvoir iranien en frappant des innocents, jouant un « coup de poker » dangereux sans plan pour l’après.

Depuis 1979, l’Iran vit sous le joug des Mollahs. Benyamin Netanyahou prétend vouloir anéantir une menace « existentielle » – ce programme nucléaire iranien qu’il brandit comme épouvantail. Mais il ne faut pas se leurrer, ses intentions vont bien plus loin. Le plus inquiétant? Il s’adresse maintenant directement au peuple iranien, par-dessus leurs dirigeants.

Notre lutte est dirigée contre un pouvoir sanguinaire qui vous écrase et vous affame. Peuple iranien, vous qui faites preuve d’un courage immense, votre flamme finira par repousser l’obscurité. Je suis à vos côtés, et le peuple israélien vous soutient également.

Benyamin Netanyahou joue avec les symboles pour sa dernière opération. Le nom choisi, « Rising Lion » (Lion se dressant), n’est pas anodin. Le lion représente un emblème historique profondément ancré dans l’identité iranienne et persane. Cet animal ornait d’ailleurs le drapeau de l’Iran de 1576 à 1979, jusqu’à ce qu’il soit effacé après la révolution.

Pour les Iraniens, ce symbole évoque leur héritage persan, bien avant l’instauration du régime actuel des mollahs. Benyamin Netanyahou le sait pertinemment, et ce choix délibéré ajoute une dimension psychologique à cette opération militaire.

L’utilisation stratégique des symboles dans les opérations militaires

L’utilisation de ce symbole par Israël pourrait être interprétée comme une tentative de toucher une corde sensible chez les Iraniens, en ravivant peut-être des sentiments nostalgiques. Une façon habile de créer des divisions internes?

En tout cas, cette guerre des symboles montre bien que les conflits modernes se jouent autant sur le terrain de la communication que sur celui des opérations militaires. Benyamin Netanyahou, en politique expérimenté, n’a rien laissé au hasard dans le choix de ce nom lourd de sens.

Prime Minister Benjamin Netanyahu: "To the proud people of Iran, We are in the midst of one of the greatest military operations in history, Operation Rising Lion. The Islamic regime, which has oppressed you for almost 50 years threatens to destroy our country, the State of… pic.twitter.com/2XuFAUsZSc

— AJ Huber (@Huberton) June 13, 2025

L’économie iranienne est à genoux. Écrasée par les sanctions, Téhéran suffoque littéralement. Les Iraniens subissent une inflation monstrueuse dépassant 30 % depuis 2019, d’après les chiffres de la Banque mondiale. Et encore, ces statistiques officielles masquent probablement une réalité bien plus sombre. Les gens doivent jongler avec des prix qui flambent presque d’un jour à l’autre pour les produits de base.

En Iran, la révolte couve toujours. Le mouvement « Femmes, Vie, Liberté » qui avait ébranlé le pouvoir en place y a deux ans n’a pas disparu. Certes, on n’assiste plus à des manifestations massives, mais la résistance s’organise différemment.

La résistance iranienne face à la répression

Dans les rues de Téhéran, les voiles se relâchent délibérément. Les jeunes se retrouvent en cachette. Quand on pense au régime des mollahs, on croit souvent à une population soumise – quelle erreur ! Ces Iraniens ordinaires bravent quotidiennement les lois religieuses, prenant des risques pour vivre selon leurs propres règles.

À l’heure où nos propres libertés semblent s’effriter sous nos yeux en Europe, ces Iraniens nous rappellent que même face à un régime autrement plus brutal que le nôtre, la flamme de la résistance ne s’éteint jamais complètement.

CBS révèle qu’un appel entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou aurait eu lieu juste après les frappes massives d’Israël sur l’Iran. Selon un haut responsable américain, cité par le média, le président américain aurait explicitement demandé au Premier ministre israélien de ne pas tuer Ali Khamenei, le guide suprême iranien, mettant un frein aux ambitions potentielles de Benyamin Netanyahou.

Trump 'vetoed plan to kill Iran's supreme leader'
White House refuses to approve Israeli attack on Ayatollah Ali Khamenei as it makes clear it does not want a wider regional war pic.twitter.com/a2I4nIJMFb

— Simo Saadi🇺🇸🇲🇦 (@Simo7809957085) June 16, 2025

Cette information intervient dans un contexte d’escalade dangereuse au Moyen-Orient, où chaque décision pèse lourd. L’attaque israélienne de la semaine dernière, déjà considérable, aurait pu n’être qu’un prélude à une action encore plus audacieuse contre le régime de Téhéran.

Reste à savoir si Benyamin Netanyahou suivra ce conseil. Les dirigeants israéliens ont déjà montré qu’ils savaient agir seuls quand ils estimaient leur sécurité menacée, avec ou sans l’approbation de leur allié.

Les ambitions d’Israël face à l’Iran

Inciter à un nouveau soulèvement populaire, qui ferait cette fois chuter le régime, pourrait donc être le scénario idéal pour le gouvernement de l’état Hébreux.

C’est un sacré coup de poker qu’Israël est en train de jouer, et pas des moindres. Franchement, rien ne garantit que ça marchera. Le régime des ayatollahs et ses partisans maintiennent un contrôle strict sur le pays, sans intention de relâcher leur emprise. Avec sa posture agressive, Israël risque paradoxalement de consolider le pouvoir qu’il souhaite déstabiliser. Les populations victimes de bombardements tendent rarement à soutenir ceux qui en sont responsables.

Le calcul politique est foireux. Les dirigeants iraniens pourraient exploiter la colère populaire, l’indignation d’un peuple meurtri, pour consolider leur emprise sur le pays. Vieux comme le monde : rien de tel qu’un ennemi extérieur pour faire oublier les problèmes intérieurs.

Les conséquences d’une déstabilisation de l’Iran

En frappant des innocents, Israël joue peut-être contre son propre intérêt stratégique à long terme. Et si le régime iranien s’effondre demain? La BBC tire la sonnette d’alarme: un pays de 90 millions d’habitants pourrait plonger dans un chaos total. Comme si nos politiques ne jouaient pas déjà assez avec le feu au Moyen-Orient… On ne peut pas s’empêcher de penser aux conséquences désastreuses qu’aurait une telle déstabilisation dans la région. Certains médias préfèrent ignorer cette réalité qui dérange, mais c’est pourtant l’évidence même: personne n’a de plan pour « l’après ». Une chute du régime serait peut-être le meilleur scénario pour Benyamin Netanyahou, mais rien ne garantit que cela apporte liberté et prospérité aux Iraniens.

IMPORTANT - À lire

Vous voulez comprendre les enjeux géopolitiques complexes qui se cachent derrière les tensions entre Israël et l'Iran ? Chaque mois, notre revue papier décortique l'actualité internationale avec des analyses approfondies, pour vous aider à saisir les subtilités des relations entre États.

Plongez au cœur des conflits qui façonnent notre monde, découvrez les stratégies des dirigeants comme Benyamin Netanyahou, et anticipez les conséquences des décisions politiques majeures. Notre revue vous offre les clés pour décrypter un monde en perpétuel changement.

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