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Faire une balade en forêt, déguster un bon plat, décrocher un emploi tant convoité… Et si les victoires et plaisirs de la vie nous ne satisfaisaient plus autant qu’avant ? C’est ce qu’avance un chercheur en psychologie, qui pointe du doigt notre environnement ultra-digitalisé.
Nous vivons dans une culture obsédée par la réussite. Nous courrons sans cesse vers des objectifs, des délais... à la recherche d'un sentiment d'accomplissement, que ce soit au travail ou dans notre vie personnelle. Mais cette course effrénée vers la réussite a fait émerger un phénomène nouveau : de plus en plus de personnes disent se sentir étonnamment vides après avoir atteint des objectifs ou des étapes importantes dans leur vie. Peut-être l'avez-vous déjà vécu aussi.
La dopamine, ce neurotransmetteur à deux visages
« Cette forme de déconnexion entre la réussite et la satisfaction n'est pas juste psychologique. Elle a aussi une cause neurologique, elle prend racine dans le circuit de la récompense de notre cerveau, qui se retrouve chamboulé par nos modes de vie moderne », explique Bobby Hoffman, chercheur en psychologie.
Selon lui, la dopamine est au cœur du problème. Ce neurotransmetteur, surnommé à tort « hormone du plaisir », devrait plutôt être considéré comme la « moléculemolécule du désir ». « La dopamine est davantage un moteur pour anticiper et rester motivé plutôt qu'une source de plaisir après l'accomplissement d'un besoin ou d'une tâche », fait remarquer le chercheur. D'ailleurs, plusieurs études ont montré que le taux de dopamine dans le cerveau est plus élevé pendant la phase de poursuite d'un objectif qu'au moment où celui-ci est atteint. Ce mécanisme évolutif a permis à nos ancêtres de continuer à chasser, à cultiver pour se nourrir... et non pas à scroller sur les réseaux sociauxréseaux sociaux pendant des heures.
L'environnement ultra-digitalisé dans lequel nous vivons a complètement perturbé le fonctionnement de notre cerveau en ce qui concerne notre rapport au plaisir, et au bonheur plus globalement. À chaque fois que nous consultons les réseaux sociaux, nous nous exposons à la réussite d'un tas d'autres personnes, ce qui augmente le niveau de satisfaction à partir duquel notre cerveau considère que cela lui procure du plaisir.
Conséquence, notre vie peut nous paraître insignifiante au regard de celle d'autres personnes sur les réseaux sociaux, qui exposent leur (soi-disant) bonheur en se rendant dans les plus beaux endroits du monde ou en ayant lancé une start-upstart-up à succès. « Le glamour d'une nouvelle voiturevoiture retombe comme un soufflet au bout de quelques jours. Le nouveau petit ami tant désiré devient ennuyeux après seulement quelques semaines de relation. Ce qui jadis nous satisfaisait ne tient pas la route bien longtemps aujourd'hui ».
Quand l’effort n’est plus valorisé
Dans cet environnement très numériquenumérique, Bobby Hoffman pointe du doigt les réseaux sociaux. Les algorithmes qui mènent la danse sur les plateformes sociales ont pour objectif de nous faire cliquer ou acheter. Or, ces réflexes déclencheraient une libération de dopamine bien plus importante dans le cerveau que les plaisirs de la vie réelle. La gratification instantanée apportée par les réseaux sociaux, notamment à travers les notifications, serait ainsi plus puissante que la gratification apportée par des réussites scolaires, amoureuses ou professionnelles. Il a d'ailleurs été démontré scientifiquement qu'après une exposition prolongée à des stimuli digitaux optimisés (sous-entendu des propositions de contenus qui sont censés nous plaire), le cerveau est moins sensible aux récompenses de la vie réelle. « Le plaisir de chercher un vrai livre dans une bibliothèque a été remplacé par la mise à disposition de bases de donnéesbases de données en ligne et d'outils de synthèse générés par l'IAIA », regrette le chercheur en psychologie.
Apprendre à savourer les petits plaisirs du quotidien
Bobby Hoffman nous livre ses conseils pour recalibrer notre circuit de la récompense dans cet environnement envahi par le digital :
- aller marcher sans son téléphone, sans musique dans les oreilles ou tout simplement sans objectif en tête. « Profitez de l'instant présent au lieu de penser à ce que vous allez faire après » ;
- pour chaque objectif fixé, se concentrer davantage sur les étapes pour y arriver plutôt que sur l'après. « Apprenez à savourer la joie procurée par votre progression et par ce que vous avez appris durant cette quête d'objectif » ;
- étudier ou travailler sans son téléphone posé à côté. « Faites-le sur des périodes de plus en plus longues et vous remarquerez que la satisfaction ressentie après avoir accompli une tâche reviendra progressivement ».