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Moyen-Orient : les mensonges des États-Unis pour leurs guerres perpétuelles

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Moyen-Orient. L’insoumission.fr et Informations Ouvrières s’associent pour proposer à leurs lecteurs des contenus sur les résistances et les luttes en cours aux quatre coins du pays. À retrouver sur tous les réseaux de l’Insoumission et d’Informations ouvrières. Le 5 février 2003, au Conseil de sécurité de l’ONU, le secrétaire d’État à la Défense américain, Colin […]

Moyen-Orient. L’insoumission.fr et Informations Ouvrières s’associent pour proposer à leurs lecteurs des contenus sur les résistances et les luttes en cours aux quatre coins du pays. À retrouver sur tous les réseaux de l’Insoumission et d’Informations ouvrières.

Le 5 février 2003, au Conseil de sécurité de l’ONU, le secrétaire d’État à la Défense américain, Colin Powell, agite une petite fiole censée contenir un produit chimique létal extrêmement dangereux. Depuis plus d’un an, les déclarations des États-Unis vont dans ce sens, avec rapport de la CIA à la clé sur la possession avérée par l’Irak d’armes de destruction massives. L’invasion américaine est lancée. Plusieurs années après, Colin Powell reconnaîtra lui-même la falsification.

En 2025, Netanyahu a utilisé le même procédé après 30 ans de déclarations successives prétextant que l’Iran serait sur le point de fabriquer une bombe atomique. Tous les services de renseignements, y compris la CIA, ont affirmé publiquement l’inverse. Des mensonges des couveuses en 1990, des mensonges de 2003 et ceux de 2025, les criminels de guerre Trump et Netanyahu mentent pour perpétuer leurs guerres. Notre article.

L’attaque américaine en Iran, un crime de guerre pour perpétuer la domination des Etats-Unis

L’intervention américaine contre l’Iran, en soutien à Netanyahu, sous prétexte de lutter contre le nucléaire iranien, est une tentative de l’impérialisme américain de rééquilibrer les rapports mondiaux et redessiner la carte du Moyen-Orient par la guerre et sous son contrôle, débouchant sur le chaos généralisé. C’est un avertissement, non seulement de la région, mais à tous les peuples du monde. C’est également un avertissement à Poutine, à la Chine ainsi qu’aux gouvernements de l’Union européenne, dont Trump a déclaré qu’ils ne comptaient pour rien. Mais cette volonté de l’impérialisme américain de se constituer gendarme du monde se heurte en premier lieu à la crise aux États-Unis mêmes, le pays étant gravement fracturé, et ensuite à la crise qui se développe à l’échelle mondiale.

L’impérialisme ne peut fonder aucune démocratie, mais n’apporter que la guerre et la barbarie. Les interventions en Irak, en Libye ont disloqué ces pays, qui encore aujourd’hui sont à terre et plus que jamais divisés. Ni en Syrie, ni en Afghanistan, ni au Congo, etc.

Loin de défendre la démocratie et le droit des peuples, l’impérialisme, c’est la dislocation des nations et la négation de la souveraineté des peuples. Lutter contre le génocide à Gaza, contre l’agression israélo-américaine contre l’Iran, c’est défendre le droit des peuples, la souveraineté des nations, la démocratie et la paix. Notre article.

1990 : le mensonge des couveuses

Tous, dirigeants impérialistes, Netanyahu mais aussi les soi-disant experts et « journalistes », affirment que l’Iran possède ou possèderait une bombe nucléaire pour détruire Israël. Les rapports de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA) démontrent le contraire. Mais peu importe pour les va-t’en guerre. Et ils ont toujours procédé ainsi.

En 1990, toutes les forces impérialistes – avec le soutien de l’URSS de Gorbatchev – se préparent à attaquer l’Irak. Le régime de Saddam Hussein, qui pendant près de dix ans avait guerroyé contre l’Iran, avec le soutien de l’impérialisme et de l’URSS, commençait à percevoir des signes, depuis les sommets dirigeants, qu’il était « autorisé » à envahir le Koweït, historiquement territoire de l’Irak mais qui avait été détaché par l’impérialisme britannique pour le constituer en « pays ». Or le piège se referma sur Saddam Hussein. Dès l’entrée des troupes irakiennes au Koweït, une fantastique campagne de propagande est lancée.

Le 14 octobre 1990, une infirmière koweïtienne, Nayirah, témoigne devant une commission du Congrès des États-Unis – relayée par tous les médias internationaux. Elle explique que les troupes irakiennes se livrent à des actes barbares, par exemple qu’elles sont entrées dans une maternité, qu’elles ont jeté les bébés prématurés des couveuses et les ont laissés mourir à même le sol. C’est ce témoignage qui a servi de bascule pour supposément convaincre les peuples de la nécessité de la guerre contre l’Irak.

Quelques années plus tard, il s’est avéré que ce témoignage sous serment au Congrès américain était un faux. L’infirmière s’appelait en réalité Nayirah al-Sabah, était la fille de l’ambassadeur du Koweït aux États-Unis et n’a jamais été infirmière.

Une organisation koweïtienne, « Citoyens pour un Koweït libre » avait payé dix millions de dollars à la société Hill Knowlton pour monter l’opération. L’administration américaine était dans la confidence, payant elle-même 14 millions de dollars à cette même société pour l’action menée de médiatisation de la guerre en Irak.

Pour aller plus loin : Iran – Les crimes en série de Netanyahu et Trump couverts par l’Occident

… et des « frappes chirurgicales »

Au déclenchement de ce qui sera la première guerre du Golfe en 1991, les responsables politiques américains, français, britanniques de la coalition, relayés par tous les médias, affirmaient que la population civile n’était en rien touchée par les bombardements, car il s’agissait de « frappes chirurgicales ». Les chiffres qui furent publiés bien plus tard établiront que ce sont des centaines de milliers d’Irakiens qui périrent dans ces « frappes chirurgicales ».

Puis, Saddam Hussein fut accusé – sentant la déroute – d’avoir déclenché une marée noire dans le Golfe persique. Pour accréditer cette affirmation, des photos sont aussitôt diffusées par la presse mondiale, notamment celle d’un cormoran englué dans le mazout. Mais rapidement, un photographe-reporter démontre la manipulation car cette photo est celle qu’il a prise lors de la marée noire de l’Amoco Cadiz, sur les côtes bretonnes en France, en 1978 !

🔴 Jean-Luc Mélenchon : « Nous réclamons le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.

S'il est refusé, il faut réunir le Conseil de sécurité de l'ONU. Si rien n'en sort, convoquons l'Assemblée générale des Nations Unies.

Voilà ce que les insoumis feraient s'ils dirigeaient la… pic.twitter.com/TboeUIcYx4

— L'insoumission (@L_insoumission) June 18, 2025

2003 : les armes de destruction massive

Le président américain Bush fils – dans la droite ligne de son père qui avait décidé la guerre contre l’Irak en 1990 – se lance lui aussi dans l’attaque contre l’Irak. Il s’agit pour les États-Unis de mener un pas significatif dans la modification de toutes les relations au Moyen-Orient pour son contrôle. Cette fois, les États-Unis dénoncent une supposée détention par l’Irak d’armes « de destruction massive », notamment d’armes chimiques.

Le 5 février 2003, au Conseil de sécurité de l’ONU, le secrétaire d’État à la Défense américain, Colin Powell, agite une petite fiole censée contenir un produit chimique létal extrêmement dangereux. Depuis plus d’un an, les déclarations des États-Unis vont dans ce sens, avec rapport de la CIA à la clé sur la possession avérée par l’Irak de ce type d’armes.

En 2002, le vice-président Dick Cheney déclare solennellement qu’il « n’y a aucun doute » sur la possession de ces armes par l’Irak. En Grande-Bretagne, le « socialiste » Tony Blair se rend au Parlement, un rapport des services secrets à la main, qui confirme la possession par l’Irak de ces armes de destruction massive.

Après le renversement par l’impérialisme de Saddam Hussein, une commission d’enquête mise en place par l’ONU ne trouvera aucune trace de ces armes. Plusieurs années après, Colin Powell reconnaîtra lui-même la falsification. Une enquête du Parlement britannique établira que le fameux rapport des services de renseignements agité par Blair n’était lui aussi qu’un faux, écrit par deux de ses conseillers. Pour faire la guerre, l’impérialisme est prêt à tout !

Des « experts », des « opposants » tous pour les bombardements en Iran

Sur tous les plateaux des chaînes d’infos défilent en continu les mêmes « experts », les mêmes « opposants » qui sont censés accréditer les thèses impérialistes. Plusieurs d’entre eux expliquent d’ailleurs que 80 % de la population iranienne est contre les ayatollahs. Ce chiffre est évidemment une pure invention. Car qui peut prétendre savoir ce que pensent 90 millions d’Iraniens !

Et la majorité de ces « opposants » au régime – pas tous – déclarent soutenir l’intervention israélo-américaine qui doit chasser le régime des ayatollahs. Ces gens-là, qui se prétendent représenter l’opposition en Iran, se félicitent ainsi des bombes qui tuent les civils en Iran. Pour l’instant, ce que l’on sait avec certitude, c’est que la grande masse de la population iranienne est sous les bombes, sans alarmes qui préviennent des bombardements et sans abris. Et qu’elle cherche à survivre. On peut imaginer aisément ce qu’auraient fait ces « opposants » en 1940, certainement la résistance !

Par Lucien Gauthier

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