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KAMPALA – 25 Mai 2024 – En Ouganda, un projet novateur vise à lutter contre le paludisme grâce à des moustiques génétiquement modifiés. Qui ? Des chercheurs locaux, soutenus par des collaborations internationales. Quoi ? Le développement de moustiques incapables de transmettre la maladie.Où ? Principalement dans des laboratoires de haute sécurité.Quand ? Les premiers essais en milieu naturel sont prévus pour 2028.Pourquoi ? Pour réduire le taux de mortalité causé par le paludisme, qui reste un défi majeur de santé publique. Cette approche prometteuse soulève des questions cruciales sur l’avenir de la lutte contre les maladies infectieuses.
Projet Pilote en Ouganda
Des Moustiques Génétiquement modifiés Pour Vaincre le Paludisme
25 Mai 2025, 16h00
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En Ouganda, des chercheurs travaillent sur un projet unique au monde : stopper la propagation du paludisme grâce à des moustiques génétiquement modifiés. Près d’un enfant de moins de cinq ans meurt chaque minute de cette fièvre dans le monde. Ces moustiques génétiques vont être testés en extérieur pour la première fois.
Le Défi Mondial du Paludisme
Le paludisme, ou malaria, reste l’une des maladies infectieuses les plus répandues et les plus mortelles au monde. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que des centaines de millions de cas sont recensés chaque année, principalement en Afrique subsaharienne.La maladie est transmise par les moustiques Anophèles femelles, qui injectent des parasites Plasmodium dans le sang humain.
le Projet Ougandais : Une Approche innovante
Au cœur de l’Ouganda, dans un laboratoire de haute sécurité, une équipe de chercheurs travaille sur une solution potentiellement révolutionnaire : l’utilisation de moustiques génétiquement modifiés pour combattre le paludisme. L’idée est de modifier les gènes des moustiques Anophèles afin de réduire leur capacité à transmettre le parasite responsable de la maladie.
Dans une pièce sécurisée, des centaines de moustiques bourdonnent. L’assistant de laboratoire, protégé par des gants épais, contrôle l’alimentation des insectes. Dès que les moustiques sont adultes, nous arrêtons de les nourrir, explique Peter Nkurunziza, chercheur en entomologie. Ensuite, nous leur donnons du sang humain que nous chauffons à exactement 37 degrés, la température corporelle.
La Science Derrière la Modification Génétique
Le projet, mené par le Dr. Jonathan Kayondo, chef du département de recherche sur les insectes à l’institut viral d’Ouganda, implique une équipe de 40 chercheurs. Ce projet s’inscrit dans un consortium plus vaste, “Target Malaria”, qui regroupe plus de 200 chercheurs à travers le monde.
L’objectif principal est de modifier la séquence génétique des moustiques pour favoriser la naissance de mâles plutôt que de femelles.Nous avons modifié la séquence génétique des moustiques de telle sorte que significativement plus de larves mâles que femelles éclosent maintenant, explique le Dr.Kayondo. Étant donné que seules les femelles Anophèles se nourrissent de sang pour pondre des œufs, elles sont les principales vectrices du parasite. Si, sur plusieurs générations, il y a significativement plus de moustiques mâles, la probabilité d’infection palustre chez l’homme est énormément réduite.
Les Défis et les Précautions
Avant de déployer ces moustiques génétiquement modifiés dans la nature, des tests rigoureux sont nécessaires pour évaluer les risques potentiels. Nous devons d’abord exclure tous les risques – pas que nos anophèles génétiquement modifiés puissent maintenant transmettre d’autres maladies mieux ou vivre plus longtemps ou développer d’autres compétences indésirables, souligne le Dr. Kayondo.
Les premiers moustiques génétiquement modifiés ont été transportés en Ouganda sous forme de larves, dans des conteneurs sécurisés, pour être testés en milieu naturel. Les îles du lac victoria, où se trouve l’institut viral, sont envisagées comme sites d’expérimentation.
Un Long Chemin à Parcourir
Les premiers essais en milieu naturel ne sont pas prévus avant 2028. Et ensuite,il faut encore deux à trois ans avant d’avoir les premiers résultats, précise le Dr. Kayondo. Si les résultats sont positifs, il faudra encore attendre l’approbation des autorités ougandaises pour autoriser la libération des moustiques génétiquement modifiés à des fins non expérimentales.
La collaboration avec les communautés locales est également cruciale. Pour que les moustiques se multiplient, ils ont besoin de sang humain – sans cela, ça ne marche tout simplement pas, explique le Dr. Kayondo. Il est donc essentiel d’obtenir l’adhésion des populations locales en leur expliquant les enjeux et les bénéfices potentiels de cette recherche. Afin que les gens acceptent cette approche de recherche, elle doit être sûre à cent pour cent, conclut-il.
FAQ : Moustiques Génétiquement Modifiés et Paludisme
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Q : Les moustiques génétiquement modifiés sont-ils dangereux pour l’homme ?
R : Les moustiques sont rigoureusement testés pour s’assurer qu’ils ne présentent aucun risque accru pour la santé humaine.
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Q : Comment la modification génétique affecte-t-elle l’écosystème ?
R : Les chercheurs évaluent attentivement l’impact potentiel sur l’environnement avant de procéder à des essais en milieu naturel.
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Q : Quand les moustiques génétiquement modifiés seront-ils déployés à grande échelle ?
R : les premiers essais ne sont pas prévus avant 2028, et un déploiement à grande échelle nécessitera des années de recherche et d’approbation réglementaire.