PARIS – 2 juillet 2025 –

La synthèse explore l’impact potentiel des microplastiques sur la santé humaine. On examine les corrélations suspectées avec les troubles microvasculaires, la santé cérébrale, intestinale et reproductive. Bien que des études en laboratoire et sur animaux montrent des effets,la causalité chez l’homme reste à prouver,en raison de l’exposition complexe aux microplastiques. Il est essentiel de se pencher sur les prochaines découvertes afin d’établir des recommandations.

Voici un résumé des principaux points de l’extrait, en mettant l’accent sur les liens entre microplastiques et santé :

Troubles microvasculaires (cardiaques) et inflammation : une corrélation émerge entre la présence de microplastiques et ces troubles, mais la causalité n’est pas encore établie. On ne sait pas si les microplastiques causent ces problèmes.

Santé du cerveau : Une étude a trouvé des microplastiques dans le cerveau de personnes décédées, avec des concentrations plus élevées chez les personnes atteintes de démence. Cependant, la relation entre microplastiques et démence n’est pas nécessairement causale. la démence peut altérer la barrière hémato-encéphalique,permettant à davantage de microplastiques de pénétrer dans le cerveau.

Santé intestinale : Des études en laboratoire montrent que les microplastiques modifient les cellules immunitaires et intestinales animales, causant un stress oxydatif et potentiellement de l’inflammation. Une étude a également trouvé une concentration plus élevée de microplastiques dans les selles de personnes atteintes de maladies inflammatoires de l’intestin (MII),mais la causalité n’est pas prouvée.il est possible que les microplastiques exacerbent les MII.

Santé reproductive : Des microplastiques ont été trouvés dans les placentas humains.Une étude a montré des niveaux plus élevés de microplastiques dans les placentas de naissances prématurées par rapport aux naissances à terme.

* Mises en garde de la recherche : Il est important de noter que de nombreuses études sont réalisées sur des animaux ou des cellules en laboratoire. Il est difficile d’établir des liens de cause à effet clairs chez l’homme, car l’exposition humaine aux microplastiques est complexe et se produit sur une longue période.

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