Language

         

 Publicité par Adpathway

Miam, le magazine pour les petits et grands gourmands

1 week_ago 32

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Du bleuet à la rhubarbe, du jalapeño au cantaloup, les aliments livrent tous leurs secrets au fil des numéros du magazine Miam. Créé en 2023 par Anna Demay et son frère Daniel, tandem issu de l’Outaouais, l’objet se veut aussi beau qu'utile pour servir la littératie alimentaire.

C’est important, car poser ces bases, ces fondements en matière d’éducation [alimentaire], ça amène collectivement une société plus en santé.

Entre autres bénéfices, l’éditrice cite le fait de développer l’autonomie des enfants afin qu’ils soient notamment capables de naviguer en épicerie, de planifier les repas, de comprendre les étiquettes, énumère Anna Demay.

Des gestes qui semblent banals, concède-t-elle, mais qui sont essentiels dans un milieu de plus en plus codifié.

Parler aux enfants sans les infantiliser

Selon Anna Demay, les enseignements de Miam favorisent une consommation plus respectueuse de l'environnement, soutiennent une économie plus locale, en plus de préserver les savoir-faire culinaires et d’encourager la pensée critique.

Les pratiques de marketing, les enjeux de production alimentaire, les impacts des choix alimentaires… C’est très politique. Je pense que c'est important que les enfants le sachent aussi, estime Anna Demay.

Les sujets ne manquent pas de sérieux, mais l’approche est ludique pour stimuler chez les jeunes lecteurs un amour assumé du monde alimentaire, fait valoir l’éditrice, elle-même maman de deux enfants, Victor, 11 ans, et Olivier, 4 ans.

Chaque saison, l’équipe de Miam concocte un numéro dédié à un aliment-thème, décortiqué au fil des 48 pages du magazine. Après la cerise, le maïs et la ciboulette, place cet automne à l’aubergine.

Si les aliments changent, la recette reste la même : offrir un menu varié proposant de la bande dessinée, des récits, des fiches techniques, des recettes, des photos et des jeux.

Une forme alléchante au service du contenu

Un homme et une femme qui posent souriants.

«Miam» a été cofondé au printemps 2023 par Anna Demay et son frère Daniel. Tous deux ont grandi et étudié en Outaouais.

Photo : Offert par Anna Demay

Aux côtés d’Anna Demay, entre autres responsable du développement des affaires, des partenariats et de la gestion du magazine, son frère Daniel assure la direction artistique.

Pour que chaque exemplaire soit pérenne, la couverture semi-rigide est aussi vernie se prêtant ainsi tant à une lecture au fond d’un lit qu’à une consultation en cuisine. Les pages sont majoritairement faites de fibres recyclées et accueillent diverses contributions artistiques pour que les lecteurs savourent un objet à la fois beau et agréable.

Les mots et les coups de crayons de la romancière Fanny Britt, de l’autrice et illustratrice Cathon et de la bédéiste Boum colorent ainsi les pages de certains exemplaires.

On compte aussi la participation d'artistes liés à l’Outaouais, de Thomas Blais-Leblanc, alias Thom, qui a fait ses études en bande dessinée à l'École multidisciplinaire de l’image, au papa du Facteur de l’espace (nouvelle fenêtre), Guillaume Perreault, en passant par l’artiste multidisciplinaire Marc Séguin.

Une vue intérieure d'un exemplaire du magazine «Miam».

Dans un numéro consacré à la cerise, Marc Séguin s’est replongé dans ses souvenirs d’enfance pour signer le texte et les illustrations d’«Il était une fois une histoire vraie».

Photo : Radio-Canada / Aïda Semlali

C'est tout ça, Miam. C'est aussi le rapport au monde des arts, un monde qui nous permet de stimuler chez l'enfant cette sensibilité à l'environnement qui l'entoure, souligne Anna Demay, qui se pince encore de l’échange extrêmement touchant et agréable avec Marc Séguin.

Ce dernier se réjouit d’avoir relevé le défi consistant à s’adresser à un jeune public, une première pour l’artiste qui ne parle qu'à des adultes avec des sujets sérieux ou psychologiques ou philosophiques.

On se permet des choses qui sont différentes de ce que je suis habitué à faire en beaux-arts. C'est vraiment, vraiment l’fun.

Il porte une casquette et un chandail à capuchon.

Marc Séguin a répondu à l’appel de «Miam», car il avait en lui «cette impulsion toute naturelle de vouloir aller rejoindre un jeune public». (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa

Le numéro hivernal à venir sera consacré à l’avoine, comme laisse présager le poème qui clôt chaque numéro et qui sert d’indice pour deviner l’aliment-thème à venir. On travaille avec un poète, Timothée-William Lapointe, qui est vraiment très drôle et très talentueux, salue Anna Demay.

Pensé initialement pour nourrir l’imaginaire des enfants loin des écrans, Miam pourrait bientôt être décliné sous d’autres plateformes que le magazine, comme la radio et la télévision.

Et pour permettre au plus grand nombre d’en profiter en dépit du coût de Miam (20 $ par numéro, 64 $ pour un abonnement annuel), Anna Demay espère à présent amener le magazine dans une logique de parrainage, afin qu’il soit aussi accessible dans des milieux plus défavorisés. C'est ça qu'on cherche à aller provoquer dans les prochaines années, conclut l’éditrice.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway