Le cholestérol et les graisses sont des substances naturellement présentes dans le cerveau. Un quart du cholestérol corporel se trouve dans le cerveau. des experts soulignent que le cholestérol joue un rôle essentiel dans la connexion inter-nerveuse, favorisant la mémoire et l’apprentissage.

Cependant, un taux élevé de cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol) peut provoquer une rigidification vasculaire, des crises cardiaques, des paralysies et des démences, notamment la maladie d’Alzheimer.

Contrôle précoce : une nécessité

L’American Heart Association recommande aux personnes de plus de 20 ans de faire contrôler leur taux de cholestérol tous les 4 à 6 ans. Ce contrôle fournit trois valeurs importantes :

Cholestérol HDL (lipoprotéines de haute densité), le « bon » cholestérol.
Cholestérol LDL (lipoprotéines de basse densité), le « mauvais » cholestérol.
Triglycérides : la somme du cholestérol total,du LDL,du HDL et du VLDL (lipoprotéines de très basse densité,un autre type de « mauvais » cholestérol). Il est préférable que le taux sanguin soit inférieur ou égal à 200 mg/dl. Un taux élevé augmente le risque de maladies cardiaques et de paralysie.

14 facteurs de risque de démence

La commission Lancet sur la démence, a identifié plusieurs facteurs de risque pour tous les types de démence, y compris la maladie d’Alzheimer.

En 2020, elle en recensait douze : faible niveau d’éducation, perte auditive, hypertension, tabagisme, obésité, dépression, inactivité physique, diabète, consommation excessive d’alcool, lésions cérébrales traumatiques, pollution atmosphérique et isolement social.

En 2024, la commission a ajouté deux nouveaux facteurs de risque à cette liste : la perte de vision et un taux élevé de cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol).

La commission Lancet sur la démence a souligné que la réduction de ces 14 facteurs de risque pourrait potentiellement prévenir 40 à 50 % des cas de démence.

Pourquoi le « mauvais » cholestérol augmente-t-il ?

Les causes d’un taux élevé de LDL (le « mauvais » cholestérol) peuvent être les suivantes :

Facteurs génétiques.
Alimentation riche en graisses saturées, en graisses trans et en cholestérol. L’American Heart Association recommande que 25 à 35 % des calories quotidiennes proviennent d’huiles végétales comme le poisson, les fruits secs à coque (comme les noisettes) et l’huile d’olive extra vierge.
surpoids ou obésité.
* Un mode de vie sédentaire. Le stress peut indirectement augmenter le cholestérol en modifiant les habitudes de vie (diminution de l’activité physique due à la dépression, consommation excessive d’aliments caloriques et gras, augmentation de la consommation de cigarettes et d’alcool).

Médicaments : une nécessité si le régime alimentaire et l’exercice physique ne suffisent pas

Il est établi qu’un taux de cholestérol élevé est un facteur de risque de démence vasculaire et de maladie d’Alzheimer. Cependant, ces dernières années, certains ont affirmé que le cholestérol était inoffensif.

Les dernières découvertes scientifiques de la commission Lancet sur la démence ont prouvé que le « mauvais » cholestérol (LDL), qui constitue une partie du cholestérol total, est bel et bien un facteur de risque.Selon cette nouvelle étude, un taux élevé de cholestérol LDL pourrait augmenter le risque de démence et de maladie d’Alzheimer.

Par conséquent, lorsque le régime alimentaire et l’exercice physique ne suffisent pas à faire baisser le cholestérol, les médicaments hypocholestérolémiants recommandés (statines) offrent également une protection supplémentaire contre la démence et la maladie d’alzheimer.

Résultats de la recherche

Bien que des inquiétudes aient été exprimées quant aux effets négatifs possibles des statines (médicaments hypolipémiants) sur la fonction cognitive, les informations suivantes ont été fournies pour contrer cette allégation dans la déclaration du groupe de mémorandum de l’Association européenne d’athérosclérose de 2018 :

Premièrement, trois études majeures ont été menées avec des tests cognitifs spécifiques, et aucune différence n’a été constatée entre les groupes traités avec des statines et ceux recevant un placebo (médicament inactif).De plus, aucune modification de la fonction cognitive n’a été observée chez les patients traités pour des taux élevés de cholestérol LDL.

De plus, l’examen systématique le plus récent des études d’évaluation de la cognition menées par la FDA après la mise sur le marché a révélé que les données publiées n’indiquaient aucun impact négatif sur la cognition. Par conséquent, contrairement à une préoccupation largement répandue, l’utilisation de statines n’a pas été associée à un déclin cognitif.

Au contraire, l’initiation d’un traitement par statines a montré que le taux général de régression cognitive des utilisateurs de statines, y compris ceux présentant un risque élevé de maladie d’Alzheimer, n’était pas différent de celui des personnes qui n’en utilisaient jamais. Par conséquent, l’inquiétude selon laquelle les statines pourraient provoquer un dysfonctionnement cognitif ou une démence n’est actuellement pas étayée par des preuves.

Cholestérol et Démence : Ce Que vous Devez Savoir

Introduction

Le cholestérol, bien que vital pour la santé cérébrale, peut également être un facteur de risque significant pour la démence. Ce guide explore le lien entre le cholestérol, notamment le LDL, et la maladie d’Alzheimer, ainsi que les mesures préventives à prendre.

Le Cholestérol : Un Rôle Ambivalent

Le cholestérol est présent naturellement dans le cerveau, où il joue un rôle crucial dans la connexion inter-nerveuse, favorisant la mémoire et l’apprentissage. Cependant, un excès de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) peut entraîner des problèmes de santé graves et augmenter le risque de développer une démence.

Facteurs de Risque et Prévention

La commission Lancet sur la démence a identifié plusieurs facteurs de risque, dont un taux élevé de cholestérol LDL. la prévention passe par :

Contrôles réguliers : Effectuer des contrôles de cholestérol tous les 4 à 6 ans (après 20 ans).

Une alimentation saine : Limiter les graisses saturées et trans tout en favorisant les graisses insaturées.

Activité physique : adopter un mode de vie actif pour maintenir un poids santé.

Traitement médicamenteux : Si le régime alimentaire et l’exercice physique ne suffisent pas, les statines peuvent être prescrites.

FAQ : Questions Courantes

Q : Quel est le rôle du cholestérol dans le cerveau ?

R : Le cholestérol soutient la connexion entre les neurones, favorisant la mémoire et l’apprentissage.

Q : Qu’est-ce que le cholestérol LDL ?

R : C’est le « mauvais » cholestérol qui peut causer des problèmes de santé s’il est trop élevé.

Q : Comment puis-je contrôler mon taux de cholestérol ?

R : en surveillant régulièrement votre cholestérol et en adoptant une alimentation saine et une activité physique régulière.

Q : Les statines sont-elles dangereuses pour la cognition ?

R : Non, les études n’ont pas prouvé que les statines affectent la cognition de manière négative. Au contraire, elles peuvent offrir une protection supplémentaire contre la démence.

Q : Quels sont les autres facteurs de risque de démence ?

R : faible niveau d’éducation, perte auditive, hypertension, tabagisme, obésité, dépression, inactivité physique, diabète, consommation excessive d’alcool, lésions cérébrales traumatiques, pollution atmosphérique, isolement social et perte de vision.

Résumé des Recommandations

| Aspect | Recommandation |

| :——————- | :——————————————————————- |

| Contrôle | Controles réguliers du cholestérol (tous les 4 à 6 ans, après 20 ans). |

| Alimentation | limiter les graisses saturées et trans, privilégier les graisses insaturées. |

| Activité physique | Adopter un mode de vie actif. |

| Traitement | Utilisation des statines si nécessaire. |

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