Paul Vannier et d’autres voix affirment que la préfecture, sous influence de Matignon et de Blanquer, aurait construit des motifs fallacieux pour justifier le refus de subventions publiques. Ils pointent un « traitement exceptionnel » et une possible islamophobie institutionnelle.

Sauf que l’ex ministre de l’éducation nationale accuse le collège Averroès de fondamentalisme alors que les nombreuses enquêtes affirment l’inverse et que la justice a donné raison au collège. Du coup, on ne peut pas faire plus sérieux comme preuve des mensonges de Jean-Michel Blanquer ! La répétition des mêmes arguments, inchangés depuis cinq ans malgré des preuves contraires, suggère fortement une posture idéologique ou une mauvaise foi. Cela pourrait refléter une volonté de maintenir un narratif sur la laïcité ou de cibler Averroès pour des raisons politiques et idéologiques. N’est-ce pas extrêmement choquant d’accuser le collège de fondamentalisme et de parler systématiquement de risque de terrorisme alors que c’est exactement l’inverse. Le contrôle de l’État via un contrat va lui permettre de suivre de très près l’enseignement et d’éviter toute dérive sans oublier le fait que l’instruction éloigne de toute possibilité de radicalisation comme le démontrent les statistiques.

D’autant que, et là c’est criant et aveuglant, ce n’est pas habituel que Matignon (le cabinet du Premier ministre !!!) s’implique directement dans la gestion d’un contrat avec un… collège, comme dans le cas d’Averroès. Cette tâche relève normalement du ministère de l’Éducation nationale ou de la préfecture pour les établissements privés sous contrat. Une intervention de Matignon suggère une politisation ou une sensibilité particulière du dossier, ce qui peut sembler disproportionné pour un collège.