Mater Hospital : 20 ans après la première greffe de poumon en Irlande

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Le 12 mai 2005, une équipe chirurgicale a réalisé la première greffe de poumon en Irlande. L’intervention a eu lieu à l’hôpital Mater de Dublin.Veronica Doyle,alors âgée de 56 ans et originaire de Limerick,a subi une opération de trois heures pour recevoir un poumon gauche. Cette transplantation a radicalement amélioré sa qualité de vie et son espérance de vie. Elle a vécu 15 années supplémentaires, jusqu’en 2020.

Au total, 379 greffes de poumon ont été réalisées au Center national de transplantation pulmonaire du Mater.L’établissement a célébré son 20e anniversaire en réunissant une grande partie du personnel impliqué et d’anciens patients.

Le professeur Freddie Wood,chirurgien cardiothoracique aujourd’hui retraité,a effectué la première greffe de poumon. Il a souligné l’importance de l’événement, rappelant que les chances de succès étaient minces pour les patients transplantés à l’époque.

« Avec un tel niveau de complexité, il y a toujours la possibilité d’un échec », a-t-il déclaré. « [Mme Doyle] savait exactement dans quoi elle s’engageait. C’était une femme très courageuse et résiliente. Elle savait que si elle ne subissait pas l’opération, sa fin serait terrible. »

Thomas McGrane, un des premiers patients à avoir bénéficié d’une greffe de poumon, a été opéré en 2006, à l’âge de 48 ans. Il travaillait alors comme chauffeur de bus. Sa fibrose pulmonaire, une maladie pulmonaire progressive, s’aggravait.

« Il ne me restait plus beaucoup de temps.Je ne pouvais plus marcher, je ne pouvais plus lever les mains, je ne pouvais plus me raser », a-t-il confié.

Grâce à la greffe, il a pu voir ses enfants grandir et passer du temps avec ses petits-enfants, ce qu’il pensait impractical auparavant.

Lyndsey Barrett a reçu sa greffe de poumon en août dernier, après avoir été diagnostiquée avec une hypertension pulmonaire en mai 2022.

« Ma vie est revenue. J’étais sous oxygène 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Quand j’étais sous oxygène, je ne pouvais aller nulle part. Maintenant, je retourne au travail », a-t-elle expliqué.

Mohammad Abdullah, originaire d’Égypte, a reçu sa greffe de poumon en mai 2023 après avoir été diagnostiqué avec une allergie à la poussière organique.

« Me voici aujourd’hui avec une nouvelle vie », a-t-il témoigné.

Avant 2005, les patients irlandais nécessitant une greffe de poumon devaient se rendre à Newcastle, en Angleterre, pour se faire soigner. Un tel voyage était trop pénible pour certains patients très malades en attente d’une greffe. C’est l’une des principales raisons qui ont motivé la création d’une équipe de transplantation en Irlande.

Dans le cadre de l’anniversaire du programme, l’hôpital encourage le public à envisager le don d’organes.

« L’essoufflement invalidant touche des milliers de personnes de tous âges », a déclaré le professeur Karen Redmond, chirurgienne thoracique et spécialiste des greffes de poumon au Mater.

Elle a ajouté :

« Il est horrible de constater que certains sont en train de mourir. Le don d’organes est leur seul espoir. La réalisation d’une greffe de poumon exige des ressources, des compétences, du dévouement et surtout, du sacrifice. Cette opération change véritablement la vie. »

Josephine Ryan Leacy, directrice générale de l’hôpital Mater, a déclaré que cet anniversaire est « un moment pour réfléchir à l’impact extraordinaire de la transplantation pulmonaire en Irlande ».

Elle a également souligné :

« Ce qui a commencé comme une initiative audacieuse il y a 20 ans est devenu un centre national de classe mondiale, rendu possible grâce à l’excellence clinique, à la compassion et, surtout, à la générosité des donneurs d’organes et de leurs familles. Nous sommes très fiers de l’héritage bâti ici au Mater et restons déterminés à faire progresser les soins de transplantation pulmonaire à l’avenir. »

Introduction

Le texte ci-dessous relate l’histoire de la première greffe de poumon en Irlande et de l’évolution du program de transplantation pulmonaire à l’hôpital Mater de Dublin.Cet article présente les avancées médicales, les témoignages de patients et l’importance du don d’organes.

Les Premiers Pas : Veronica Doyle et l’Inauguration

Le 12 mai 2005, l’Irlande a marqué un pas majeur dans le domaine médical avec la première greffe de poumon, réalisée à l’hôpital Mater de Dublin. Veronica Doyle, une femme de 56 ans originaire de Limerick, a été la première patiente à bénéficier de cette intervention chirurgicale de trois heures.Cette greffe lui a donné quinze années supplémentaires de vie, une preuve tangible de l’impact salvateur de la transplantation pulmonaire.

Le Center National de Transplantation Pulmonaire du Mater : une Réussite

Le centre a depuis réalisé 379 greffes de poumon. Récemment, l’établissement a célébré son 20e anniversaire, soulignant l’excellence clinique, la compassion et le dévouement qui caractérisent ce programme.

Le professeur Freddie Wood, chirurgien cardiothoracique retraité, a mis en avant les défis et les risques importants rencontrés à l’époque.

Des Patients Témoignent : L’Espoir Retrouvé

Des témoignages de patients illustrent comment la greffe de poumon a changé leur vie.

Thomas McGrane, opéré en 2006, a retrouvé la capacité de marcher, de lever les bras et de profiter de ses petits-enfants.

Lyndsey Barrett, opérée récemment, a pu reprendre le travail après des mois d’oxygène continu.

* Mohammad Abdullah, venu d’Égypte, a également témoigné d’une “nouvelle vie” après sa greffe.

L’importance du Don d’Organes

avant 2005, les patients irlandais devaient se rendre en Angleterre pour une greffe de poumon. La création d’un programme national de transplantation en Irlande a grandement amélioré l’accès aux soins pour les patients. Les responsables de l’hôpital mater mettent l’accent sur l’importance du don d’organes.