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POLITIQUE. Le député de Drummond, Martin Champoux, présente le bilan du Bloc québécois à l’issue de la brève première session de cette nouvelle législature, marquée par l’incertitude tarifaire, le blocage des négociations commerciales, le conflit au Moyen-Orient et la volonté d’Ottawa de suspendre des lois et règlements du Québec pour imposer des infrastructures pétrolières.
Elle a toutefois aussi été marquée par une avancée historique pour notre agriculture, avec l’adoption du projet de loi bloquiste sur la protection de la gestion de l’offre.
«Le gouvernement Carney s’est fait élire en promettant des gestes rapides pour répondre à la crise tarifaire. Or, des semaines plus tard, c’est toujours le silence radio, déplore Martin Champoux, dans un communiqué de presse. Aucun soutien concret : pas un sou des contre-tarifs pour nos industries, aucune subvention salariale pour aider notre monde. Pendant qu’Ottawa se précipitait pour venir en aide à l’industrie automobile en Ontario, les libéraux n’ont rien fait pour soutenir l’aluminium et l’acier québécois ni pour les pêches, la forêt, la culture ou les minéraux stratégiques. Rien non plus pour l’aérospatiale.»
«Nous avons pourtant proposé des solutions concrètes : diversification des marchés, soutien à la recherche, à l’innovation, à la productivité, création d’un Buy Canadian Act, promotion de l’achat local, protection du pouvoir d’achat, y compris celui des aînés, et appui aux jeunes familles pour favoriser l’accès à la propriété. Le gouvernement aurait pu les mettre en œuvre s’il avait vraiment voulu respecter l’esprit de collaboration qu’il a promis et répété», souligne le député Champoux.
«Nous avons, de notre côté, tenu parole. Comme promis, nous avons redéposé notre projet de loi pour protéger la gestion de l’offre dans les traités commerciaux, ainsi qu’un autre pour abolir le serment au roi. Et pour la gestion de l’offre, c’est une victoire complète : notre projet a été le tout premier à être adopté dans cette législature, unanimement à la Chambre, puis mardi au Sénat. Nous avons aussi déposé une motion exigeant qu’Ottawa indemnise les Québécois à hauteur de 814 millions de dollars, leur part des 3,7 milliards envoyés ailleurs au pays sous forme de chèques électoraux, en prétendant rembourser une taxe carbone que personne n’a payée. Enfin, nous continuons de mettre la pression pour que nos industries reçoivent l’aide dont elles ont besoin face à la crise commerciale», poursuit M. Champoux.
«À peine quelques semaines en poste et déjà le gouvernement Carney esquive toute reddition de comptes : pas de budget, même pas une mise à jour économique. Il gouverne à coups de décrets, avec des dépenses démesurées, en contournant le Parlement. C’est une dérive inquiétante, au profit des pétrolières et de leurs actionnaires. Une sorte d’autocratie d’affaires, et ce n’est certainement pas ce pour quoi les Québécois ont voté», ajoute le député de Drummond.
«Dans ce contexte, notre travail au Bloc québécois est plus essentiel que jamais. Le Québec se distingue par sa langue, sa culture, son économie, ses industries. Ce sont elles qui font vivre nos régions. C’est de cette façon que notre nation s’est construite, et c’est ainsi qu’elle va continuer d’avancer. Et c’est pour ça que, nous, au Bloc québécois, nous serons toujours là pour la défendre», conclut Martin Champoux.
L’actuelle session parlementaire de la Chambre des communes s’est amorcée le 26 mai et doit se conclure le 20 juin.