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Par Moon of Alabama – Le 25 juin 2025
Mark Sleboda résume son point de vue sur l’épisode actuel de la guerre contre l’Iran (légèrement modifié pour plus de clarté) :
Que s’est-il donc passé au Moyen-Orient, vous demandez-vous peut-être ?
Mon point de vue –
Les États-Unis et Israël ont réalisé :
- que leurs plans de changement de régime ne se concrétisaient pas,
- que le gouvernement iranien bénéficiait d’un soutien plus important et de bases plus solides qu’ils ne le pensaient,
- que la défense aérienne israélienne s’effondrait/était épuisée et
- qu’une guerre d’usure avec des frappes à longue portée allait mal tourner pour Israël.
- Et Trump a commencé à paniquer face à la hausse du prix du pétrole et à la menace iranienne de fermer le détroit d’Ormuz.
Ils ont donc mis fin au conflit, déclaré victoire et exigé un cessez-le-feu.
L’Iran a accepté, car il a lui aussi été gravement ébranlé par la guerre secrète menée par Israël et sa propre défense aérienne s’est pratiquement effondrée.
Le problème ne fera que s’aggraver, et les deux camps vont commencer à se reconstruire et à se préparer pour le prochain round, la prochaine guerre. Au final, ce n’était qu’une escarmouche…
L’Iran, pour avoir survécu, maintenu un programme civil d’enrichissement d’uranium et pour le fait que ce sont les États-Unis et Israël qui ont poussé au « cessez-le-feu », sort légèrement gagnant.
Le plus grand perdant : l’effondrement du Traité de Non-Prolifération (TNP) et du droit international.
Israël envisage déjà de reprendre la guerre.
Mais à long terme, le dernier point soulevé par Sleboda est le plus important. Le Traité de non-prolifération nucléaire permettait de limiter le nombre de pays dotés d’armes nucléaires. L’attaque contre les installations nucléaires civiles iraniennes et l’absence de réaction sérieuse de l’AIEA à cet égard prouvent que le TNP ne parvient pas à garantir la sécurité qu’il promettait.
L’Iran ne sera pas le seul à en tirer des conclusions.
Le parlement iranien a, pour de bonnes raisons, décidé de mettre fin à toute coopération avec l’AIEA.
Il semble bénéficier du soutien de la Russie à cet égard :
« Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, aurait pu fournir un rapport plus précis », a déclaré [le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï] Lavrov. « Il insiste désormais pour que l’Iran accorde à l’agence un accès immédiat à ses installations nucléaires afin de vérifier l’emplacement des matières enrichies et d’évaluer la situation sur le terrain. Mais où sont les garanties que ces informations ne seront pas divulguées ? Je ne vois aucune garantie de ce type. »
Lavrov a également souligné des préoccupations plus générales concernant la neutralité des institutions internationales. « Cela rejoint ce que j’ai mentionné précédemment : l’Occident exerce une influence considérable sur les secrétariats des organisations internationales. Dans certains cas, c’est comme s’ils avaient été effectivement privatisés », a-t-il fait remarquer.
L’Occident est en train de démanteler l’ordre international qui, depuis 80 ans, fournissait certaines « règles de conduite » au niveau mondial. Les États-Unis empêchent l’Organisation mondiale du commerce de faire son travail. Les accords qui limitaient les armes nucléaires ont été supprimés les uns après les autres. Le conflit récent a fait exploser le TNP et a encore affaibli la Charte des Nations unies.
Les conséquences vont bien au-delà du Moyen-Orient. Elles rendent le monde moins sûr.
Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
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