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Manifester, c’est risquer sa liberté

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • À Maurens-Scopont, 800 manifestants contre l’A69, malgré l’interdiction. Le préfet parle de « dispositifs hostiles » et craint 2000 personnes. Découvrez la tension autour de cet événement.
  • Le chantier de l’A69, jugé illégal, reprend avec 1500 gendarmes. L’État justifie la répression par un « risque de trouble à l’ordre public ». Pourquoi une telle démonstration de force ?
  • Les opposants, diabolisés et menacés de verbalisation, restent déterminés. Amalia d’Extinction Rebellion affirme : « S’il faut aller au-delà de la loi, on le fera ». Quelles sont leurs méthodes ?

Ce samedi 5 juillet, à Maurens-Scopont, près de 800 personnes s’étaient rassemblées pour la « Turboteuf », un événement interdit par les autorités, visant à protester contre l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Le préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, annonce s’attendre à « 2 000 personnes », mais il ne parle pas de citoyens : il parle de « dispositifs hostiles ». La sémantique est choisie. Les manifestants deviennent des ennemis.

Le préfet évoque « la présence importante de personnes cagoulées ou masquées », et affirme que certains fabriqueraient des « catapultes » et auraient stocké des « pierres ». Un vocabulaire de guerre pour justifier une répression préventive. Ce récit de la menace construite de toutes pièces permet à l’État d’écraser une mobilisation légitime, en la qualifiant d’illégale avant même qu’elle ne commence.

Ce Week-End, c'est la grande mobilisation #A69 et dès mardi, on continue face à la #loiduplomb !

Que vous soyez de toutes le luttes ou juste en soutien sur une journée, votre engagement pour le Vivant compte 💚 pic.twitter.com/BwebQCtmkf

— Extinction Rebellion France 🐝🌺 (@xrFrance) July 5, 2025

Quand l’État préfère le béton au débat

Le chantier de l’A69, arrêté par décision de justice en février, a timidement repris en juin. Pourtant, l’État continue de mobiliser un dispositif policier digne d’une zone de guerre : 1 500 gendarmes, fourgons, blindés, arrêtés préfectoraux. Le château de Scopont est encerclé, les routes bloquées, le rassemblement interdit. Motif officiel : « risque de trouble à l’ordre public ». Toute opposition organisée est désormais assimilée à une insurrection. 

Ce projet autoroutier, porté par Atosca, filiale du groupe NGE, fait l’objet d’une contestation de fond. Son utilité publique a été remise en cause par la justice. Le 27 février 2024, le tribunal administratif de Toulouse a suspendu les travaux, estimant que le projet ne justifiait pas une « raison impérative d’intérêt public majeur ». Et pourtant, le rouleau compresseur avance, soutenu par l’État et ses relais.

L’autoritarisme sous prétexte d’ordre

Le pouvoir s’acharne à criminaliser toute opposition. « Tous ceux qui participent au rassemblement sont susceptibles d’être verbalisés », menace le préfet. Ce n’est plus une mesure de maintien de l’ordre, c’est une démonstration de force. Les manifestants sont d’office présentés comme violents, infiltrés, extrémistes. Les préfets, devenus bras armé de la répression administrative, appliquent le même manuel : dissuasion, intimidation, légitimation de la violence policière.

Grâce à la caméra d’un agriculteur, les agissements autoritaires contre les opposants au gouvernement sont exposés. L’A69, aberration écologique, persiste en pleine canicule. Ces actes climaticides exigent une responsabilité politique. N’oublions pas ! #A69 #Climat https://t.co/v1pfUEofcg

— Résistance FI (Je me lève et je me casse! ) φ 🐢🐺 (@lab58) July 2, 2025

L’arme préférée : les arrêtés d’interdiction. Juridiquement fragiles mais efficaces pour étouffer dans l’œuf toute tentative de mobilisation citoyenne. Les contestataires sont enfermés dans une image d’anarchie. Le narratif dominant, relayé sans filtre par les grands médias, présente ces militants comme des éléments marginaux, voire terroristes. Pendant ce temps, les pelleteuses poursuivent leur œuvre.

Des militants diabolisés, un projet sanctuarisé

Parmi les opposants, des voix s’élèvent, comme celle d’Amalia, militante d’Extinction Rebellion Toulouse : « L’autoroute a été jugée illégale dans une décision longuement argumentée, on est donc légitimes à intervenir. » Elle ajoute : « S’il faut aller au-delà de la loi, on le fera ». Ce type de propos, certes radicaux, traduit avant tout un ras-le-bol face à un système institutionnel verrouillé. 

L’autoroute a été jugée illégale dans une décision longuement argumentée, on est donc légitimes à intervenir.

Les grands projets inutiles avancent toujours de la même manière : par la force, sans débat, en écrasant toute opposition sous des tonnes de procédures administratives. L’A69 en est l’exemple caricatural. Une autoroute de 54 km à péage, censée relier deux villes déjà connectées, au prix de la destruction de terres agricoles et d’écosystèmes, pour un gain de temps estimé à 20 minutes.

La justice piétinée par les intérêts privés

Après la suspension judiciaire de février, les promoteurs se sont empressés de contre-attaquer. La Cour administrative d’appel de Toulouse a rendu une décision provisoire fin mai, autorisant la reprise du chantier. Pendant ce temps, les engins continuent de creuser. L’État, loin de respecter pleinement les décisions de justice, semble les contourner. Une proposition de loi est même en préparation pour régulariser les autorisations environnementales a posteriori. C’est le droit sur mesure, version béton.

Des méthodes radicales

Dans un coin du campement, à deux pas d’un chapiteau orné d’une banderole qui clame « Stop à l’A69 et son monde », les militants anti-autoroute se sont approprié l’espace. Certains devisent, assis en petits groupes dans l’herbe encore humide de rosée, d’autres s’époumonent à répéter leurs slogans et chants de protestation.

Ces répétitions préparent le grand rassemblement musical prévu pour 14 heures. Les organisateurs espèrent « plusieurs milliers » de participants.

Les militants semblent prêts à tout. « S’il faut cramer des machines, bloquer une route, on le fera, parce qu’il est absolument nécessaire de s’opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire », affirme Amalia. Des méthodes qui rappellent celles de groupes extrémistes, toujours prompts à justifier la violence au nom de leurs idéaux.

Il est absolument nécessaire de s’opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire.

L’État reste sourd aux préoccupations des habitants qui subissent des décisions prises sans leur consentement. Nos impôts financent-ils des projets dont personne ne veut ?

Le projet est bien entamé – les arbres sacrifiés, les ponts sortis de terre, les bulldozers en action. Les opposants refusent de baisser les bras face à cette infrastructure controversée. Ils comptent bien torpiller ce chantier démarré en 2023, censé être livré au second semestre 2026.

Un combat au-delà de l’écologie

Le combat contre l’A69 n’est pas seulement écologique. Il est politique, culturel, démocratique. Il interroge le modèle de développement imposé par les élites : infrastructures déconnectées des besoins réels, décisions technocratiques, destruction des territoires sous prétexte de progrès. Tout projet qui échappe au contrôle des citoyens est un projet antidémocratique.

IMPORTANT - À lire

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