Language

         

 Publicité par Adpathway

Macron joue au directeur d’école avec ses ministres, mais qui a choisi ces élèves rebelles ?

1 week_ago 16

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Macron réprimande ses ministres comme des élèves, mais qui a choisi ces profils antagonistes? Découvrez les tensions internes du gouvernement.
  • Les contradictions entre ministres révèlent un exécutif sans cap. Une politique énergétique incohérente au détriment des Français?
  • Le président impose sa vision du pouvoir, limitant ses ministres à de simples exécutants. Que cache cette déclaration?

Le jeudi 3 juillet, le Président s’est fendu d’une remontrance à peine voilée envers ses ministres, leur demandant de « s’occuper des affaires pour lesquelles » ils sont nommés. Macron, visiblement agacé par les désaccords qui s’affichent sans pudeur dans son gouvernement, a appelé à « discipliner la parole ».

Le chef de l’État joue au directeur d’école avec son équipe gouvernementale, alors que c’est bien lui qui a choisi des profils antagonistes incapables de travailler ensemble.

Les contradictions permanentes entre ministres révèlent un exécutif sans cap, où chacun tire la couverture à lui.

À peine la photo de famille a-t-elle été publiée (le 2 juillet, soit des mois après la nomination de François Bayrou) que les désaccords éclatent au grand jour. Un cliché d’unité, juste avant que chacun ne reprenne ses armes.

Une vision personnelle du pouvoir

« Si on se met à avoir des ministres qui s’occupent de tout, ça ne s’appelle plus un gouvernement », a lâché Macron, en marge de son déplacement dans l’Aveyron.

Cette petite phrase, qui pourrait paraître anodine, cache en réalité une vision très personnelle du pouvoir. Le président semble suggérer que ses ministres devraient rester dans un cadre limité, comme de simples exécutants.

Une déclaration qui en dit long sur sa conception de la gouvernance, où le chef de l’État garde la main sur les grandes décisions pendant que ses ministres se contentent d’appliquer sa politique sans trop déborder de leur périmètre.

Difficile de ne pas y voir un rappel à l’ordre après certaines prises de position ministérielles qui auraient déplu au palais. Entre les lignes, on comprend que l’Élysée n’apprécie guère les initiatives trop marquées de ses propres ministres.

L’intervention du président survient juste après une virulente dispute au sein de la coalition au pouvoir concernant les énergies vertes. Bruno Retailleau, patron de l’Intérieur et des Républicains, a signé avec deux cadres LR une tribune musclée dans Le Figaro mercredi.

Leur position ? Le nucléaire avant tout, et plus question de gaspiller l’argent public dans l’éolien et le solaire. Ces énergies ne sont pour eux qu’une source « d’intermittence coûteuse » dans notre mix énergétique français.

Cette prise de position fracasse l’image d’unité que tentait de maintenir le gouvernement. D’un côté, les défenseurs acharnés de l’atome ; de l’autre, les partisans d’une transition verte qui nous coûte une fortune pendant que nos factures d’électricité explosent.

Les subventions massives accordées aux panneaux solaires et aux éoliennes n’ont pas empêché nos tarifs de flamber ces dernières années, alors que nos centrales nucléaires vieillissantes attendent désespérément un vrai plan d’investissement.

Une politique énergétique française incohérente

La situation met en lumière une politique énergétique française incohérente, ballottée entre idéologie verte et pragmatisme nucléaire, au détriment du portefeuille des Français.

Sur X, le ministre a défendu sa vision très cash : « Ce que nous disons relève du bon sens : le nucléaire doit rester la colonne vertébrale d’une énergie décarbonée, peu chère et pilotable. Nous disons aussi que si les énergies renouvelables sont nécessaires comme complément, elles sont maintenant arrivées à maturité et il n’y a plus besoin de les subventionner ».

Les tensions au sein du gouvernement

Face à cette prise de position tranchée, François Bayrou a dû monter au créneau sur BFMTV. Le Premier ministre a rappelé à l’ordre ses ministres de droite et du centre, les invitant à faire preuve « d’esprit de responsabilité » – un euphémisme à peine voilé pour leur demander de la fermer un peu. « J’ai voulu un gouvernement de poids lourds (…) vous ne le menez pas comme une classe enfantine, vous écoutez ce qu’ils disent », s’est-il justifié.

La position de François Bayrou

Sa tentative de calmer le jeu est un modèle d’hypocrisie molle : « Mais il n’y a qu’une politique du gouvernement, (…) c’est celle que je définis naturellement, collégialement » et « c’est moi qui tranche ». Circulez, il n’y a rien à voir ! Selon lui, pas de pagaille au sein de l’exécutif puisque la question des énergies renouvelables « est un sujet arbitré. Il y aura du renouvelable ». Un point c’est tout. Et d’ajouter : « Il n’y a aucune marge pour les jeux ou pour les pièges des uns contre les autres ».

IMPORTANT - À lire

Vous voulez aller plus loin que les querelles politiciennes et comprendre les vrais enjeux derrière les décisions de Macron et de son gouvernement ? Notre revue papier vous offre chaque mois des analyses approfondies sur les dessous de l'actualité française et internationale.

Découvrez une autre façon de décrypter la politique, loin des débats stériles et des petites phrases, grâce à des experts passionnés qui prennent le temps de creuser les sujets en profondeur. Abonnez-vous dès maintenant pour recevoir votre premier numéro !

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway