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En 1951, Camus dénonçait la terreur des révolutionnaires comme un hommage paradoxal à la fraternité. Aujourd’hui, dans l’Allier, des militants d’extrême gauche s’acharnent contre « Murmures de la Cité », un spectacle historique ambitieux, accusé de « colonisation » par ses détracteurs. Loin de plier, cette fresque, portée par 400 bénévoles, qui célèbre la grandeur de la France et appelle à un sursaut culturel et patriotique, affiche complet du 11 au 13 juillet prochains.

Dans L’Homme révolté, Albert Camus a ces mots édifiants pour qualifier les méthodes des révolutionnaires : « La terreur est l’hommage que de haineux solitaires finissent par rendre à la fraternité des hommes. » Soixante-quatorze ans plus tard, socialistes, communistes,« syndicalistes unitaires » et autres wokistes en goguette du Bourbonnais, dans l’est du département de l’Allier, se sont montrés à la hauteur de leur réputation, en menant depuis avril une cabale contre « Murmures de la Cité, le plus grand spectacle immersif et historique d’Auvergne », qui tiendra, à guichets fermés, ses trois premières représentations du 11 au 13 juillet prochains sur la prestigieuse Place d’armes du Centre National du Costume de Scène (CNCS), à Moulins; et en tentant, en vain, de faire capoter l’avènement assumé d’un « mini Puy du Fou du Bourbonnais », qui en menaçant les commerçants de Moulins ayant apposé l’affiche du spectacle sur leur vitrine ou en intimidant figurants – y compris sur leur lieu de travail – et associations partenaires, qui en empêchant l’octroi de subventions publiques en nature (gradins, régie) dûment notifiées, qui en croyant éventer une soi-disant « stratégie d’infiltration des territoires » (ou de « colonisation de l’Allier », c’est selon), prétendument ourdie par Pierre-Edouard Stérin – dont à l’évidence la foi catholique dérange – au seul motif que l’association éponyme du spectacle a sollicité l’incubateur du Fonds du Bien Commun, ce qui aprovoqué une crise d’hystérie chez les adversaires de la création artistique… dès lors qu’elle cesse d’être d’extrême gauche !
Complotistes, on vous voit !
Ennemis des libertés chéries et du « pacte vingt fois séculaire de la France avec la liberté du monde » (C de Gaulle), la belle diversité des près de 400 figurants et organisateurs de cet évènement festif et familial vous voit et elle vous remercie pour le vibrant hommage que vous rendez ainsi à la fraternité des hommes, dont vous accélérez le dessillement par votre dogmatisme et par votre acharnement à détruire au lieu de proposer et d’édifier.Il fut un jour une gauche qui savait faire cela…
Car l’équipe de « Murmures de la Cité »a compris que les Français ont besoin, pour se désavachir d’un « modèle social » que plus personne ne nous envie, et pour, enfin debout, redresser leur pays, d’uneséquence de « renarcissisation », c’est-à-dire de se remémorer, réel à l’appui, à travers huit grands tableaux historiques, ce que fut la France, combien elle fut grande, même – et pour tout dire surtout – dans l’adversité ; pour se convaincre du rôle éminent qu’elle peut et doit à nouveau jouer, ici, comme là-bas.
Un peu de courage, Messieurs les censeurs : assumez donc d’avoir trahi le Peuple pour des lubies, des aventures électoralistes ou des lobbies ; comme la droite a trahi la Nation, pour d’autres lubies, d’autres désastres électoraux et d’autres lobbies. Sortez du carcan des idéologies : relisez Jaurès et son éloge de la retraite par capitalisation ! Voyez grand, voyez loin, voyez haut. Innovez. Bref, soyez Français ! Et comme l’ambition d’ériger un Puy du Fou dans le bocage bourbonnais est assumée, laissez, au lieu de les insulter, les plus de 2 000 spectateurs en juger ; laissez s’épanouir les initiatives locales que cette fresque suscite déjà, à l’instar du Cours Zita – Académie d’Art & d’Excellence, une école libre qui ouvrira prochainement ses portes pour initier la jeunesse locale aux arts du spectacle, tout en lui transmettant les fondamentaux – au hasard : l’Histoire chronologique ! N’ayez pas peur, ni de l’Art, ni de la Culture, ni de l’Ecole, encore moins de la liberté d’expression et du brassage social (vous dites « inclusion », je crois) : vous n’en avez pas le monopole. Au Courrier des Stratèges, d’ailleurs, on déteste les monopoles. Tous les monopoles.