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Par Charlotte, votre humble et intrépide chroniqueuse exploratrice
Ah, les îles. Certaines ont des palmiers. D’autres, des casinos. Et puis il y a l’île aux Perroquets, ce confetti rocheux planté dans l’archipel de Mingan, qui ne mise ni sur le pina colada ni sur les machines à sous, mais plutôt sur… le macareux moine. Oui, ce petit oiseau au bec bariolé, aussi maladroit que charmant, qui plane comme une brique et plonge comme un champion olympique. Un véritable perroquet des mers, version nord-côtière.
Ne vous y trompez pas : l’île aux Perroquets n’a rien d’une île tropicale. Ici, on échange les serviettes de plage pour des jumelles, et les tongs pour des bottes de marche. Et c’est tant mieux. Car c’est dans ce décor brut, à la beauté rugueuse, que la magie opère. Imaginez : le premier phare de tout l’archipel construit en 1888 (oui, avant Facebook), des gardiennes et gardiens légendaires (coucou Puyjalon et Vigneau), et des oiseaux marins qui font la loi dans ce royaume battu par les vents. Une ambiance digne d’une épopée romaine, mais avec plus de plumes et de becs.
Cap sur Mingan, destination : enchantement nordique.
L’île aux Perroquets n’est pas seulement un joyau du parc national de l’Archipel-de-Mingan, c’est un véritable sanctuaire naturel, où le macareux moine, ce dandy des falaises, niche avec élégance. On y croise aussi le petit pingouin, aussi sobre que le macareux est flashy. Le sol ? Fragile. Les falaises ? Spectaculaires. La flore ? Tundresque chic. La faune ? Plus photogénique que votre ex.
C’est un endroit où le silence est roi (en dehors des cris d’oiseaux) et où chaque pas doit être posé avec respect. On suit les sentiers, on évite de tomber amoureux des falaises (ou d’en tomber tout court), et on laisse les roches et fossiles là où mère Nature les a posés.

Et la Norvège, me direz-vous ?
Ah, l’île de Runde. Quel décor ! Une île norvégienne balayée par les vents de l’Atlantique, peuplée elle aussi de macareux (les copieurs), de guillemots et de mouettes. Certes, 700 000 oiseaux marins, des falaises abruptes, et un pont qui la relie à la terre ferme. Une belle prouesse… mais est-ce vraiment du jeu quand on ne doit même pas prendre un bateau ?
Disons-le franchement : Runde, c’est l’île aux Perroquets, mais avec IKEA en prime. Elle sent le saumon et la performance. Alors que sur l’île aux Perroquets, on sent le varech, le mystère, et l’âme des gardiens de phare d’antan. Et ça, ça ne s’achète pas.
Là où chantent les perroquets.
Ici, sur Utshishtunishekau (oui, on prend aussi un petit cours d’innu-aimun en prime), les perroquets marins vous observent de leurs petits yeux ronds pendant que vous essayez de garder votre équilibre sur des rochers couverts d’algues. Chaque visite est une leçon d’humilité et d’émerveillement. Et si vous vous tenez bien (littoralement) vous aurez droit au plus grand spectacle aérien du Nord-Est québécois.
Alors, pour une aventure aux airs de bout du monde sans quitter la Côte-Nord, montez à bord d’un bateau, ajustez votre tuque, et partez saluer les rois plumés de l’île aux Perroquets. Runde n’a qu’à bien se tenir : ici, la vedette, c’est vous. Ou presque.
À la prochaine escale,
Toujours dans l’improbable et le spectaculaire,
Votre dévouée Charlotte, reporter sans frontière (ni ciré).
