Chaque dimanche, Le Progrès se plonge dans l’histoire de Lyon, la grande et la petite. Celle des hommes et du patrimoine. Cette semaine, l’histoire des tours d’abandon. À Lyon, le tour d’abandon de l’Hospice de la Charité illustre une solidarité ancienne envers les enfants trouvés. Seul subsiste aujourd’hui le clocher place Antonin-Poncet, témoin de ce passé hospitalier.

De notre correspondante Julie Bordet - 28 sept. 2025 à 06:00 - Temps de lecture :

De l’hôpital de la Charité, détruit en 1932, il ne reste plus aujourd’hui, place Antonin Poncet, que son clocher. Photo d’archives Le Progrès

De l’hôpital de la Charité, détruit en 1932, il ne reste plus aujourd’hui, place Antonin Poncet, que son clocher. Photo d’archives Le Progrès

Les « tours d’abandon » étaient généralement installés dans les hôpitaux pour permettre aux parents de déposer leur enfant anonymement afin qu’il soit pris en charge. Un tour fut ainsi installé à Lyon sur la façade de l’Hospice de la Charité au XVIIe. Il consistait en une boîte tournante dans le mur de l’hospice d’une dimension suffisante pour l’accueil d’un nouveau-né. Une cloche signalait la présence de l’enfant. L'« Aumône générale », appelée plus tard l’Hospice de la...

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