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Photo : Suite à un refus d’obtempérer, un gendarme du PSIG a fait usage de son arme de service à deux reprises. (Photo d’illustration: L.Picard / L’Essor)

A Valserhône (Ain), les militaires du PSIG ont voulu contrôler une voiture mais le conducteur a tenté de forcer le passage. L’un des gendarmes a dû faire usage de son arme de service et l’a blessé à la mâchoire.

Un gendarme a ouvert le feu, le vendredi 20 juin, sur le conducteur d’un véhicule, lors d’un refus d’obtempérer. Selon Le Progrès, les faits ont eu lieu le matin à Valserhône (Ain), à 15 kilomètres de la frontière suisse. Les militaires d’un peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG souhaitaient contrôler la voiture avec quatre occupants. Le  conducteur n’a pas stoppé, forçant le passage et frôlant l’un des gendarmes. Ce dernier a alors tiré à deux reprises;

Les quatre occupants du véhicule ont été arrêtés. La voiture avait été volée en Suisse. Touché à la mâchoire, le conducteur est hospitalisé « sans que son pronostic vital ne soit engagé », selon  Nathalie Descot, procureure adjointe du tribunal de Bourg-en-Bresse. Il a ensuite été placé en garde à vue.

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Le conducteur mis en examen et placé en détention provisoire

Trois gendarmes ont déposé plainte. Le parquet de Bourg-en-Bresse a ouvert une information judiciaire le dimanche 22 juin. Le conducteur, 21 ans, réside dans l’Ain. Il a été mis en examen, en état de récidive légale, pour « violence avec arme, sur un militaire de la gendarmerie nationale suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours ». Conformément aux réquisitions du parquet, il s’est vu placé en détention provisoire. Son parcours comportait déjà des antécédents judiciaires en matière de stupéfiants et transport d’armes.

Le conducteur et l’un des passagers, un Isérois de 18 ans, sont mis en examen pour « recel du vol de véhicule« . Ce jeune majeur, qui compte un antécédent judiciaire en matière de stupéfiant, se trouve placé sous contrôle judiciaire. Un autre passager a bénéficié du statut de témoin assisté.  Il est notamment poursuivi pour « recel de bien provenant d’un vol par effraction dans un local d’habitation ou un lieu d’entrepôt ».

Une seconde enquête devra déterminer si l’usage de son arme par le gendarme était proportionné et conforme à la loi. Placé en garde à vue le jour des faits, il est ressorti libre dans la journée, en attendant la suite de la procédure.

Source : L’Essor.org