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Objet : Position de la France sur Israël et reconnaissance d’un État palestinien
Monsieur le Président,
Après le meurtre horrible de ce jeune couple juif de l’ambassade israélienne de Washington, Yaron Lisinsky et Sarah Milgrim, je me permets de vous adresser cette lettre en tant que pasteur et citoyen attaché aux valeurs de justice, de vérité et de solidarité entre les peuples. Votre récente prise de position contre la stratégie militaire israélienne à Gaza, ainsi que la volonté exprimée par la France, aux côtés du Canada et du Royaume-Uni de reconnaître un État palestinien, suscite en moi une vive inquiétude, en envoyant un signal dans le monde pour davantage de meurtres antisémites.
Je comprends le souci humanitaire et diplomatique qui motive votre démarche. Cependant, permettez-moi de vous partager une autre lecture des événements : celle d’un peuple — le peuple juif — confronté à une organisation terroriste qui détient encore des dizaines d’otages, dont certains sont peut-être encore en vie, dans des tunnels souterrains, dans des conditions que nul n’ose imaginer.
Face à cette réalité, des voix s’élèvent. Ainsi, l’ancien Grand Rabbin de Toulouse, Harold Avraham Weill, a récemment évoqué, dans une lettre adressée à votre ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, les conséquences tragiques que peuvent engendrer certains discours : « Vous ne placez pas une cible sur le dos des Juifs de France, a-t-il dit, vous ouvrez la mitraille. »
Le rabbin Weill a rappelé le drame de l’école Ozar Hatorah en 2012, où Jonathan Sandler, ses deux fils, ainsi que Myriam Monsonego, furent assassinés par Mohamed Merah, un terroriste islamiste se réclamant d’un prétendu “lien de cause à effet” entre les actions d’Israël et ses propres crimes. Ce genre de sophisme : « Israël tue des enfants, je tue des enfants » – hélas, persiste.
Je crains que reconnaître un État palestinien à ce stade, dans un contexte où le Hamas — organisation terroriste officiellement reconnue — continue de prôner la destruction d’Israël, ne soit perçu non pas comme un pas vers la paix, mais comme une légitimation indirecte du terrorisme. Cela risque non seulement d’encourager le Hamas à ne pas libérer les otages ni désarmer, mais également de fragiliser Israël dans son combat légitime pour sa sécurité.
Israël est, vous le savez, la seule démocratie pluraliste du Moyen-Orient, soumise à un feu nourri de critiques, alors qu’elle respecte des principes de droit même en temps de guerre. Comparer ses opérations ciblées précédées d’avertissements à des crimes de masse ou à un “génocide” paraît profondément injuste et historiquement décalé. L’Histoire nous a appris que lutter contre un mal totalitaire — qu’il s’agisse du nazisme ou d’organisations terroristes comme Daesh, Al-Qaïda ou le Hamas — entraîne toujours hélas des pertes humaines, mais ne saurait être moralement assimilé à ces mêmes forces destructrices.
En tant que chrétien attaché aux Écritures, je sais que Dieu ne transige pas avec des figures comme Amalek, incarnation du mal absolu — tout comme aujourd’hui Al-Qaïda, Daesh. Ces entités ne cherchent pas la paix mais la destruction. Le Hamas est-il plus fréquentable aux yeux du monde ?…
Je vois dans le combat d’Israël une lutte non seulement pour sa survie, mais aussi pour la défense d’un monde libre. Le peuple juif, comme l’Europe, est visé par l’idéologie islamiste radicale. Loin de mériter l’isolement ou la réprimande, il mérite notre écoute, notre compréhension et notre soutien équilibré.
Je vous remercie, Monsieur le Président, pour l’attention que vous porterez à cette lettre. J’espère de tout cœur que la France, patrie des droits de l’homme, saura encourager une paix véritable, fondée sur la vérité, la sécurité et le respect mutuel.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma haute considération.