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Le sous-secrétaire général des Nations unies et coordinateur de l’aide humanitaire, Tom Fletcher, le 13 mai au Conseil de sécurité.
J’ai été profondément choqué et perturbé par les propos que vous avez tenus lors de la séance d’information du Conseil de sécurité du mardi 13 mai. Vous avez en effet demandé : « Quelles preuves vous faut-il de plus ? Allez-vous agir maintenant, avec détermination, pour prévenir le génocide et faire respecter le droit international humanitaire ? Ou allez-vous vous contenter de dire : ‘‘Nous avons fait tout ce que nous pouvions.” ? »
Haut fonctionnaire de l’Organisation des Nations Unies, vous avez eu l’audace de vous tenir devant le Conseil de sécurité et de parler de génocide, sans preuve, sans mandat et sans retenue. Par cette déclaration tout à fait inappropriée et profondément irresponsable, vous avez foulé aux pieds toute notion de neutralité. En tant que haut représentant de l’Organisation des Nations Unies, vous êtes tenu de ne pas préjuger des questions internationales complexes. Or, c’est précisément ce que vous avez fait devant le Conseil. Vous ne l’avez pas informé, vous avez prononcé un sermon politique.
Qui vous autorise à proférer une accusation qui pourrait être interprétée comme officielle, ou quasi officielle, concernant la situation à Gaza ? Utiliser le mot « génocide » contre Israël n’est pas seulement une falsification, c’est profaner et pervertir un terme lourd de sens.
De plus en plus, dans le contexte politique actuel, on emploie les mots à tort et à travers. La tentation d’employer le terme le plus outrancier, de bafouer et de diaboliser est devenue irrésistible pour beaucoup. Mais s’il est un endroit où les mots – et la vérité – ont encore de l’importance, c’est bien dans les couloirs sacrés de l’Organisation des Nations Unies, où ses plus hauts fonctionnaires prennent la parole avec le devoir de s’exprimer en toute impartialité et neutralité. Vous avez manqué à ce devoir et, ce faisant, vous avez compromis votre intégrité, et porté atteinte à l’intégrité de votre fonction et de l’institution elle-même.
Vos remarques sont d’autant plus graves qu’Israël a communiqué de bonne foi avec vous et votre équipe aux plus hauts niveaux. L’État d’Israël vous a largement laissé la possibilité d’orienter le Bureau de la coordination des affaires humanitaires dans une direction nouvelle et crédible. Mais il ne vous a fallu que cinq mois pour gâcher cette possibilité. Non seulement vous n’avez pas éliminé les préjugés qui gangrénaient le Bureau avant que vous en preniez la direction, mais vous vous en êtes fait le porte-voix le plus bruyant. Il est profondément décevant de constater que, sous votre direction, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, a continué de renoncer à tout semblant de neutralité, d’impartialité et de non-ingérence.
Pour reprendre vos propres termes, je vous recommande, à vous et à votre institution, de vous demander si vous avez fait « tout ce que vous pouviez » pour empêcher les atrocités du 7 octobre. Qu’avez-vous fait pour accélérer la libération des otages israéliens encore détenus dans des souterrains ? Quelle aide leur avez-vous apportée dans les conditions de captivité horribles dans lesquels ils se trouvaient ? Quelles mesures avez-vous prises pour que le Hamas, seule autorité responsable de la situation à Gaza, soit puni pour ses atrocités ?
Avant de juger, vous pourriez commencer par répondre à ces questions.