NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
par Manlio Dinucci
Les États-Unis maintiennent une position ambigüe face au conflit israélo-iranien. Tout en déclarant qu’il ne prendront pas position, ils ont signé une déclaration du G7 contre l’Iran ; tout en appelant à la paix, ils positionnent leurs forces sur zone. Pendant ce temps, les donateurs de la campagne présidentielle poussent à la guerre, tandis que les électeurs de Donald Trump réclament la non-intervention, et que les investissements de la famille Trump au Moyen-Orient seraient menacés par une entrée en guerre des États-Unis.
En définitive, les USA, le Royaume-Uni et la France semblent ne plus réfléchir et avoir abandonné autant leurs principes que leurs intérêts. Ils se solidarisent de l’agresseur israélien par simple réflexe pro-Occidental.
Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 21 juin 2025
Le président Donald Trump a annoncé, le 16 juin, qu’il ne signerait, au G7 au Canada, aucune déclaration conjointe sur Israël et l’Iran. Le lendemain, le 17 juin, il a pourtant signé la Déclaration des leaders du G7 sur les récents développements entre Israël et l’Iran. Voici le texte officiel d’accord signé par les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, plus l’Union Européenne : « Nous, chefs d’État et de gouvernement du G7, réaffirmons notre attachement à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient. Dans ce contexte, nous affirmons qu’Israël a le droit de se défendre et nous réitérons notre soutien à la sécurité d’Israël. Nous affirmons également l’importance de la protection des civils. L’Iran représente la principale source d’instabilité et de terrorisme dans la région. Nous avons toujours affirmé clairement que l’Iran ne pourra jamais détenir l’arme nucléaire. Nous demandons instamment que le règlement de la crise iranienne permette une désescalade générale au Moyen-Orient, notamment un cessez-le-feu à Gaza. Nous demeurerons attentifs aux possibles répercussions sur les marchés internationaux de l’énergie et nous nous tiendrons prêts à coordonner nos efforts, notamment avec nos partenaires affinitaires, pour préserver la stabilité des marchés. » Immédiatement après, Trump, qui s’était d’abord présenté comme « médiateur » entre Israël et l’Iran, rappelle que « l’Iran ne peut pas avoir une arme nucléaire » et demande la « reddition inconditionnelle » de l’Iran. Le Wall Street Journal écrit : « Avec une mise en scène, la diplomatie états-unienne a servi de couverture pour l’attaque surprise israélienne. Les entretiens, vus comme une façon de maintenir la paix, ont donné à Israël l’opportunité de lancer de lourds coups militaires. »
Les États-Unis, qui jusqu’à maintenant ont participé à la guerre en aidant Israël à frapper les objectifs en Iran et à intercepter drones et missiles lancés par l’Iran en représailles, sont en train de se préparer à participer directement au bombardement de l’Iran. Ces préparatifs sont démontrés par les tracés radars. AuxÉtats-Unis des avions cargos militaires et avion-citernes sont en mouvement vers l’Est indiquant un positionnement rapide des forces pour une opération à grande échelle. De nombreux avion-citernes de l’US Air Force sont en train d’approvisionner des chasseurs-bombardiers en vol des États-Unis vers l’Europe et d’ici vers le Moyen-Orient. En même temps la Grande-Bretagne et la France transfèrent des forces aériennes au Moyen-Orient. Selon les experts militaires, l’US Air Force pourrait frapper les sites nucléaires civils iraniens avec des bombes Bunker Buster de 30 000 livres (environ 14 tonnes) qui pénètrent dans le sous-sol en explosant en profondeur.
Il est significatif que, tandis que l’Iran est sous attaque, le Parlement iranien ait approuvé le Traité de Partenariat Stratégique avec la Russie. Le Traité, comprenant un préambule et 47 articles, a été signé le 17 janvier, en conclusion d’entretiens au Kremlin, par les présidents russe et iranien, Vladimir Poutine et Masoud Pezeshkian. L’Article 1 stipule : « Les parties contractantes chercheront à approfondir et étendre les relations dans tous les secteurs d’intérêt réciproque, à renforcer la coopération dans le domaine de la Sécurité et de la Défense, à coordonner étroitement leurs activités au niveau régional et mondial, dans la ligne d’un partenariat mondial, à long terme et stratégique ». Ceci confirme l’étroite relation entre le scénario européen de guerre contre la Russie et celui du Moyen-Orient : l’Iran, qui fait partie des BRICS, constitue la jonction fondamentale du Couloir de transport Nord-Sud ouvert par la Russie après le blocus à l’Ouest, et, en même temps, une importante jonction de la Nouvelle Route de la Soie dirigée par la Chine vers l’Europe.
Sur ce fond augmente fortement la possibilité de guerre nucléaire. Israël —l’unique pays au Moyen-Orient doté d’un arsenal nucléaire— possède selon les estimations au moins 90 têtes nucléaires et du matériel fissible pour en produire d’autres centaines. L’Agence Internationale pour l’Énergie Atomique, l’organe de contrôle nucléaire des Nations Unies, estime que 30 pays sont en mesure de développer des armes nucléaires. Jusqu’à présent 9 pays en possèdent : les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord. Cinq autres pays, violant le Traité de Non-Prolifération auquel ils ont adhéré, hébergent des armes nucléaires états-uniennes : l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et la Turquie. Récemment s’est ajoutée à ceux-ci la Biélorussie, qui héberge des armes nucléaires russes.
Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 20 juin 225 sur la chaîne tv italienne Byoblu