Les ambassades américaines imposent désormais des règles strictes pour les demandes de visa. En effet, les candidats doivent lister tous leurs noms d’utilisateur de réseaux sociaux des cinq dernières années. Par ailleurs, ils doivent rendre leurs profils publics pour faciliter les contrôles. Cette mesure, instaurée pour renforcer la sécurité nationale, suscite de vives controverses. D’un côté, les autorités affirment que cela aide à vérifier l’identité des demandeurs. D’un autre côté, les critiques dénoncent une atteinte à la vie privée.

Ainsi, cette politique, issue d’un décret de 2017, s’applique aux visas F, M et J. De plus, un programme pilote de 2019 a élargi son champ d’action. Cependant, d’aucuns craignent une discrimination envers des groupes spécifiques. Toute critique de l’entité sioniste ou tout soutien de la Palestine sera considéré suffisant pour refuser le visa. Par conséquent, les demandeurs doivent préparer soigneusement leurs informations avant de soumettre leur dossier.

On se rappelle tous de la campagne électorale de Trump appuyée principalement sur la sacralité non négociable du concept de « liberté d’expression » protégée par le 1er amendement de la constitution US. Même les démocrates de Biden/Kamala et Obama ne sont pas allés aussi loin que cet hypocrite et escroc de Trump ! Comment peut-il oser demander d’avoir accès à un compte FB ou autre privé, familial qui n’a pas vocation à devenir public ?

En outre, cette exigence reflète une tendance mondiale à surveiller les données numériques. Par exemple, d’autres pays envisagent des mesures similaires pour leurs propres systèmes de visa.