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Les rudiments du Pickleball

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MAGAZINE. Depuis sa fulgurante montée en popularité, le pickleball attire les joueurs de tous âges à se lancer dans ce sport. Cependant, pour ceux qui ne s’y connaissent pas autant, plusieurs aspects restent flous. L’Express Magazine vous propose donc quelques conseils pour mieux comprendre cette activité de raquette.

Le but du jeu est très simple : il ressemble beaucoup à celui du tennis ou du badminton. Il faut faire passer la balle de l’autre côté du terrain pour marquer un point. La partie se termine lorsqu’un joueur atteint 11 points, mais avec un écart minimum de deux points.

L’équipement

Pour jouer au pickleball, il faut seulement trois objets : une raquette, des balles et des lunettes de protection. Les raquettes sont assez spéciales. Elles ressemblent à des raquettes de tennis, mais en plus petites et sans cordage. Selon l’expert en pickleball Jean-Guy Moreau, cela constitue un avantage : «Contrairement au tennis, tu n’as pas besoin de faire corder ta raquette.»

En ce qui a trait au prix, on trouve des raquettes dans toutes les gammes. Les modèles d’entrée de gamme peuvent être achetés pour environ 80 dollars, tandis que, pour les raquettes utilisées par les professionnels, les prix se situent autour de 400 dollars.

Drummondville a aussi la chance d’avoir un magasin réservé au produit de pickleball : PB sport. Sur place, ils offrent des raquettes neuves, mais aussi des raquettes de seconde main, c’est-à-dire qu’elles ont déjà été utilisées, ou encore qu’elles servaient à titre de démo en magasin. La particularité de ce commerce est le fait qu’à l’intérieur, il y a un petit terrain de pickleball sur lequel les clients peuvent essayer leur raquette avant de l’acheter.

Les balles possèdent aussi leurs propres caractéristiques. Elles sont en plastique, trouées et, pour la plupart du temps, jaunes. Il faut aussi dire que les balles utilisées sur les terrains extérieurs et intérieurs sont différentes. Celles conçues pour un usage intérieur sont plus légères, ce qui signifie qu’elles ne conviennent pas à un usage extérieur, car elles ne résistent pas aux éléments tels que le vent. De plus, ces deux types de balles ne possèdent pas le même nombre de trous.

D’autres chaînes de magasins ont également décidé de se lancer dans la vente de produits liés au pickleball, en raison de son succès croissant.

Les terrains

Les dimensions d’un terrain de pickleball sont les mêmes que celles d’un terrain de badminton. Seule différence, le terrain n’est pas divisé de la même manière. Il mesure 13,4 m de long et 6,1 m de large. En termes de dimensions, un terrain de tennis est presque deux fois plus grand et plus large qu’un terrain de pickleball ou de badminton. La surface du terrain est la même que celle des terrains de tennis à l’extérieur et correspond, à l’intérieur, à celle des gymnases habituels.

Drummondville possède plusieurs terrains de pickleball, que ce soit dans des centres communautaires, des parcs, dont le parc Boisbriand dans le secteur Saint Nicéphore. Ce dernier, inauguré en 2019, offre 12 terrains accessibles tous les jours de la semaine, sans frais pour tous les citoyens.

L’organisation Pickleball Drummond n’est cependant pas comblée. «Cela fait trois ans que nous demandons à la Ville de construire un centre de pickleball intérieur», mentionne l’instructeur et joueur expérimenté, Jean-Guy Moreau.

L’organisation souligne qu’elle a plus que jamais besoin d’un espace intérieur adapté en raison de la non-conformité de certains. «Parfois aussi, et surtout à l’intérieur, les terrains sont réglementaires, mais il n’y a pas assez d’espace avec les murs, alors ça ne nous permet pas de nous déplacer comme on veut. D’autres fois, ce sont les plafonds qui sont trop bas ou la superficie du terrain qui ne respecte pas le règlement», explique la directrice générale de Pickleball Drummond, Louise Lahaie.

Les différentes ligues

À Drummondville, il est possible de s’inscrire dans trois types de ligues : débutant, intermédiaire et avancé. L’organisation pickleball Drummond travaille d’ailleurs en collaboration avec Drummondville Olympique pour offrir aux personnes de tous les âges des cours adaptés à leur niveau. Le seul petit problème, c’est qu’il y a tellement de joueurs qu’il faut faire des choix. «Avant, avec Jean-Guy, on allait promouvoir le sport au centre d’achat, mais on ne peut plus y aller parce que trop de gens s’inscrivaient et on ne savait plus où les placer», raconte Mme Lahaie. «C’est bien beau d’initier les gens au pickleball, mais, une fois qu’ils sont bons, où les envoie-t-on ? Nos groupes intermédiaires sont déjà complets», ajoute-t-elle.

La directrice générale de Pickleball Drummond, Louise Lahaie et l’instructeur et joueur expérimenté, Jean-Guy Moreau. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Briser les stéréotypes

Les deux amateurs de pickleball travaillent aussi d’arrache-pied pour démystifier les préjugés autour du sport. «L’idée que seulement les vieux jouent au pickleball est fausse ! Avant, nous avions des tournois avec une seule catégorie : 50 ans et plus. Maintenant, nous avons des catégories juniors qui sont bondées», raconte Louise Lahaie. Bien que la majorité des pratiquants soient des aînés, une clientèle jeune et adulte émerge progressivement.

L’intérêt des jeunes pour le sport est en partie attribuable à son enseignement en milieu scolaire, comme l’explique l’instructeur et vétéran du pickleball. «Ce qui aide beaucoup les jeunes, c’est le fait que beaucoup de professeurs d’éducation physique introduisent ce sport dans leurs cours, puisque c’est facile d’y jouer dans un gymnase.»

Une alternative au tennis

«À un certain âge, il devient difficile de jouer au tennis, c’est pourquoi plusieurs se tournent vers le pickleball», explique Jean-Guy Moreau. Le pickleball permet à ces joueurs de jouer en double, un format de jeu qui est plus courant que dans le tennis. «Quand on arrive au terrain et qu’il y a beaucoup de monde, on joue en double parce que cela permet à plus de personnes de jouer», explique la présidente de Pickleball Drummond.

En résumé, ce sport est accessible à tous, quel que soit l’âge ou le sexe. De plus, c’est une belle façon de créer des liens avec d’autres amateurs. En effet, Jean-Guy et Louise sont d’accord sur un point : la sociabilisation passe avant tout. «Ce n’est pas juste de jouer au pickleball. Pour beaucoup, c’est aussi une occasion de socialiser. Pour nous, c’est la meilleure façon d’associer notre passion pour le pickleball et de maintenir une vie sociale», conclut Jean-Guy Moreau.

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