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Un mythe s’effondre ! Selon une étude menée sur près de 500 000 Britanniques, les personnes qui présentent un risque génétique élevé de développer une maladie d’Alzheimer ont davantage d’activités sociales variées et sont plus entourées par leur famille.
Une nouvelle étude publiée dans l'American Journal of Epidemiology vient de battre en brèche ce qui était jusqu'à présent une évidence. Non, les personnes qui ont un risque génétique élevé de développer une maladie d'Alzheimer n'ont pas moins de liens sociaux. Elles auraient même plus d'interactions familiales positives que les personnes sans risque.
Clarifier un doute
Pour parvenir à ce résultat pour le moins surprenant, les chercheurs du département d'épidémiologie de l'École de Santé publique de Boston ont utilisé les données concernant 487 194 personnes âgées de 56 ans et demi en moyenne. Toutes faisaient partie de la « UK Biobank », une base de donnéesbase de données qui regroupe les informations de santé et de mode de vie de centaines de milliers de Britanniques suivis depuis 2006.
Les scientifiques sont partis du constat suivant : si les données épidémiologiques suggèrent que le lien social protège de la maladie d'Alzheimer, une relation inverse n'était pas totalement exclue. Pour en avoir le cœur net, ils ont calculé pour chaque volontaire un score de risque génétique de la maladie d'Alzheimer. Ils ont ensuite cherché à savoir s'il existait un lien entre ce score génétique et les habitudes sociales : isolement, solitude, satisfaction relationnelle, soutien émotionnel et participation à diverses activités sociales.
Plus de satisfaction dans les relations
Que montrent les résultats ? De manière étonnante, plus le score de génétique est élevé, plus le score d'isolement social est faible. Et cette relation se renforçait avec l'âge. Ainsi, les personnes qui avaient un risque avéré de maladie d’Alzheimer étaient plus entourées que celles dont le risque était faible, et ce d'autant plus qu'elles avançaient en âge. Autre résultat : elles étaient plus satisfaites de leurs relations familiales, même si cette corrélation s'atténuait avec l'âge. Enfin, elles avaient une plus grande variété d'activités sociales, et ce quel que soit l'âge.
En revanche, les chercheurs n'ont trouvé aucun lien entre un risque génétique élevé et la solitude, la qualité des relations amicales et le soutien émotionnel perçu.
La sociabilité pourrait-elle être un signe précoce de la maladie d’Alzheimer ? © Neuroscience News
Un entourage plus attentif aux signes précoces de la maladie ?
Comment expliquer ces résultats ? « Nous ne savons pas avec certitude si elles [les personnes les plus à risque de maladie d’Alzheimer] s'engagent davantage avec les autres ou si leur entourage remarque des changements subtils et leur apporte davantage de soutien », explique Ashwin Kotwal, un des auteurs de l'étude. En d'autres termes, cette plus grande sociabilité pourrait refléter un comportement compensatoire précoce ou une attention accrue de la part de l'entourage quand il remarque certains changements cognitifs subtils.
Quoi qu'il en soit, l'idée que le renforcement des liens sociaux contribue à renforcer la protection du cerveau contre le déclin cognitif associé à la maladie d'Alzheimer reste valable. Celui-ci favorise en effet la « réserve cognitive », c'est-à-dire la capacité du cerveau à maintenir un fonctionnement normal malgré le vieillissement.
Ne pas oublier les autres facteurs protecteurs
Mais ce n'est pas le seul facteur protecteur. L'étude confirme en effet que les facteurs non génétiques tels que l'activité physiquephysique, le sommeilsommeil de qualité, la santé mentale (absence de dépression) ou le fait de ne pas fumer pèsent lourd dans la balance. En effet, 30 % des cas d'Alzheimer seraient attribués à l'absence de ces facteurs protecteurs. Bonne nouvelle : il est toujours possible de modifier ses habitudes et de redresser la barre !