Le nouveau maire de Shawinigan, Yves Lévesque, a lancé un pari aux autres maires et mairesses des villes qui s’affronteront lors de la Classique hivernale qui aura lieu du 28 novembre au 7 décembre à Trois-Rivières. Il gage que c’est l’équipe de sa ville qui remportera la Coupe de la 55. Ses adversaires ne sont pas si convaincus.

Quelle équipe entre les Cataractes de Shawinigan, les Tigres de Victoriaville, les Voltigeurs de Drummondville et le Phoenix de Sherbrooke va soulever le trophée pour une toute première fois?

Yves Lévesque est tellement convaincu que Shawinigan l’emportera qu’il a lancé un défi aux autres villes. Les équipes perdantes devront porter le chandail des Cataractes et inviter M. Lévesque au restaurant dans leur ville.

Marie-Claude Bibeau, mairesse de Sherbrooke, Vincent Bourassa, maire de Victoriaville, et Jean-François Houle, maire de Drummondville, ont tous les trois accepté le défi de M. Lévesque.

Je l'ai relancé en disant que, quand le Phénix va gagner, je m'attends à ce qu'il vienne à Sherbrooke, au Palais des sports et qu'il porte fièrement le chandail du Phœnix pendant un match entre Le Phoenix et les Cataractes, a lancé, confiante, Marie-Claude Bibeau au micro de l’émission Fin PM.

J'invite même tout le Conseil municipal de Shawinigan à le porter fièrement quand on ira les visiter, manger la meilleure Poutine à Shawinigan, a répondu pour sa part le maire de Victoriaville, Vincent Bourassa.

J'ai regardé le classement récemment, puis, si on se fie à ce qui se passe présentement, il y a de fortes chances que Monsieur Lévesque ait à porter le rouge [des Voltigeurs], a lancé de son côté Jean-François Houle, maire de Drummondville.

Bref, tout le monde est convaincu que sa propre équipe va gagner la coupe.

Cette joyeuse compétition, sous le signe de la taquinerie, est, pour les maires et mairesses de ces villes, un rappel de l’importance de ces équipes dans leurs communautés.

Il y a vraiment un sentiment de fierté, et dans les régions, c'est important ce genre d'événement, ce sentiment d'appartenance, souligne la mairesse de Sherbrooke.

Selon eux, au-delà des rivalités, ce genre de compétition participe à faire élever le sport.