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Les mairies deviennent le théâtre d’une guerre de symboles

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Les mairies françaises deviennent des scènes de guerre de symboles avec des drapeaux palestiniens et israéliens. Pourquoi cette compétition?
  • Au lieu de gérer les besoins locaux, certains maires se prennent pour des diplomates. Quelles sont les conséquences pour les administrés?
  • Cette hypocrisie politique cache-t-elle des intérêts électoraux? Découvrez les véritables enjeux derrière ces postures.

Depuis plusieurs mois, on assiste à une drôle de compétition sur les frontons des mairies françaises. Certains édiles ne semblent plus savoir quoi faire pour attirer l’attention ou afficher leurs postures internationales. À Saint-Denis, Gennevilliers, La Courneuve ou encore Besançon, ce sont les drapeaux palestiniens qui flottent. À Nice, Christian Estrosi a opté pour les couleurs israéliennes. 

Et chacun y va de son symbole, de sa bannière, de son petit geste « fort » censé incarner la solidarité.

Mais à quoi joue-t-on, exactement ?

Plutôt que de se concentrer sur leur mandat et les attentes concrètes de leurs administrés, ces maires semblent préférer faire du fronton de leur mairie un mini ministère des Affaires étrangères. Quitte à se mettre hors-la-loi, ou à provoquer des décisions judiciaires comme celle qui a forcé Estrosi à retirer les drapeaux israéliens de la mairie de Nice.

🇫🇷🇮🇱ALERTE INFO | Le préfet des Alpes-Maritimes a demandé ce lundi au maire de Nice, Christian Estrosi, de retirer immédiatement son drapeau israélien du fronton de la mairie de Nice « au nom du principe de neutralité du service public ». pic.twitter.com/77UbJ9ZL78

— Citizen Média 🗞️ (@CitizenMediaFR) June 16, 2025

Les missions d’un maire : rappel salutaire

Un maire, c’est censé s’occuper de la cantine, des écoles, des ordures, des routes, de la sécurité locale. C’est gérer la vie quotidienne, le « vivre ensemble », les vrais sujets. Ce boulot, souvent ingrat, parfois invisible, est pourtant fondamental.

La job d’une ville:

– sécurité
– déneigement
– ramasser les ordures
– éclairer les rues
– faire des rues
– offrir eau de qualité
– gérer les égouts
– entretenir les parcs/patinoires
– offrir des lieux de cultures

Pas nécessaires:

– voyages en avions
– restos
– hôtels… pic.twitter.com/BG7GvRjBs9

— Samuel Grenier (@SamuelGrenier_) January 29, 2025

Et pourtant, certains semblent s’ennuyer. Alors ils s’improvisent diplomates, médiateurs de crise internationale, porte-voix de causes qui, bien que légitimes pour certains, ne relèvent en rien de leur mandat.

Mais si vraiment ces élus veulent changer le monde, qu’ils rendent leur écharpe tricolore et aillent postuler à l’ONU. Parce qu’en attendant, les bacs à ordures débordent, les rues sont sales, les écoles manquent de moyens, et les habitants attendent autre chose que des postures.

Hypocrisie politique : quand les mairies jouent à la géopolitique

Derrière ces pavoisements se cache rarement une pure élévation morale. Un petit clin d’œil à une partie de l’électorat, un signal communautaire, un coup de com’. On fait mine de défendre des causes lointaines, pendant qu’on ignore royalement les urgences locales.

Et là où ça devient franchement grotesque, c’est quand on compare les postures d’hier et celles d’aujourd’hui. En 2014, Christian Estrosi voulait interdire tous les drapeaux étrangers dans l’hypercentre de Nice, sous prétexte de débordements pendant la Coupe du monde. Ciblé à demi-mot : le drapeau algérien. Mais en 2025, plus aucun problème à faire flotter le drapeau israélien sur sa mairie pendant des mois ?

On ne peut pas réclamer l’ordre et la neutralité quand ça touche certaines communautés, et s’en affranchir dès qu’il s’agit d’en flatter d’autres. Et il est temps d’arrêter ce cirque. Le fronton des mairies n’est pas un panneau d’affichage pour guerres lointaines.

Les choses sont simples : Aux frontons des mairies, il n’y a pas de place pour les drapeaux palestiniens, israéliens, ukrainiens, de l’Union européenne etc, etc. Seul le drapeau Français doit figurer (accompagné des armes de la ville ou de la région /province). C’est clair, non ? pic.twitter.com/8iqtxtissY

— Martial Bild (@BildMartial) June 19, 2025

Les préfets et les tribunaux font ici leur boulot : rappeler que la mairie n’est pas un organe de propagande étrangère. Ce n’est pas une cour de récré pour ego politiciens frustrés de ne pas siéger au Quai d’Orsay. Si vous voulez faire de la géopolitique, changez de métier. Parce que pendant ce temps, dans vos villes, les gens attendent que vous fassiez le vôtre.

IMPORTANT - À lire

Vous voulez aller plus loin que les postures symboliques et comprendre les vrais enjeux géopolitiques qui se cachent derrière l'actualité ? Notre revue papier approfondit chaque mois les grandes questions internationales, avec des analyses pointues et des éclairages inédits.

De la guerre des drapeaux dans les mairies aux derniers soubresauts du conflit israélo-palestinien, plongez dans les coulisses de la diplomatie et de la géopolitique. Abonnez-vous à notre revue et recevez chaque mois une dose d'analyse pour décrypter le monde qui vous entoure.

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