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Les gouvernements empêchent-ils les gens d’avoir autant d’enfants qu’ils le voudraient?

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Le nouveau rapport de l’UNFPA (Fonds des Nations-Unies pour la Population) brise timidement des tabous. Alors que les Nations-Unies étaient focalisées, depuis des années, dans une approche mondialiste, sur les « droits reproductifs » – accompagnant les gouvernements américains démocrates dans leur lutte pour la diffusion du droit à l’avortement à travers le monde – la perspective change doucement. L’UNFPA constate que les couples, à travers le monde, ne peuvent pas avoir autant d’enfants qu’ils le désireraient, en fonction d’un certain nombre de contraintes socio-économiques qui ne sont jamais discutées. Par un renversement significatif, on passe de la crainte du « trop d’enfants sur la planète » au spectre d’une planète dépeuplée. L’ONU est encore prisonnière de ses vues idéologiques sur la « planification » de la démographie mais elle laisse au moins entendre un autre son de cloche

On se demande souvent à quoi sert l’ONU. Elle est régulièrement menacée par les Etats-Unis (quand il y a un gouvernement républicain au pouvoir) de perdre ses financements. Quand elle n’est pas accusée par l’Etat d’Israël d’être complice du Hamas à Gaza….

De mon point de vue, la critique la plus grave à adresser à l’organisation internationale concerne sa perméabilité structurelle au globalisme/mondialisme des gouvernements démocrates. En particulier, sous le motif de soulager des populations pauvres, l’ONU s’est largement fait le fourrier du malthusianisme et de l’eugénisme des gouvernements américains, comme le Père Michel Schooyans (1930-2022) , l’un des plus brillants Jésuites du XXème siècle, l’a montré dans plusieurs ouvrages.

Un rapport qui change de perspectives

Cela n’en rend que plus intéressant la publication du nouveau rapport de l’UNFPA, qui témoigne d’un changement possible d’état d’esprit à l’échelle mondiale.

Une enquête de l’UNFPA, menée dans 14 pays abritant au total environ 37 % de la population mondiale, montre qu’une proportion alarmante d’adultes, hommes et femmes confondus,
se trouvent dans l’incapacité de réaliser leurs intentions en matière de fécondité.

Environ 20 % des personnes adultes en âge de procréer pensent qu’elles ne pourront pas avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent.

39 % indiquent que les contraintes financières ont entravé ou risquent d’entraver leur capacité à atteindre leur taille de famille idéale.

Environ 1 sur 5 explique que la peur de l’avenir (changement climatique, dégradation
de l’environnement, guerres, pandémies, etc.) l’inciterait ou l’a incitée à avoir moins d’enfants qu’elle l’aurait souhaité.

Il y a vraiment une crise de la fécondité mondiale liée à la décision humaine:

L’UNFPA a interrogé 14 000 personnes dans 14 pays sur leurs intentions en matière de fertilité. Une personne sur cinq a déclaré ne pas avoir eu ou ne pas prévoir d’avoir le nombre d’enfants souhaité.

Les pays étudiés – Corée du Sud, Thaïlande, Italie, Hongrie, Allemagne, Suède, Brésil, Mexique, États-Unis, Inde, Indonésie, Maroc, Afrique du Sud et Nigeria – représentent un tiers de la population mondiale.

Il s’agit d’un mélange de pays à faible, moyen et haut revenu, ainsi que de pays à faible et forte fécondité. L’UNFPA a interrogé des jeunes adultes et des personnes ayant dépassé l’âge de procréer.

« Le monde a entamé un déclin sans précédent des taux de fécondité », déclare le Dr Natalia Kanem, directrice de l’UNFPA.

« La plupart des personnes interrogées souhaitent avoir deux enfants ou plus. Les taux de fécondité baissent en grande partie parce que beaucoup se sentent incapables de fonder la famille qu’ils souhaitent. Et c’est là que réside la véritable crise », ajoute-t-elle.

Mauvaises réponses à de bonnes questions

La proposition de solutions reste bien entendu prisonnière des préjugés courants dans la bureaucratie des organisations internationales. La seule parade proposée est celle d’une « planification au service des familles ». Alors qu’il s’agirait de restreindre le champ d’intervention des gouvernements et des bureaucraties supranationales qui ont imposé une vision idéologique, de gauche, des « droits reproductifs », favorisant un individualisme exacerbé et un terrible égoïsme générationnel.

L’ONU elle-même ne se remet pas en cause, avec sa vision d’une « gouvernance mondiale » des droits reproductifs. Elle ne fait pas le lien entre son action anxiogène sur le « changement climatique » et ce qu’elle constate de la peur de l’avenir, qui détourne en partie d’avoir des enfants.

Il faudrait aussi être capable de mettre en cause les idéologies successives d’inspiration occidentale qui ont de facto traumatisé des sociétés entières: conséquences du fascisme populationniste, qui a servi de repoussoir pour plusieurs générations en Europe; bilan terrible du communisme en Eurasie; emprise malthusienne des politiques occidentales sur beaucoup de populations du monde etc….

Mais laissons le bénéfice du doute au rapport, qui finit en disant qu’il faut écouter les aspirations des jeunes. Le ton change un peu. Et dans la bonne direction.

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