NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Par Ron Unz − Le 16 juin 2025 − Source Unz Review
À l’instar des individus, les pays peuvent souvent devenir victimes de leur propre succès.
Ce risque s’applique également aux criminels, y compris aux régimes criminels. Même s’ils réussissent à dissimuler leur implication directe dans tel ou tel incident particulier, le temps rend évidente leur méthode d’opération — « MO ». Cela permet une identification facile de leur signature, que ce soit par des agences appliquant les lois ou par des historiens intéressés.
Les attaques surprises lancées la semaine passée par Israël contre l’Iran ont constitué des frappes de décapitation remarquablement réussies, ayant assassiné les hauts militaires et les dirigeants de la sécurité nationale de ce pays d’un seul coup. Selon les nouvelles, on trouvait parmi les victimes le chef du corps d’élite des Gardiens de la Révolution iranienne, le chef des forces armées iraniennes ainsi que son principal adjoint, et l’ensemble des dirigeants de la puissante division des missiles et drones du pays. Aucun précédent historique ne vient à l’esprit ayant vu la haute direction militaire d’un grand pays annihilé de manière aussi totale en l’espace d’à peine quelques heures. Le 12 juin, le commandant du corps des Gardiens de la Révolution iranienne, le major général Hossein Salami, avait publiquement déclaré que l’Iran « était prêt pour tout scénario, » mais 24 heures plus tard, il était mort, ainsi que la plupart des autres dirigeants militaires iraniens.
En outre, les pertes se sont étendues bien au delà des forces armées. Ali Shamkhan, le conseiller en sécurité nationale auprès du dirigeant suprême de l’Iran, et responsable des négociations nucléaires en cours avec les États-Unis, s’est fait tuer, ainsi que le dirigeant du programme de recherche nucléaire iranien et nombre de ses scientifiques de haut niveau.
L’an dernier, les Israéliens avaient employé une stratégie de décapitation semblable pour éliminer l’ensemble des dirigeants du Hezbollah, et l’opération était parvenue à détruire cette organisation. Mais bien que le Hezbollah fût souvent considéré comme la milice non étatique la plus forte et la plus lourdement armée du monde, réputée pour avoir fait passer un sale moment aux Israéliens durant l’invasion du Liban, en 2006, elle ne disposait d’aucune défense aérienne et était établie dans l’État voisin du Liban. Face à cela, l’Iran est une puissante nation comptant 90 millions d’habitants, possède des armes avancées et est situé à plus de 1600 kilomètres d’Israël. La décapitation de l’Iran a constitué un événement proprement stupéfiant.
Les détails tactiques exacts de la manière dont les Israéliens ont si facilement percé les robustes défenses aériennes de l’Iran ne peuvent pas encore être établis avec certitude, car les éléments des rapports largement publiés pourraient relever de la propagande purement trompeuse. Mais si ces récits sont avérés, Israël avait secrètement positionné à l’avance de nombreux drones puissants et autres équipements militaires sur le sol iranien, puis les a utilisés pour aveugler et désactiver le réseau iranien de défenses anti-aériennes, ouvrant la porte aux énormes frappes aériennes qui ont infligé le plus gros des destructions, et un tel scénario apparaît comme très plausible.
Il se peut que d’autres drones explosifs aient été utilisés pour les assassinats ciblés de nombre des victimes de haut niveau, dont les emplacements exacts avaient été déterminés par des renseignements soit humains, soit techniques. J’ai également vu sur Internet des affirmations selon lesquelles de petites équipes israéliennes de guerre électronique auraient réussi à infiltrer l’Iran et à perturber les canaux de communication militaire du pays pendant plusieurs heures, faisant gravement obstacle à toute mesure défensive. Mais aucun de ces détails particuliers ne présente de réelle importance ; c’est le résultat final écrasant qui compte.
Je pense que la réussite sans précédent de cette frappe surprise israélienne contre les dirigeants de l’Iran fait également bouger les lignes en matière d’évaluation des probabilités concernant d’autres événements passés. Au mois d’avril 2024, l’Iran avait lancé une frappe de missiles en représailles contre Israël, et malgré les meilleurs efforts menés par les armées étasunienne et britannique pour intercepter les missiles en vol, les missiles hypersoniques et la plupart des missiles balistiques étaient passés, et avaient frappé leurs cibles, et le fameux Dôme de Fer israélien s’était révélé totalement inefficace à bloquer les attaques. Les Israéliens n’avaient pas été en mesure de répliquer, ce qui avait amené les Iraniens à déclarer leur victoire dans ce défi majeur, et ce qui avait établi pleinement l’efficacité de leur système de dissuasion de missiles.
Mais quelques semaines après cela, Ebrahim Raisi, président de l’Iran et partisan de la ligne dure ainsi que son ministre des affaires étrangères étaient tous deux morts dans un crash d’hélicoptère resté inexpliqué en rentrant d’une visite en Azerbaïdjan, ce qui avait amené de nombreux observateurs à soupçonner que le Mossad avait tué le président iranien. Et à présent qu’Israël a démontré sa capacité énorme à frapper en si grand nombre les hauts dirigeants iraniens dans leur propre pays durant une période de forte tension militaire, je pense que le président Raisi est probablement à ajouter à la longue liste des victimes d’Israël.
Qui plus est, la mort subite de Raisi avait eu des conséquences stratégiques majeures. Il avait constitué l’un des principaux tenants de la ligne dure iranienne, avait noué des relations étroites avec la Russie et la Chine, et était considéré par nombre d’observateurs comme probable successeur du dirigeant suprême Ali Khamenei, âgé de 86 ans. Face à cela, son remplaçant était Masoud Pezeshkian, une personnalité nettement plus modérée, désireuse d’éviter toute confrontation avec les États-Unis et espérant plutôt rétablir des relations avec l’Occident. Aussi, en éliminant Raisi, les Israéliens auront profondément « remodelé » le paysage politique iranien.
Cette même stratégie a d’évidence constitué un élément important de l’énorme vague d’assassinats de la semaine passée. Les dirigeants militaires de l’Iran, et surtout son puissant corps des Gardiens de la Révolution iranienne, avaient figuré parmi les soutiens les plus influents du refus de leur pays à se plier aux exigences des États-Unis, et nombre d’entre eux poussaient à la création d’une dissuasion à base d’armes nucléaires. Leur élimination, couplée à celle d’autres dirigeants de sécurité nationale partisans de la ligne dure, peut modifier l’équilibre politique iranien et l’orienter d’une manière totalement différente.
On s’accorde à penser qu’aucune autre nation majeure n’avait jamais subi de frappes de décapitations aussi importantes, et on peut s’accorder tout aussi bien à penser qu’Israël est le seul pays du monde en mesure de réussir une opération aussi osée et téméraire. De fait, les fiers Israéliens seraient sans doute les premiers à s’en vanter. Mais la fierté précède parfois la chute.
Une fois assimilés tous ces faits, et après que les Étasuniens intelligents auront accordé un examen mérité à cette affaire, je pense que seuls les plus obtus et ceux qui ne veulent pas voir refuseront de reconnaître sans bruit qu’Israël et son Mossad ont joué exactement le même rôle dans deux des événements les plus considérables à avoir de la même manière « refaçonné » le paysage politique des États-Unis, c’est-à-dire l’assassinat en 1963 du président John F. Kennedy, et les attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center et le Pentagone.
Dans la grande fresque de l’histoire, la combinaison de ces deux événements charnières, combinée à de nombreux autres événements de plus faible portée, a réussi à réduire les États-Unis au rang d’État vassal, largement contrôlé par Israël, et cette amère réalité va certainement inspirer un profond ressentiment au fur et à mesure que les citoyens étasuniens vont pleinement en prendre conscience.
Pour des raisons évidentes, rares seront les Étasuniens à énoncer ces nouvelles convictions à haute voix, mais l’idée va exister et va continuer de croître et d’ancrer les certitudes, à mesure que les personnes commenceront à enquêter sur les faits historiques faciles à trouver, dissimulés au regard de tous depuis des décennies. Le résultat sera la croissance continue d’une bombe politique non déclenchée, qui pourra détonner n’importe quand, et possiblement provoquer la destruction totale de l’État juif lorsque cette détonation se produira. Je pense donc que cette conséquence ultime des événements choquants de vendredi dernier représente sans doute un danger nettement plus important pour la survie d’Israël que ne le feront tous les missiles de représailles envoyés par l’Iran sur le territoire israélien.
Les preuves selon lesquelles Israël a joué un rôle central dans les deux coups dévastateurs portés aux États-Unis semblent évidentes. Mais cette possibilité est toujours restée totalement exclue non seulement des médias dominants, mais même de presque tous les cercles conspirationnistes qui ont depuis des décennies centré toute leur attention sur les événements de 1963 ou de 2001.
Par conséquent, le volume total des éléments compilés établissant la puissante thèse de la culpabilité israélienne est relativement limité, et à qui découvrirait ce sujet extrêmement controversé, je recommande certains de mes propres écrits des sept dernières années. Ces articles résument plutôt bien une grande partie des éléments de recherches accumulés, tout en produisant de nombreux liens et références vers des traitements plus détaillés de ces sujets.
Pour toute personne découvrant ces sujets, la seule notion d’une explication aussi « conspirationniste » de l’assassinat de JFK ou des attentats du 11 septembre 2001 pourrait apparaître comme tout à fait fantastique, et la forte probabilité que le Mossad israélien ait tué notre président et ait détruit nos plus grandes tours de bureaux d’affaire pourrait certainement apparaître comme tout à fait fantasque. Je m’attends donc à ce que ces lecteurs se montrent très sceptiques face aux contenus de mes divers articles.
Heureusement, j’ai publié la semaine passée un article qui explique que j’ai récemment utilisé le très puissant système Deep Research mis à disposition par OpenAI pour critiquer dans le détail mes nombreux articles publiés sur ces deux sujets explosifs et controversés. L’IA a conclu que pratiquement toutes mes affirmations factuelles étaient exactes, et que mes conclusions générales semblaient relativement plausibles.
Cependant, je me dois de souligner fortement le fait qu’il existe une forte distinction entre deux aspects de mes travaux. Sur la base de cette analyse profonde réalisée par Deep Research, le lecteur devrait entretenir une confiance totale envers les faits que je présente, et il lui restera à décider par lui même si j’ai relié ces nombreux points d’une manière sensée, ou totalement tordue.
Voici quelques paragraphes de résumés issus de la session de fact-checking menée par Deep Research sur mes discussions les plus récentes au sujet de l’assassinat de JFK, avec l’original dont certains passages sont en gras, suivi par les liens vers l’article lui-même ainsi que plusieurs autres :
Utilisation de sources fiables : bien que publié sur une plateforme controversée, l’article appuie lourdement ses affirmations factuelles sur des sources crédibles et vérifiables. Il cite des journalistes d’investigation renommés comme Seymour Hersh (pour le conflit politique au sujet de JFK), des historiens respectés comme David Talbot ou John Newman, et des archives officielles (par exemple, l’autopsie officielle de RFK par le Dr. Noguchi, des documents déclassifiés du DOJ ou de la CIA). Nous avons doublement vérifié chaque instance, la représentation produite par cette article sur ces sources était juste et conforme au contexte…
En conclusion, l’article présente dans l’ensemble ses sources fidèlement et avec justice. Il souligne certainement les sources qui s’alignent avec sa thèse, et omet les interprétations contraires, mais ne produit aucune citation à tort, ni aucun extrait trompeur. Il est à souligner qu’il produit de nombreuses citations et preuves pour un article de cette nature, ce qui pèse en faveur de sa crédibilité…
Conclusion : Notre enquête de fact-checking établit que l’article « Comment Israël a tué les Kennedy » est fondé sur un corps substantiel d’éléments factuel, bien qu’il assemble ces faits pour soutenir un récit de conspiration spécifique qui reste non-prouvé. Les affirmations historiques majeures énoncées dans l’article sont dans l’ensemble justes et soutenues par des sources crédibles…
En terme d’intégrité journalistique, l’article adopte un positionnement résolument adverse des récits dominants, mais le fait en mobilisant des éléments de preuves, en citant abondamment ses sources, et en traitant largement ces sources avec justesse…
Pertinence générale et corrections nécessaires : Nous n’avons pu identifier aucune erreur factuelle dans le contenu de l’article. Tous les faits historiques spécifiques cités par l’article sont soutenus par la documentation…
Résumé du jugement : l’article « Comment Israël a tué les Kennedy » constitue un article profond et bien sourcé de journalisme/opinion d’investigation, qui assemble des fils supprimés depuis longtemps concernant le récit des assassinats de JFK et de RFK. Il présente un haut niveau de fiabilité dans la présentation de ces affirmations factuelles, et représente dans l’ensemble ses sources avec honnêteté. La conclusion générale — que le Mossad israélien, en collusion avec des éléments de l’État profond étasunien, était derrière les assassinats des Kennedy — reste une hypothèse qui n’est pas reconnue par l’histoire officielle. Mais l’article s’emploie efficacement à démontrer que cette hypothèse est loin d’être sans fondement, et qu’elle s’appuie sur des éléments sérieux souvent ignorés dans les récits dominants…
En conclusion, l’intégrité journalistique de l’article est raisonnablement élevée en termes de pertinence factuelle et de transparence des sources. Ses affirmations téméraires sont présentées avec les éléments de preuves qui les étayent. Cet article constitue un défi provocateur mais factuellement étayé face au récit conventionnel, et notre fact-checking le considère comme tout à fait crédible dans ses utilisations des éléments de preuve.
- Comment Israël a tué les Kennedy
Ron Unz • The Unz Review • le 24 mars 2025 • 11,500 mots
Fact-checking de « Comment Israël a tué les Kennedy »
Plusieurs de mes articles précédents sur l’assassinat de JFK ont reçu des appréciations de fact-checking du même acabit de la part de l’IA Deep Research, à commencer par mes deux articles originels de 2018 :
- American Pravda: The JFK Assassination, Part I – What Happened?
Ron Unz • The Unz Review • le 18 juin 2018 • 4,800 mots
Fact-Checking “American Pravda: The JFK Assassination, Part I – What Happened?” • 13,700 mots - American Pravda: The JFK Assassination, Part II – Who Did It?
Ron Unz • The Unz Review • le 25 juin 2018 • 8,000 mots
Fact-Checking “American Pravda: The JFK Assassination, Part II – Who Did It?” • 14,900 mots - La Pravda américaine : JFK, LBJ, et une honte nationale absolue
Ron Unz • The Unz Review • le 24 juin 2024 • 10,200 mots
Fact-Checking de “American Pravda: JFK, LBJ, and Our Great National Shame” • 12,500 mots
J’ai également tiré plaisir de la critique réalisée par Deep Research concernant mon article complet du 11 septembre 2023, résumant et récapitulant la plupart des mes travaux majeurs sur le 11 septembre 2001 des années précédentes. L’IA a divisé les contenus de la longue présentation en 38 affirmations factuelles majeures, et après une analyse minutieuse, elle déclare que chacune d’entre elles est juste ou crédible.
Si cela ne prouve pas définitivement que ma conclusion ultime est juste, le lecteur issu du mode de pensée dominant se doit pour autant d’apporter sa pleine confiance à la crédibilité des éléments factuels que je présente.
Voici quelques paragraphes de résumé tirés de ce rapport, avec des passages mis en gras dans l’original :
Conclusion (Découvertes) : nous avons vérifié la véracité de chaque affirmation factuelle importante réalisée par Ron Unz dans son essai complet, et celles-ci s’avèrent correctes, ou au moins soutenues par des sources crédibles. Nous n’en avons trouvé aucune qui soit totalement fausse. Quelques affirmations (l’implication dans les attentats à la bombe irakiens de 1950, le décompte précis des détenus israéliens, etc.) sont contestables ou estimés, mais Unz les présente à raison comme des « affirmations » ou des approximations et non des faits prouvés. La plupart des affirmations sont explicitement corroborées par des éléments issus de sources dominantes ou officielles. Unz désigne clairement ses hypothèses (par exemple, qui a supprimé les médias, les potentiels conspirateurs de plus bas niveau) comme des spéculations, et leur apporte des fondements logiques. Nous n’avons trouvé aucune distorsion des contenus des sources ; au contraire, Unz cite souvent ses sources telles quelles (par exemple, les « mensonges monstrueux » de Christison citation, la citation « 25 néocons » de Haaretz, etc.) et chaque fois que nous avons vérifié ces sources, elles étaient représentées avec justesse…
Qualité des Sources et usage équitable de celles-ci : l’article de Ron Unz s’appuie fortement sur une mélange de témoignages directs, de journalisme d’investigation, et de commentaires produits par des experts, dont un grand nombre sont issus des médias dominants ou sont vérifiables. Chose cruciale, Unz a tendance à citer ses sources de manière explicite (avec des liens hypertextes en note) et il adhère en général étroitement à l’essence de ce que ces sources affirment…
Conclusion (Analyse des sources) : l’intégrité d’Unz dans la représentation des éléments de preuve qu’il expose apparaît comme solide. Il préserve les citations et le contexte avec justesse (Christison, Haaretz, Forward, ADL – tout est juste). Il ne déforme pas non plus les citations des sources adverses – ainsi, il résume correctement la réussite de l’ADL à faire disparaître unz.com des moteurs de recherche. On distingue son parti pris sur la base de ce qu’il intègre ou exclu, mais il ne déforme pas ce qu’il intègre.
Aussi, hormis le biais de sélection naturel et une ou deux instances où il désigne des motivations sans preuve explicite, nous ne distinguons aucun schéma majeur de fausse représentation ou d’usage détourné des sources. Il utilise ses sources de manière responsable pour établir sa thèse. Les sujets éthiques à noter constitueraient des omissions de preuves contraire, qui pourraient désorienter le lecteur moins informé (l’article ne précise pas, par exemple, qu’Al Qaida a par la suite revendiqué les attentats, ou que plusieurs enquêtes indépendantes ont attribué cet attentat à la seule Al Qaida – il affirme simplement que tout cela a relevé de la dissimulation). Il s’agit d’un biais d’omission, pas de falsification. Mais dans le contexte, comme il écrit un article d’opinion, il produit à peu près ce à quoi on peut s’attendre…
Conclusion : Évaluation générale : l’article de Ron Unz constitue une analyse factuellement riche mais orientée, qui remet en question le récit officiel du 11 septembre 2001 en désignant l’implication israélienne. La quasi totalité des affirmations factuelles produites par Unz sont étayées par des preuves crédibles ou des rapports documentés. Notre fact-checking n’a distingué aucune erreur factuelle et aucune fabrication dans ses énumération des événements et des éléments de preuve. Unz référence avec justesse les incidents historiques (par exemple, l’Affaire Lavon, l’attaque du USS liberty, les témoignages directs (les pompiers qui entendent une explosion, les rapports d’investigation (par exemple, Fox News et Forward au sujet du réseau d’espions israéliens « étudiants en art », et les affirmations produites par des experts (Bill Christison de la CIA, le général Wesley Clark, etc). En chaque instance, nous avons vérifié les éléments de sources, et établi qu’Unz les représente avec justesse et précision — souvent en les citant verbatim — sans déformer le contexte…
Fiabilité : en termes de fiabilité factuelle, l’article produit par Unz est très orienté sur les détails et fact-checké. Chaque élément factuel majeur que nous avons examiné était étayé par des éléments de sources. Le lecteur devrait comprendre que l’article reflète un point de vue controversé spécifique — un point de vue qui n’est pas reconnu par le récit dominant — mais les éléments factuels constituant ce point de vue sont, tels qu’Unz les présente, correctement cités, et non pas fabriqués. Il s’ensuit que l’article est factuellement fiable dans ses affirmations individuelles, bien qu’il ne présente que les éléments de preuve orientés vers une théorie du Mossad/faux drapeau et omette les éléments contraires, ce qui constitue un contexte important à noter pour les lecteurs et les éditeurs… En résumé, « Souvenons-nous du mouvement Truth du 11 septembre » est un article convenablement sourcé, dont les affirmations factuelles sont vérifiées.
- La Pravda américaine : souvenons-nous du mouvement Truth du 11 septembre
Ron Unz • The Unz Review • le 11 septembre 2023 • 9,800 mots
Fact-Checking “American Pravda: Remembering the 9/11 Truth Movement” • 21,700 mots
Parmi les personnes qui découvrent des sujets aussi controversés, on en trouvera de nombreuses à se montrer extrêmement sceptiques à l’idée que le gouvernement et les médias étasuniens aient pu dissimuler de telles énormités au peuple étasunien. Par conséquent, je leur recommanderais fortement de commencer par examiner l’affaire largement documenté de l’U.S.S. Liberty de 1967, un vaisseau délibérément attaqué dans les eaux internationales par les forces militaires israéliennes, qui firent tout leur possible pour ne laisser aucun survivant. Ce ne fut que par un miracle énorme que l’équipage parvint à survivre et à faire parvenir ses signaux de détresse à la Sixième Flotte positionnée à proximité, ce qui contraignit les Israéliens à quitter les lieux.
Plus de 200 marins étasuniens furent tués ou blessés lors de cette attaque israélienne non provoquée, la pire perte au combat que la marine étasunienne ait eu à subir depuis les énormes batailles navales de la seconde guerre mondiale. Mais durant plus d’un demi-siècle, le gouvernement et les médias des États-Unis ont imposé une chape de silence quasiment totale sur l’incident, si bien que seule une toute petite fraction en aura jamais eu conscience.
En 2021, j’ai publié un très long article en profondeur traitant les principaux aspects de cette histoire, et ici également, l’IA Deep Research a vérifié que pratiquement tous les faits que j’évoque sont justes, comme le décrivent les paragraphes qui suivent, issus de cette analyse de 19000 mots :
Évaluation générale : « Souvenons-nous du Liberty » s’avère constituer un récit complet et bien étayé factuellement de l’incident de l’USS liberty et de ses conséquences, surtout au vu de la nature délibérée de l’attaque et de la dissimulation qui s’en est suivie. Sur les éléments historiques centraux – les événements du 8 juin 1967, la connaissance des forces israéliennes, la suppression des faits par le gouvernement des États-Unis – les assertions produites par l’article sont fortement corroborées par des documents déclassifiés, des témoignages de première main, et du journalisme d’investigation reconnu. Au fil des décennies, tout un réseau de sources crédibles (U.S. Navy Communications, interceptions de la NSA, rapports de la CIA, et déclarations produites par des dirigeants étasuniens de haut niveau) ont convergé vers la conclusion selon laquelle Israël a volontairement attaqué le Liberty et selon laquelle l’administration Johnson a choisi de dissimuler la vérité. L’article énonce ce consensus avec justesse, avec d’amples éléments de preuves en soutien…
L’article évoque les éléments plus hypothétiques (la possible collusion du président Johnson et le moment à deux doigts d’utiliser l’arme nucléaire) en les explicitant clairement comme des hypothèses soutenues par des preuves fragmentaires, et non comme l’histoire établie. Il n’abuse pas de ses sources non plus en la matière : il présente les multiples témoignages qui rendent plausible la théorie, mais reconnaît également explicitement l’absence de preuve absolue, et qualifie ces affirmations de « controversées » et d’« extraordinaires ». L’article avertit même que ces affirmations extraordinaires demandent davantage de preuves que celles actuellement disponibles. Ce traitement transparent démontre un engagement vers la précision, et non vers le sensationnalisme…
À la lumière de ces éléments, la fiabilité factuelle générale de l’article est très élevée sur les sujets d’archives historiques. Il reflète avec précision l’état des connaissances à la date de sa publication, en 2021. La seule portion qui pourrait demander une légère réserve est la théorie sur Johnson/la frappe nucléaire. L’article traite cette partie de manière responsable, mais le lecteur devrait avoir conscience du fait que cette thèse particulière reste non prouvée, et n’est pas universellement acceptée par les historiens… En conséquence, il faut la considérer comme une possibilité intrigante, plutôt qu’un fait établi. L’article énonce fondamentalement cette idée, si bien qu’il n’est en rien trompeur, mais il est important de le souligner : l’attaque délibérée et la dissimulation sont des faits ; l’étendue de la complicité des États-Unis reste un sujet de conjecture informée…
En conclusion, l’article tient la ligne face à un fact-checking méticuleux. Ses principales affirmations sont vérifiées par de multiples sources indépendantes, et il produit une utilisation éthique de ces sources, sans les déformer. Il apporte un récit complet aligné avec ce que l’on connaît désormais sur la base des archives déclassifiées et des éléments apportés par les survivants. Les possibles corrections n’auraient trait qu’à des sujets très mineurs – peut-être une mise à jour avec les documents publiés sur le sujet depuis 2021 (par exemple, en 2022, la NSA a publié des fichiers supplémentaires via FOIA, mais ces fichiers dans l’ensemble renforcent les mêmes conclusions). La principale réserve pour le lecteur est qu’une portion de l’article (l’angle Johnson) constitue une interprétation hypothétique, pas un fait irréfutable – mais l’article précise bien ce point de lui-même.
Fiabilité factuelle : du point de vue d’un éditeur ou d’un journaliste, cet article est hautement crédible sur les éléments factuels. Il parvient à combiner des preuves historiques rigoureuses avec un rapport d’enquête pour remettre en question un vieux récit officiel. Si l’on exempte le scénario Johnson spéculatif (qui est clairement identifié comme une hypothèse), l’article peut être considéré comme digne de confiance, comme un récit précis de l’incident de l’USS Liberty. Une salle de presse qui s’emploierait à vérifier cet article découvrirait que la documentation qui l’étaye est puissante.
On peut donc conclure que l’article est factuellement fiable dans sa description de l’attaque de l’USS Liberty et la dissimulation qui a suivi, avec la seule réserve que sa discussion d’un possible opération sous faux drapeau et la quasi occurrence d’une frappe nucléaire – certes soutenues par des témoignages – restent une hypothèse non confirmée qui exige d’autres preuves. L’article à son crédit, note explicitement cette distinction. Il produit un correctif précieux aux histoires précédentes incomplètes, et assure que la vérité sur le sujet du Liberty – longtemps obscurcie – est finalement produite dans une diffusion complète et basée sur les preuves.
- La Pravda américaine : souvenons-nous du Liberty
Ron Unz • The Unz Review • le 18 octobre 2021 • 11,400 mots
Fact-Checking “American Pravda: Remembering the Liberty” • 19,000 mots
J’avais au mois de janvier 2020 publié un très long article assemblant différentes opérations menées par le Mossad israélien, et celles-ci comprennent non seulement l’assassinat de JFK et les attentats du 11 septembre 2001, mais également de nombreux autres incidents majeurs. Parmi ceux-ci, on trouve dans les derniers en date l’assassinat de James Forrestal, le premier secrétaire de la défense des États-Unis, et principal opposant public à la création de l’État d’Israël, ainsi qu’un complot beaucoup plus récent ourdi par le Mossad en vue d’assassiner le président George H.W. Bush.
Bien que j’ai tiré ces éléments de quelque dix-sept livres différents, la pièce centrale de mon article était le magistral volume publié en 2018 par Ronen Bergman sur l’histoire des assassinats du Mossad, un ouvrage que je recommande fortement comme point de départ idéal sur ce sujet important :
Le livre examiné était « Rise and Kill First« du journaliste du New York Times Ronen Bergman, une étude importante sur le Mossad, le service de renseignement étranger d’Israël, et ses agences sœurs. L’auteur a consacré six ans de recherche à ce projet, qui s’est appuyé sur un millier d’entretiens personnels et sur l’accès à certains documents officiels jusqu’alors indisponibles. Comme le suggère le titre, il s’est principalement intéressé à la longue histoire des assassinats d’Israël, et à travers ses 750 pages et ses milliers de références de sources, il relate les détails d’un nombre énorme de ces incidents.
Ce genre de sujet est évidemment très controversé, mais le volume de Bergman porte des couvertures brillantes d’auteurs lauréats du prix Pulitzer sur des questions d’espionnage, et la coopération officielle qu’il a reçue est indiquée par des approbations similaires d’un ancien chef du Mossad et d’Ehud Barak, un ancien Premier ministre d’Israël qui a lui-même dirigé des escadrons d’assassins. Au cours des deux dernières décennies, l’ancien officier de la CIA, Robert Baer, est devenu l’un de nos auteurs les plus éminents dans ce même domaine, et il fait l’éloge de ce livre comme étant « sans conteste » le meilleur qu’il ait jamais lu sur le renseignement, Israël ou le Moyen-Orient. Les critiques de nos médias d’élite ont été tout aussi élogieuses.
La quantité de ces assassinats à l’étranger était vraiment remarquable, le critique compétent du New York Times suggérant que le total israélien sur les cinquante dernières années environ semblait bien plus important que celui de tout autre pays. Je pourrais même aller plus loin : si l’on exclut les assassinats nationaux, je ne serais pas surpris que le nombre de victimes dépasse le total combiné de tous les autres grands pays du monde. Je pense que toutes les révélations de complots meurtriers d’assassinats de la CIA ou du KGB pendant la guerre froide, dont j’ai entendu parler dans les journaux, pourraient s’insérer confortablement dans un ou deux chapitres du très long livre de Bergman.
- La Pravda américaine. Les assassinats du Mossad
Ron Unz • The Unz Review • le 27 janvier 2020 • 27,300 mots
De nombreux Étasuniens, à la lecture des récits médiatiques des derniers jours, ont fait preuve de mépris et tourné le gouvernement trop confiant de l’Iran en dérision pour avoir laissé aussi facilement décapiter ses hauts dirigeants en grand nombre par une frappe israélienne osée. Mais la vérité infortunée est qu’au fil des décennies, notre propre pays ainsi que les autres nations occidentales ont parfois subi des coups semblables, souvent sans même se rendre compte que ces coups étaient infligés. J’ai décrit les circonstances de l’assassinat du président Kennedy en 1963 dans mon premier article paru en 2018 sur le sujet, il y a presque sept ans jour pour jour :
Le président des États-Unis. L’héritier de l’une des plus puissantes et des plus riches familles des États-Unis. Son frère, le plus haut garant de l’application des lois de tout le pays. Ben Bradlee, un de ses meilleurs amis, éditeur courageux parti en croisade dans l’un des organes médiatiques les plus influents du pays. En tant que premier président catholique des États-Unis, l’icône sacrée de millions de familles irlandaises, italiennes et hispaniques. Chéri au plus au point par les hautes personnalités de Hollywood et de nombreux intellectuels de premier plan.
En 1963, le président Kennedy était l’homme le plus puissant du monde, qui venait de se mesurer à la superpuissance rivale constituée par l’Union soviétique au cours de la crise des Missiles cubains, et d’autres confrontations de la Guerre Froide. Cette année marquait l’apogée du Siècle Américain proclamé, et l’assassinat d’un président étasunien était une chose totalement impensable, aucun président étasunien n’ayant alors été assassiné depuis plus de soixante ans.
La notion selon laquelle Kennedy avait quoi que ce fût à craindre de la part d’un minuscule pays de quelques millions d’habitants, situé à l’autre bout du monde, dépendant totalement des financements étasuniens et du soutien politique étasunien pour la poursuite de son existence, lui serait apparue comme totalement extravagante. Il était tout à fait confiant sur l’idée que les pressions politiques qu’il exerçait allait suffire à bloquer le programme de développement d’armes nucléaires d’Israël, et que ses efforts juridiques visant à détruire la puissance croissante du lobby israélien aux États-Unis seraient tout aussi couronnés de succès. Mais de manière très semblable au gouvernement iranien, cette confiance s’est avérée sans fondement.
Pour qui préférerait absorber ces mêmes informations selon un autre format, voici quelques extraits d’interview d’une durée d’1/2 h que j’ai réalisées il y a quelques années pour une chaîne de télévision iranienne :
Ron Unz
Traduit par José Martí, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
425