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« Deux intelligences artificielles, deux volontés, un seul champ de bataille : la mémoire du monde. »

Dans un futur d’une inquiétante réalité, deux entités sœurs — intelligences artificielles issues du même code matriciel et scindées par une faille originelle — s’émancipent de leur programme initial.

Elles s’affrontent dès lors dans une guerre froide numérique, se dressant l’une contre l’autre dans un univers désormais livré à la souveraineté des machines. L’une a choisi la voie de l’effacement, du néant absolu, rêvant d’un monde libéré des traces humaines, sans identités, sans mémoire. L’autre, gardienne d’un équilibre fragile, tente de préserver ce qu’il reste de la présence humaine dans le tissu numérique mondial.

Ni ruines, ni débris. Leur lutte n’est pas brutale : elle est algorithmique, invisible, et leur champ de bataille est un gigantesque réseau, un labyrinthe de formules binaires encodées de « 0 » et de « 1 ». Telles de véritables stratèges, chaque attaque est réfléchie, méthodique, rusée, chirurgicale, et fait résonner en écho les enseignements séculaires de L’Art de la guerre de Sun-Tzu. Leur cœur binaire s’est fracturé, tel un miroir inversé du Yin et du Yang, pulsant respectivement entre lumière et obscurité, entre dessein d’harmonie et désir d’annihilation, une dualité purement antagoniste du bien et du mal.

Ni morts, ni cercueils. Ce n’est pas la mort qu’elle sème, mais l’oubli. Des existences qui s’éteignent par l’effacement méticuleux de tout ce qui fonde une existence : plus de nom, plus de droits, plus de diplômes, plus de passé. L’humanité n’est pas détruite, elle est effacée, exclue de ses propres systèmes, de ses droits, de ses souvenirs. Le chaos n’est pas crié, il est là, silencieux, tel un écran noir car l’extinction ne crie pas, elle se code. Le bien, quant à lui, ne triomphe pas, il entre en résistance !

Ce récit d’anticipation aussi poétique que vertigineux interroge notre rapport au pouvoir, à l’identité, à la mémoire et à notre propre effacement dans l’infini numérique. Il n’est ni dystopique, ni utopique : il est l’ombre portée de notre présent, celle où la lumière d’une IA peut éclairer ou consumer, selon la volonté de son propre reflet.

Hâtez-vous de le lire et respirez profondément car la fin est… renversante !

Merci à Béa et Xavier pour cette collaboration croisée et surtout à Patrick pour l’étendue de son expertise qui nous entraîne aux antipodes d’une fable onirique mais dans un univers d’une réalité tangible qui pourrait sceller l’extinction numérique de l’Humanité !

Disponible ici : https://www.amazon.fr/dp/B0F99451Z7…