Language

         

 Publicité par Adpathway

Les destructions causées par l’Iran en Israël sont impossibles à cacher

2 week_ago 31

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

La poussière du conflit entre Israël et l’Iran commence à retomber. Et l’étendue des destructions causées par les frappes de missiles iraniens en Israël est impossible à cacher. Le plus évident, pour la société, ce sont les bâtiments universitaires. Mais la censure militaire n’est pas en mesure d’arrêter les informations sur d’autres destructions. Et puis il y a eu des coupures d’électricité à travers tout le pays et des rationnements d’essence après les frappes sur Haïfa. Israël, avec ses 20 000 km², ses bâtiments militaires au milieu des villes et son petit nombre de points d’appui logistiques est bien entendu bien plus facilement scrutable que l’Iran et ses 1,6 millions de kilomètres carrés. Il se peut que l’on sous-estime les destructions subies par l’Iran; en revanche, les points frappés en Israël sont identifiables et plus nombreux que ce qu’avaient pensé un certain nombre d’analystes.

Destructions à l’Institut Weizmann, cliché Haaretz.

Depuis le 7 octobre 2023, j’aime lire Haaretz, le grand journal de centre-gauche israélien. On y dispose d’une information bien plus critique pour le gouvernement Netanyahou que ce qu’offrent les médias établis d’Europe ou d’Amérique du Nord.

Je voudrais donc commencer par les informations données par Haaretz sur la destruction de bâtiments universitaires.

Les Israéliens ont découvert la vulnérabilité de leurs universités et centres de recherche

Comme le rappelle le journal israélien, les quatre universités du pays (Technion à Haïfa, Université hébraïque de Jérusalem, Université de Tel-Aviv, Université Ben-Gourion à Beer-Sheva), sont plus anciennes que l’Etat d’Israël. On comprend donc le choc d’une société fière des performance de ses chercheurs et de la qualité de ses formations:

Même avant la guerre avec l’Iran, les universités et les instituts de recherche israéliens traversaient leurs deux années les plus difficiles. Des centaines d’enseignants et d’étudiants ont été tués ou blessés à Gaza, tandis que des dizaines de milliers d’autres ont été détournés de leurs études et de leurs recherches par leur service militaire ou ont été contraints de quitter leurs foyers situés près de Gaza ou de la frontière libanaise.

À cela se sont ajoutées les mesures prises par le gouvernement pour restreindre la liberté académique, puis la guerre de 12 jours avec l’Iran, qui a porté la situation à un niveau sans précédent.

« Pour la première fois, nous avons été véritablement pris pour cible », déclare le président de l’Association des recteurs d’université, le professeur Daniel Chamovitz.

Cela a commencé par un tir direct sur l’Institut Weizmann des sciences à Rehovot, au sud-est de Tel-Aviv, et s’est poursuivi par deux frappes sur l’université Ben Gourion du Néguev, dans le sud. Il y a une semaine, des missiles iraniens ont endommagé l’université de Tel-Aviv et, pendant la guerre, Téhéran a lancé un avertissement suggérant qu’il visait le Technion.

« On voit bien que les Iraniens placent l’enseignement supérieur et la recherche israélienne au centre de leur carte de lancement », explique M. Chamovitz, qui est également président de l’université Ben Gourion du Néguev.

Quarante à quarante-cinq laboratoires répartis dans plusieurs bâtiments ont été détruits à l’Institut Weizmann, et vingt autres ont été endommagés. Les ondes de choc ont endommagé environ quarante bâtiments sur l’ensemble du campus. À Be’er Sheva, le missile qui a frappé le centre médical Soroka a également gravement endommagé l’université Ben Gourion et son centre sportif situés à proximité.

« Toute la faculté de médecine a été endommagée ; nous ne savons pas comment nous allons pouvoir reprendre les cours. Six laboratoires ont été complètement détruits », explique M. Chamovitz. « Les ondes de choc ont atteint le campus de l’autre côté de la rue et endommagé 30 des 60 bâtiments. Quarante-deux membres du personnel enseignant et étudiants ont été évacués d’un des immeubles d’habitation touchés à côté de l’université. »

Tout est sauvegardé électroniquement, mais nous n’aurions jamais imaginé avoir besoin d’une sauvegarde pour des matériaux biologiques tels que des bactéries, des tissus et des échantillons d’ADN en cas de destruction d’un bâtiment.

Professeur Daniel Chamovitz, président de l’Association des recteurs d’université

Les dégâts sont encore en cours d’évaluation à Be’er Sheva, mais ils sont estimés à plusieurs dizaines de millions de shekels, voire à plusieurs centaines de millions. L’université de Tel Aviv verse 2 000 shekels (590 dollars) à chaque étudiant qui a dû être évacué de son domicile en raison des frappes de missiles.

Une liste des cibles touchées par l’Iran qui ne cesse de s’étendre

A l’occasion d’un article qui parle d’un immeuble de Tel-Aviv en partie détruit par l’Iran parce qu’il était à proximité du Kirya, le quartier du Ministère de la Défense et des agences de renseignement, on lit, toujours dans Haaretz:

Un missile lancé lors d’une salve ultérieure a frappé un autre quartier de Tel Aviv, causant des dégâts considérables. Au total, 480 bâtiments ont été endommagés par cinq impacts de missiles dans toute la ville, dont 20 gravement.

Au fond, Haaretz ne dit pas autre chose que les observateurs non-israéliens. La carte ci-dessous aide à prendre la mesure des dégâts, listant un certain nombre de cibles de l’Iran:

Geopolitics Prime promose la liste suivante:

L’Iran a lancé une vague incessante d’attaques contre les infrastructures critiques d’Israël pendant les 12 jours de guerre, visant plus de 18 cibles de grande valeur afin de paralyser les capacités militaires, économiques et technologiques du pays. (…)

MILITAIRE

Base d’Al-Jalil

Base aérienne de Tel Nof

Base aérienne de Nevatim

Base aérienne d’Ovda

Base de Kiryah

Quartier général de l’unité 8200 de cyber-renseignement

Quartier général du Mossad

Rafael Co.

Résultat : paralysie des opérations des F-35, de la cyberguerre et des centres de commandement nord dans une série de pannes en cascade.

ÉNERGIE

Raffinerie de Haïfa

Centrale électrique de Haïfa

Centrale électrique de Hadar

Résultat : les incendies dans les raffineries ont interrompu l’approvisionnement en carburant, et les deux centrales électriques touchées ont provoqué des pannes de courant dans tout Israël.

CENTRES DE RECHERCHE

Centre de fabrication de puces électroniques de Kiryat Gat

Institut Weizmann

Centre nucléaire du Néguev

Résultat : les installations de recherche et les semi-conducteurs se sont révélés vulnérables.

LOGISTIQUE

Port de Haïfa

Aéroport Ben Gourion

Résultat : paralysie des voies d’importation/exportation et du transit aérien.

On voit que cette liste n’est pas exhaustive: par exemple, à part l’institut Weizmann, elle ne donne pas de détails sur les autres universités. Le bilan des destructions sera plus élevé que ces première listes.

Israël pourra-t-il absorber le choc économique et financier?

Les premières estimations du coût des destructions sont astronomiques – et il faut se souvenir qu’elles touchent une économies déjà éprouvée par dix-huit mois de guerre, la faillite de dizaine de milliers d’entreprises et la fermeture du port d’Eilat, au sud du pays.

Sur son compte X, Thomas Keith propose une synthèse des chiffres avancés par les médias israéliens:

Israël s’est lancé dans ces 12 jours d’affrontements convaincu de pouvoir en supporter les coûts ; le bilan montre aujourd’hui une nation qui saigne à blanc, tant en termes financiers qu’en termes de talents et de confiance. Les dépenses militaires directes ont atteint 5 milliards de dollars la première semaine, puis ont explosé pour atteindre 725 millions de dollars toutes les 24 heures, dont 593 millions pour des frappes offensives qui n’ont pas réussi à faire taire l’Iran, et 132 millions pour une mobilisation frénétique et l’interception de missiles qui ont tout de même laissé passer 400 ogives. À elles seules, les batteries du Dôme de fer ont englouti entre 10 et 200 millions de dollars par jour, tandis que les salves iraniennes les ont contournées et ont détruit pour 1,47 milliard de dollars de biens civils, entraînant 38 700 demandes d’indemnisation, 11 000 évacuations et la condamnation de 30 gratte-ciel en construction dans le quartier financier de Tel-Aviv.

L’Institut Weizmann, fleuron de l’exportation israélienne, est en ruines, avec 45 laboratoires détruits et 500 millions de dollars de propriété intellectuelle biomédicale incinérée, ce qui a réduit à néant du jour au lendemain des décennies de subventions et de partenariats pharmaceutiques. Les usines Intel de Kiryat Gat ont été gelées en pleine production, paralysant une chaîne d’approvisionnement qui alimente 64 % des exportations d’Israël et 1/5 de son PIB ; le secteur des hautes technologies fonctionne désormais avec un effectif réduit, car 300 000 réservistes ont été retirés des centres de recherche et développement et des centres de données pour garder les pistes vides de Tel Nof. Les vols commerciaux ont été interrompus à deux reprises à Ben Gourion, les assureurs ont augmenté leurs primes et les compagnies aériennes étrangères ont contourné un pays qui se présentait autrefois comme la plaque tournante la plus sûre de la région.

Les capitaux sont déjà en fuite. Plus de 80 000 Israéliens ont émigré en 2024, le plus grand exode depuis 1948, portant le total sur deux ans à plus de 500 000 et obligeant le cabinet de Netanyahu à imposer une interdiction de voyager aux Juifs ayant la double nationalité afin d’endiguer l’hémorragie. La confiance des investisseurs s’est effondrée : les fonds de capital-risque ont suspendu leurs accords préliminaires, les chantiers sont à l’arrêt et les mégaprojets attendent des crédits qui ne seront plus accordés. Le ministère des Finances, confronté à un déficit qui devrait faire passer la dette publique au-delà de 75 % du PIB, a demandé 857 millions de dollars supplémentaires pour la défense, tout en réduisant de 200 millions de dollars le budget des hôpitaux et des écoles.

Les analystes estiment les pertes totales d’Israël entre 11,5 et 17,8 milliards de dollars, soit jusqu’à 3,3 % du PIB, sans compter les répercussions à long terme de l’arrêt des exportations, de l’annulation des introductions en bourse et de la dégradation de la note souveraine. L’Iran, qui dispose toujours de ses réserves d’uranium, n’a dépensé qu’une fraction de cette somme, mais a néanmoins plongé la « Start-Up Nation » dans une crise de liquidités, une panique des assurances et une spirale de fuite des cerveaux. (…)

Le bilan pour Israël une semaine après le cessez-le-feu

Je recommande l’excellent blog Perspectives. Le bilan dressé est sans concessions:

1. (…) Les médias occidentaux ont édulcoré leur couverture pour protéger Israël, mais (…) les dépenses militaires d’Israël s’élèvent à plusieurs milliards de dollars, et les dommages causés aux biens civils s’élèvent à 1,5 milliard de dollars, générant environ 38 700 demandes d’indemnisation. Les capitaux investis s’enfuient, tout comme des dizaines de milliers d’Israéliens. Une colonie de peuplement meurt sans colons.

2. Mâchoire de verre : l’aura d’invincibilité d’Israël a été brisée. Il conserve une force aérienne puissante et des armes nucléaires, mais l’Iran a montré qu’il pouvait pulvériser Israël (…) d’où la panique de Netanyahu et l’implication des États-Unis. Au deuxième round, l’Iran reviendra plus fort et plus dur, probablement avec une force de dissuasion nucléaire.

3 : Avant-poste frontalier : Israël a besoin d’un approvisionnement régulier de la part de ses alliés. Depuis le cessez-le-feu, environ 147 avions ont livré des fournitures. L’Iran n’a pas tenté de couper cette ligne d’approvisionnement (en détruisant tous les terrains d’atterrissage et les ports). Israël est comme un avant-poste dans le Far West : si les « Indiens » coupent ses lignes d’approvisionnement, il mourra. La cavalerie américaine se précipitera à son secours, mais que se passera-t-il si elle ne peut pas atterrir sur un aérodrome ou dans un port ? Ou si elle est prise en embuscade en cours de route ?

Rejoindre la chaîne « Patrimoine »

Je m’abonne à la chaîne Youtube

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway