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PARIS – 7 mai 2024 – Une étude majeure révèle que l’histoire de la lèpre en Amérique est plus complexe qu’on ne le pensait. Des scientifiques ont découvert que la lèpre était présente en Amérique bien avant l’arrivée des Européens, grâce à l’analyze de restes anciens et de cas cliniques récents. Cette découverte, menée par des experts de l’Institut Pasteur et du CNRS, remet en question les connaissances sur l’origine de la maladie et ses modes de propagation, mais ouvrent des pistes pour la suite.
Une nouvelle étude révèle que la lèpre était présente en Amérique bien avant l’arrivée des Européens.
Un nouveau chapitre dans l’histoire de la lèpre
Longtemps considérée comme une maladie importée sur le continent américain par les colonisateurs européens, la lèpre pourrait en réalité avoir une histoire beaucoup plus ancienne en Amérique.Des scientifiques de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Université du Colorado (États-unis), en collaboration avec diverses institutions en amérique et en Europe, ont découvert que la bactérie Mycobacterium lepromatosis, une seconde espèce responsable de la lèpre identifiée récemment, infectait les humains en Amérique depuis au moins 1 000 ans, soit plusieurs siècles avant l’arrivée des Européens.
Le saviez-vous ? La lèpre est une maladie négligée qui affecte des milliers de personnes dans le monde,avec environ 200 000 nouveaux cas signalés chaque année.
Cette découverte remet en question les idées reçues sur l’origine de la lèpre en Amérique et ouvre de nouvelles perspectives sur l’évolution et la propagation de cette maladie.
Mycobacterium lepromatosis : un acteur clé oublié
Bien que Mycobacterium leprae reste la principale cause de la lèpre, cette étude s’est concentrée sur une autre espèce, Mycobacterium lepromatosis, découverte aux États-Unis en 2008 chez un patient mexicain, puis en 2016 chez des écureuils roux dans les îles Britanniques. L’étude, menée par des scientifiques du Laboratoire de Paléogénomique Microbienne de l’Institut Pasteur, également associé au CNRS, et de l’Université du Colorado, en collaboration avec des communautés autochtones et plus de 40 scientifiques d’institutions internationales, dont des archéologues, a analysé l’ADN de près de 800 échantillons, y compris des restes humains anciens (provenant de fouilles archéologiques) et des cas cliniques récents présentant des symptômes de la lèpre.
Les résultats confirment que M. lepromatosis était déjà largement répandue en Amérique du nord et du Sud bien avant la colonisation européenne et fournissent des informations sur la diversité génétique actuelle des Mycobactéries pathogènes.
L’impact de la découverte
Selon le Dr. Maria Lopopolo, première auteure de l’étude et chercheuse au laboratoire de Paléogénomique Microbienne de l’Institut Pasteur, Cette découverte transforme notre compréhension de l’histoire de la lèpre en Amérique. elle montre qu’une forme de la maladie était déjà endémique parmi les populations autochtones bien avant l’arrivée des Européens.
Question pour les lecteurs : Comment cette découverte pourrait-elle influencer les stratégies de lutte contre la lèpre aujourd’hui ?
L’équipe a utilisé des techniques génétiques avancées pour reconstituer les génomes de M. lepromatosis à partir d’individus anciens trouvés au Canada et en Argentine. Malgré la distance géographique de plusieurs milliers de kilomètres, ces souches anciennes datant de périodes similaires (environ 1 000 ans) se sont révélées étonnamment proches génétiquement. Bien qu’elles appartiennent à deux branches distinctes de l’arbre évolutif du genre Mycobacterium, ces branches sont génétiquement plus proches l’une de l’autre que de toute autre branche connue. Cette proximité génétique, combinée à leur distance géographique, implique nécessairement une propagation rapide du pathogène à travers le continent, probablement en quelques siècles seulement.
Diversité et évolution de M. lepromatosis
Les scientifiques ont également identifié plusieurs nouvelles lignées, dont une branche ancestrale qui, bien qu’ayant divergé du reste de la diversité connue de l’espèce il y a plus de 9 000 ans, continue d’infecter les humains aujourd’hui en Amérique du Nord.Cette découverte suggère une diversification ancienne et durable sur le continent, ainsi qu’une diversité largement inexplorée qui reste probablement à découvrir.
Conseil pratique : La recherche continue sur la diversité génétique des agents pathogènes est essentielle pour comprendre et combattre les maladies infectieuses.
Il est à noter que les analyses suggèrent également que les souches trouvées chez les écureuils roux au Royaume-Uni en 2016 font partie d’une lignée américaine qui a été introduite dans les îles Britanniques au 19e siècle, où elle s’est ensuite propagée. Cette découverte met en évidence la capacité récente du pathogène à traverser les continents,probablement par le biais d’échanges humains ou commerciaux.
Perspectives d’avenir et collaboration avec les communautés autochtones
Selon Nicolás Rascovan,auteur principal de l’étude et responsable du Laboratoire de Paléogénomique Microbienne de l’Institut Pasteur,Nous ne faisons que commencer à découvrir la diversité et les mouvements mondiaux de ce pathogène récemment identifié. L’étude nous permet d’émettre l’hypothèse qu’il pourrait y avoir des réservoirs animaux inconnus.Cette étude illustre clairement comment l’ADN ancien et moderne peut réécrire l’histoire d’un pathogène humain et nous aider à mieux comprendre l’épidémiologie des maladies infectieuses contemporaines.
Le projet a été mené en étroite collaboration avec les communautés autochtones,qui ont été impliquées dans les décisions concernant l’utilisation des restes ancestraux et l’interprétation des résultats. L’ADN ancien et les matériaux restants ont été restitués sur demande, et les données générées ont été partagées via des plateformes éthiques et adaptables conçues pour permettre un partage de données qui répond aux attentes spécifiques des communautés autochtones.
FAQ sur la lèpre et cette nouvelle découverte
- Qu’est-ce que la lèpre ? La lèpre est une maladie infectieuse chronique causée par des bactéries du genre Mycobacterium, principalement M. leprae et M. lepromatosis.
- Comment se transmet la lèpre ? La lèpre se transmet par des gouttelettes respiratoires, lors de contacts étroits et fréquents avec une personne infectée non traitée.
- La lèpre est-elle curable ? Oui, la lèpre est curable grâce à une polythérapie antibiotique.
- Quelle est la signification de cette nouvelle découverte ? Cette découverte remet en question l’histoire de la lèpre en Amérique et révèle que la maladie était présente bien avant l’arrivée des Européens.
- Quelles sont les implications pour la recherche future ? Cette étude ouvre de nouvelles voies de recherche sur l’évolution, la propagation et les réservoirs animaux potentiels de la lèpre.