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Lecornu achève Renault d’un coup de poignard dans le dos , l’ancien premier vendeur de voitures (500 000/an)en Russie en est réduit à assembler des drones en Ukraine

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Comment perdre son premier marché à l’export et tous ses actifs? Comment perdre toute chance de revenir en Russie ?

« Le groupe Renault va produire des drones en Ukraine » : Renault envisage de nier complètement toute possibilité de retour en Russie. Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré que Renault allait commencer à produire des drones en Ukraine. Renault coopérera avec une petite entreprise française spécialisée dans la défense. Les lignes de production seront situées à quelques dizaines ou centaines de kilomètres du front. Dans un communiqué officiel, Renault a confirmé avoir reçu la demande du gouvernement, mais a souligné qu’« à ce stade, aucune décision définitive n’a été prise ». https://franceinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/info-franceinfo-le-groupe-automobile-renault-va-produire-des-drones-en-ukraine_7299834.html

Dès le début du XXe siècle, Renault s’implante en Russie avec la création de deux usines et un bureau de représentation, mais la guerre et la révolution bolchevique freinent son développement.

La collaboration renaît dans la seconde moitié du XXe siècle, lorsque le général de Gaulle facilite la participation de Renault à la modernisation de l’industrie automobile soviétique. L’ouvrage décrit ensuite comment, après l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, Renault établit une nouvelle usine à Moscou et acquiert une part d’AVTOVAZ, le leader de l’industrie automobile russe. En 2022, le Groupe Renault se retire en raison des tensions géopolitiques.

Renault cède son usine moscovite à la mairie de Moscou. Celle-ci peut très bien la vendre à un tiers, un constructeur chinois « ami » par exemple. Renault cède également les deux usines d’Avtovaz (Lada) à un institut dépendant du ministère du l’Industrie et du commerce. Le français se réserve certes le droit de racheter Avtovaz dans les six ans. Mais c’est un sacré coup dur pour Renault.

Ce retrait contraint et forcé est dramatique pour le constructeur hexagonal. La Russie représentait avant la guerre son deuxième débouché mondial avec près d’un demi-million de véhicules en 2021. Seul constructeur soviétique à avoir survécu, Avtovaz a vendu à lui seul 350.714 Lada en Russie l’an dernier (+2,1%), selon l’AEB. Ses exportations vers les pays proches et l’Egypte sont cependant négligeables, représentant 10% de la production à peine. Le groupe Renault occupait traditionnellement 35% du marché auto russe, en comptant Lada (20%), Renault lui-même (près de 9%), Nissan et MMC (Mitsubishi Motors). Renault et ses partenaires russe et japonais se placent largement devant le coréen Hyundai-Kia (25,7%), qui, lui, n’a fait aucune annonce sur un éventuel retrait du marché. Suivent le groupe Volkswagen (10,6%), Toyota (7,3%). Les chinois essayent depuis longtemps de percer sur le marché russe, avec leurs produits de qualité très médiocre mais pas chers. Ils n’ont pas réussi jusqu’ici, ne détenant que 11% environ du marché local avec, en tête, Chery (3,7%), Haval (3,3%), Geely (2%)

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité

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