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Le Yémen intensifie son blocus maritime contre Israël

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Dans un communique choc, Yahya Saree, porte-parole des Forces armées yéménites affiliées à Ansarallah, a annoncé l’imposition d’un blocus maritime sur le plus grand port commercial israélien , Haïfa. Cette mesure, justifiée comme une réponse à la « guerre génocidaire » israélienne à Gaza, va marquer une nouvelle escalade dans le soutien du Yémen à la cause palestinienne et soulève des questions sur une éventuelle intensification des opérations militaires israéliennes et américaines dans la région.

Au lendemain d’une série d’avertissements restés lettre morte, le porte-parole des Forces armées yéménites, Yahya Saree, a annoncé le 19 mai 2025 l’« imposition d’un blocus maritime » sur le port israélien de Haïfa, après avoir déjà paralysé celui d’Eilat (Umm Al-Rashrash). Cette initiative, présentée comme une riposte aux attaques menées par Israël à Gaza, élargit la portée géographique de la confrontation et menace désormais l’ensemble du trafic méditerranéen vers le plus grand port commercial d’Israël. Pour mémoire, dès décembre 2023, les Houthis avaient commencé à frapper ou détourner des navires liés à Israël dans le détroit de Bab el-Mandeb. En janvier 2024, la quasi-totalité des armateurs majeurs avaient détourné leurs porte-conteneurs par le cap de Bonne-Espérance, allongeant de trois semaines la route entre l’Asie et l’Europe. Le port d’Eilat, « hors service » selon les Houthis, n’a jamais vraiment rouvert depuis : le 7 mai 2025, les rebelles affirmaient que le blocus resterait en vigueur tant que le siège de Gaza ne serait pas levé.

Un blocus annoncé comme « mesure de représailles »

Dans son communiqué, Yahya Saree prévient toutes les compagnies maritimes que Haïfa figure dorénavant « sur la liste des cibles » et que tout navire accostant ou se dirigeant vers le port pourra être visé. Les Houthis lient explicitement cette décision à la poursuite des bombardements israéliens et au siège de la bande de Gaza, tout en promettant de suspendre leurs actions si Israël « met fin à son agression ».

Cette décision s’inscrit dans une logique de solidarité avec la Palestine, mais aussi dans une volonté d’affirmer la puissance militaire d’Ansarallah. En septembre 2024, le mouvement a démontré sa capacité à défier les défenses israéliennes avec un missile hypersonique ayant survolé des navires de guerre américains et français, selon les déclarations officielles.

Trait d’union entre la Méditerranée et les zones industrielles du nord d’Israël, Haïfa traite près de 30 % du commerce extérieur du pays. Sa mise à l’arrêt constituerait un choc logistique supérieur à celui déjà subi par Eilat, dont l’activité a chuté de plus de 85 % depuis l’automne 2023 en raison des attaques houthis dans la mer Rouge.

Quels impacts pour le commerce mondial ?

L’annonce du blocus de Haïfa pourrait avoir des répercussions majeures. D’une part, elle renforce la position d’Ansarallah au sein de l’« Axe de la Résistance », aux côtés de l’Iran et du Hezbollah. D’autre part, elle risque de provoquer une réponse militaire israélienne ou occidentale, aggravant la situation au Yémen, déjà ravagé par une guerre civile de longue date.

Sur le plan économique, un blocus, même partiel, pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement israéliennes, affectant les prix des biens importés.même sans capacité navale propre en Méditerranée, les Houthis peuvent menacer Haïfa via missiles balistiques « hypersoniques » ou drones de plus de 2 000 km de portée, obligeant les assureurs à appliquer des surprimes et incitant les armateurs à contourner Israël par Chypre ou l’Égypte.

Énergie : Haïfa est un point d’export pour le gaz offshore israélien (gisement Léviathan). Un arrêt prolongé pourrait renchérir les prix régionaux et compliquer les livraisons vers l’Europe orientale.

Suez sous pression : si le trafic méditerranéen se déplace vers d’autres terminaux égyptiens ou chypriotes, Le Caire pourrait perdre une part supplémentaire de ses recettes de transit, déjà amputées par les détournements en mer Rouge.

Cependant, les capacités réelles d’Ansarallah à maintenir une telle opération restent à démontrer, surtout face aux moyens de surveillance et de défense d’Israël. Néanmoins pour Israël, la menace venue du Yémen s’avère autant militaire que symbolique : elle transforme un conflit localisé à Gaza en un affrontement d’ampleur régionale où la maîtrise des mers redevient un facteur déterminant.

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