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Par Neville Hodgkinson — Le 9 juillet 2023 — Source Unz Review
Le lecteur de TCW est déjà au fait des rapports critiques produits par Neville Hodgkinson sur la « crise du Covid » depuis décembre 2020, et notamment l’alarme qu’il a lancée à titre d’expert, fondée sur des faits scientifiques, au sujet du déploiement massif de « vaccins », que les médias dominants se sont soigneusement empressés d’ignorer. Le même lecteur est peut-être moins informé de l’orage international déclenché par cet ancien correspondant médical et scientifique du Sunday Times dans les années 1990 lorsqu’il fit connaître les défis scientifiques opposés à la théorie « VIH » du SIDA, qui présageait la réponse hostile des critiques scientifiques sur le Covid de nos jours. Dans la présente publication, il détaille les découvertes qui constituent la substance de son nouveau livre, exhaustif et mis à jour, Comment le VIH/SIDA a préparé le terrain pour la crise du Covid, au sujet de cette controverse. Le livre est disponible ici.
Après trois années de crise du Covid [cette publication a été produite en 2023, NdT], nombreux sont ceux qui ont enfin pris conscience du niveau désastreux qui a marqué les conseils sur lesquels de nombreux gouvernements se sont aveuglément appuyés pour agir. De fausses prédictions de propagation, une propagande de peur, des confinements dévastateurs pour les plus jeunes et les plus vieux, une interdiction des remèdes bon marché pour laisser la place à un vaccin dangereux et expérimental… une grande partie de ‘la science’ s’est avérée relever de la fiction, très profitable à quelques portefeuilles, mais dommageable à des milliards de personnes.
Ces échecs ont remis sur le devant de la scène les affirmations selon lesquelles le VIH/SIDA fut – et reste – géré n’importe comment, suivant des méthodes similaires, et exploité par les sphères de la science médicale, de la santé publique et de Big Pharma. Robert Kennedy Jr documente cela en détail dans son best-seller de 2021 Le Vrai Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma et la Guerre Globale contre la Démocratie et la Santé Publique.
Mais peu de gens savent que depuis presque 40 ans, un petit groupe de scientifiques a déconstruit presque tous les aspects de la théorie selon laquelle le SIDA serait provoqué par un virus mortel et sexuellement transmissible connu sous le nom de VIH. Et leur critique va au-delà de la seule remise en question de l’idée que le VIH provoquerait le SIDA. Ils affirment qu’on n’a jamais même prouvé l’existence du ‘VIH’. Et la raison pour laquelle vous n’avez sans doute jamais entendu parler de leurs travaux est qu’à l’instar des médecins et scientifiques qui ont remis en question les folies autour du Covid, ils ont constamment été réduits au silence.
Dans le cas du Covid, les pressions vers la conformité provenaient d’appels lancés par les gouvernements à notre nature spirituelle au travers de slogans comme ‘Restez chez vous. Protégez le système de santé. Sauvez des vies.’ et ‘Chaque vaccination nous apporte de l’espoir’. [En France, n’oublions pas ‘Tous vaccinés, tous protégés’, NdT.] Ces slogans induisaient que quiconque développait une pensée différente était soit un idiot, soit un meurtrier. [Non seulement cela était-il induit par les slogans, mais cela était répété explicitement à longueur de journée par des experts sur les plateaux de télévision, NdT.]
Comme pour le SIDA, les tenants de la théorie du virus mortel ont essayé de faire passer ceux qui remettaient leur théorie en question pour des personnes sans compassion, irresponsables, ou stupides.
Dans les années 1980, je travaillais comme correspondant médical pour le London Sunday Times lorsque le SIDA devint subitement une nouvelle à gros titres, après que des scientifiques du gouvernement étasunien affirmèrent avoir identifié un virus jusqu’alors inconnu comme cause d’un mystérieux regroupement de symptômes en lien avec un système immunitaire gravement défaillant. Ces symptômes comprenaient le sarcome de Kaposi, un cancer qui affecte la peau et les organes internes ; plusieurs candidoses ; et un pneumonie provoquée par une mycose incontrôlable. Les symptômes s’avéraient résister au traitement, et mortels dans de nombreux cas.
Les premières victimes furent des groupes d’hommes homosexuels qui remettaient en question les attitudes homophobes traditionnelles de la société étasunienne, en vivant une vie homosexuelle ‘débridée’. Ces comportements impliquaient la multiplication des partenaires sexuels et d’importantes consommations de drogues.
À ce qu’on ma indiqué plus tard, la fête était vraiment folle, mais elle concentrait les microbes sur les participants, de sorte que presque chacun d’entre eux courait des risques de se voir infecté. La consommation prophylactique d’antibiotiques repoussait temporairement certaines maladies, mais contribuait à des détériorations sourdes, et parfois à un effondrement total du système immunitaire.
Au départ, l’administration Reagan de droite apporta une réponse peu sympathique à cette crise. Les histoires partagées entre les victimes produisirent des descriptions trompeuses du SIDA, vu comme un ‘fléau gay’. Mais avec la croissance des nombres, l’indignation et la colère montèrent. Les personnes impliquées avaient déjà lourdement subi attitudes et comportements discriminatoires, et leurs tentatives de mettre fin à cet obscurantisme au travers du mouvement Gay Lib semblaient menacées.
Tel était le contexte au sein duquel Robert Gallo, un chercheur étasunien en biomédecine, affirma avoir identifié un virus mortel, nouveau pour l’humanité, comme cause du SIDA, et qui vit son affirmation immédiatement acceptée. La théorie prit comme un feu de brousse, et fin 1984, quasiment tout le monde l’avait acceptée. Le microbe que Gallo annonçait avoir découvert devint connu sous le nom de Virus de l’Immunodéficience Humaine, ou VIH.
Les virologues, les sociétés de produits pharmaceutiques et les experts en santé publique se retrouvèrent sous le feu des projecteurs. L’argent versé par le contribuable fut déversé en centaines de milliards de dollars dans la recherche sur le SIDA et son traitement au travers du National Institutes of Health étasunien, en particulier le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) sous la direction du Dr. Anthony Fauci. ONGs et activistes grassement financés se multiplièrent avec pour objectif de contribuer à la lutte contre la maladie.
Les dirigeants religieux s’affilièrent à la théorie, car elle décourageait les infidélités. Les hommes politiques aimaient cette théorie car elle instituait un nouvel ‘ennemi de l’intérieur’ contre lequel ils pouvaient se targuer d’apporter leur protection avec des campagnes de publicité, comme celle au Royaume-Uni ‘SIDA : Ne Mourrez pas par Ignorance’ — un précurseur de la propagande intense qui nous a été infligée avec l’advenue du Covid 19.
Les tenants du système médiatique — et, j’ai honte de le reconnaître, j’en fis partie — promulguèrent vigoureusement des avertissements selon lesquels le virus mettait en danger quiconque avait des rapports sexuels. C’était réconfortant de ne pas se contenter de vendre du papier, mais d’aider à sonner l’alarme.
Il fut plus difficile à embobiner. James Delingpole a rappelé la chape de plomb que la campagne publicitaire a fait tomber sur sa vie sexuelle, même si après le choc initial, il fut de plus en plus clair à ses yeux que le gouvernement avait exagéré.
En fait, et feu Kary Mullis, chimiste lauréat du prix Nobel comme d’autres scientifiques l’ont affirmé, il n’a jamais existé de corps de preuves scientifiques démontrant la validité de l’idée d’un ‘nouveau virus mortel’. Rien de cela n’a changé jusqu’à nos jours, malgré les centaines de milliers d’articles qui ont été publiés au fil des années, fondés sur le prédicat du système de croyance envers le VIH.
Henry Bauer, un professeur de sciences en retraite qui s’est appuyé sur de nombreuses sources pour documenter La Thèse Contre le VIH, affirme : ‘Quiconque est ouvert à consulter les données avérées… peut trouver un nombre considérable de preuves indiquant que le diagnostic posant le VIH comme cause du SIDA est purement et simplement faux.’
L’une des conséquences durables de la théorie fut qu’en ‘démocratisant’ le SIDA, en portant le message que la maladie ne réalisait aucune discrimination et que chacun était menacé, elle empêcha le mouvement Gay Lib de s’enrayer. Les droits gays et lesbiens s’implantèrent solidement dans la société étasunienne comme dans d’autres parties du monde.
Mais suivant de nombreux autres vecteurs, l’hystérie que provoqua la théorie produisit des conséquences désastreuses, et certaines d’entre elles perdurent jusqu’à aujourd’hui.
L’AZT, une molécule développée pour combattre le cancer, mais qui ne fonctionnait pas, fut récupérée dans les armoires poussiéreuses des chercheurs du gouvernement en raison d’un effet anti-VIH apparent, et elle a tué et invalidé des milliers de personnes. On a administré l’AZT à hautes doses non seulement à des personnes affectées de syndromes du SIDA, mais aussi à des hommes homosexuels, à des hémophiles dont on pensait qu’ils étaient infectés par le VIH, ce qui fit gagner des millions de dollars à l’entreprise étasunienne Burroughs Wellcome et à son parent britannique, la Wellcome Foundation (absorbée par la suite par Glaxo). Les institutions gouvernementales étasuniennes et britanniques promulguèrent vigoureusement ce poison comme ‘standard or’ du traitement contre le SIDA. Les médecins osant publiquement sortir du rang furent chassés de la profession.
Certaines molécules développées par la suite peuvent vraiment aider à soutenir un système immunitaire défaillant, mais 40 années de recherches n’auront permis de parvenir ni à un vaccin, ni à un remède à la soi-disant infection au ‘VIH’. Absorbées sur de longues périodes, ces drogues peuvent tuer, et contribuent significativement aux quelque 800 décès rapportés annuellement de ‘personnes vivant avec le VIH’ au Royaume-Uni.
Mais les dégâts les plus étendus et les plus durables ont été infligés à d’innombrables gens dans le monde entier, surtout aux Africains et aux descendants d’Africains, terrorisés par un fausse croyance selon laquelle ils seraient victimes d’un virus sexuellement transmissible que seuls des remèdes occidentaux pourraient tenir en respect. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme que plus de 80 millions de personnes ont été infectées, et qu’environ 40 millions de personnes sont mortes du VIH. L’OMS affirme encore que les trois cinquièmes des nouvelles infections supposées au VIH se produisent dans la région de l’Afrique. Les afro-américains ont huit fois plus de chances de se voir diagnostiqués positifs au VIH que la population blanche des États-Unis.
Le contribuable étasunien a particulièrement subi la charge des dépenses colossales du maintien d’une industrie qui a crû autour du VIH et du SIDA. Le gouvernement étasunien dépense plus de 28 milliards de dollars par an dans la réponse intérieure, et à l’échelle mondiale, entre 2000 et 2015, les dépenses en la matière ont totalisé plus de 500 milliards de dollars (562,6 milliards de dollars), selon une étude publiée par l’Université de Washington. Pourtant, le Programme Conjoint des Nations Unies sur le VIH/SIDA (UNAIDS), dans le cadre d’une supplique sans fin pour obtenir plus de fonds, affirme que la pandémie continue de faucher une vie par minute.
Dans le présent article, je vais décrire les fruits d’années de travail minutieux mené par des scientifiques installés à Perth, à l’Ouest de l’Australie, qui ont rassemblé des preuves qui remettent en question presque tous les aspects de la théorie du ‘VIH’. L’essence de leur thèse est qu’il n’existe aucune épidémie de ‘VIH’, et qu’il n’existera jamais ni vaccin, ni remède, puisqu’il n’y a pas de ‘VIH’.
Si vous trouvez que c’est difficile à croire, je vous comprends totalement, car il m’a fallu des années pour accepter à quel point j’avais eu tort dans mes premiers articles écrits sur le SIDA. J’ai documenté ce pénible processus de découverte dans mon livre : SIDA : l’Échec de la Science Contemporaine, publié en 1996 par Fourth Estate.
Si vous voulez savoir comment il est possible que durant 40 ans, les sphères scientifiques et médicales ont échoué à corriger leur croyance en un virus mythologique, la réponse est plus sociologique que scientifique.
La solidarité avec les souffrances de la communauté gay a joué un rôle — bien qu’une véritable bienveillance, comme l’a démontré Louise Hay dans le cadre de ses premiers travaux de soins avec des personnes affectées par le SIDA, ait fortement et à raison remis en question l’opinion médicale selon laquelle il était certain que ces personnes allaient mourir. Une campagne arrogante, mal informée et néocoloniale a été menée par d’innombrables ONGs pour ‘faire le bien’ dans des pays pauvres a également contribué au phénomène. Mais l’élément qui fut sans doute le plus puissant et le plus dommageable fut l’argent et l’influence qui furent déployés, alors que les gouvernements entraient en partenariat avec une industrie pharmaceutique extrêmement profitable. Les ressources déversées dans le VIH/SIDA ont créé des milliers d’emplois, acheté des collaborations locales et asphyxié toute dissidence.
Les scientifiques très expérimentés qui se sont exprimés à l’encontre de cette théorie ont été tournés en ridicule, ont perdu leurs financements, et ont été accusé de tuer des gens en affaiblissant le message de santé publique.
J’ai moi-même subi ces pressions lorsque j’ai commencé à examiner les moyens alternatifs de considérer le SIDA au début des années 1990, alors que je travaillais comme correspondant scientifique pour le Sunday Times. Joan Shenton, de l’organisation Meditel, qui a produit des documentaires primés mais très critiqués sur le sujet, m’a alerté sur le fait que plusieurs scientifiques distingués avaient remis en question l’idée selon laquelle le VIH pouvait provoquer tous les dégâts dont on l’accusait.
Andrew Neil, éditeur du Sunday Times, qui avait résumé le livre de Michael Fumento paru en 1990, Le Mythe du SIDA hétérosexuel, a soutenu mes rapports produisant une remise en question toujours plus profonde de la théorie. Au cours d’une période de trois ans, les condamnations ont plu d’absolument partout. Plus les critiques étaient profondes, plus les protestations étaient stridentes.
En 1993, avec une industrie du VIH/SIDA qui continuait de désigner l’Afrique comme preuve que des millions de personnes pouvaient se faire infecter, Neil m’a dit de m’y rendre pour constater ce qui se passait. Durant plus de six semaines, passant par le Kenya, la Zambie, le Zimbabwe et la Tanzanie, il m’est apparu de plus en plus patent que l’ensemble de la pandémie était une illusion produite par les maladies de la pauvreté, que l’on reclassifiait comme ‘VIH/SIDA’.
Mes rapports sur ce sujet se sont avérés trop énorme pour l’establishment scientifique, et Nature — supposément l’un des meilleurs journaux scientifiques du monde — a déclaré qu’il fallait nous arrêter. Après avoir décidé qu’une surveillance de nos bureaux ne serait pas pratique à réaliser, le magazine a monté une campagne pour nous ridiculiser. L’Autorité d’Éducation à la Santé du Royaume-Uni a lancé un prix du journalisme sur le SIDA spécifiquement conçu pour me déshonorer. Ils ont affirmé qu’il s’agissait pour eux de contrer la couverture trompeuse produite par le journal. Les trois principaux partis politiques manifestèrent incompréhension et dérives, ainsi que les responsables scientifiques et médicaux.
Mais nous avons également entendu parler de nombreux médecins, travailleurs dans le domaine de la santé, hommes homosexuels et spécialistes de l’Afrique, qui ont remercié le journal pour sa couverture mettant au défi la théorie VIH/SIDA. À l’époque, un diagnostic de ‘VIH’ avait encore le même pouvoir qu’un sort lancé par une sorcière affublée en médecin, et les gens qui avaient été testés positifs ont écrit pour affirmer que nos rapports étaient équivalents à une brise d’air frais.
Andrew Neil resta indifférent face à cette arrogance hostile, tout en insistant sur le fait que le journal était prêt à publier tout élément remettant en question la thèse dissidente que nous présentions. En 1994, il quitta le journal pour aller vivre à New York, et j’ai également quitté le journal après que John Witherow, son successeur, indiqua clairement qu’il ne voulait pas que je poursuive sur cette ligne éditoriale. L’agent littéraire David Godwin avait pris contact avec moi, et avait suggéré un livre traitant de cette controverse, et ce projet prit corps durant l’année qui suivit.
Mais lorsqu’en 1996, Fourth Estate a publié ce livre, il est devenu l’une des premières victimes de la ‘cancel culture’. Feu Larry Kramer, l’activiste gay étasunien, qui fut au départ très critique de Fauci mais qui devint ensuite son ami et allié, était au Royaume-Uni au moment de la publication pour assurer une conférence sur le SIDA. Il a récupéré un exemplaire du livre lors du rassemblement qui précédait la conférence, en a déchiré plusieurs pages, et a craché dessus, pour affirmer à son auditoire : ‘Faites en autant si vous trouvez ce livre sur votre chemin. Ils vont bientôt arrêter de le vendre.’ Le livre a rapidement disparu de la circulation, et a par la suite figuré en haut de la liste ‘Livres que vous n’êtes pas supposés lire’ comme étant un ouvrage politiquement incorrect sur le domaine des sciences.
(Tiré du Guide du Politiquement Incorrect en Sciences, par Tom Bethell, Regnery, 2005)
Je le republie à présent, avec des éléments additionnels, y compris un résumé des impasses de la science du ‘VIH’, car le récit évoque tellement les incompréhensions, les erreurs de traitement et les mensonges patents qui ont entouré le Covid-19. Comme dans le cas du SIDA, d’énormes dotations financières provenant de Big Pharma et de fondations « philantropiques » ont nourri les illusions sur le Covid en arrosant chercheurs, associations médicales, groupes de consommateurs et organisations de droits civiques.
Mais il existe une différence de taille. Au départ, j’ai pensé que la campagne de peur du Covid était tout aussi mal conçue que celle sur le ‘VIH’ et le SIDA. Mais il est rapidement apparu que contrairement au ‘VIH’, on avait ici affaire à un véritable pathogène. Un article honteusement retiré, écrit par le professeur britannique Angus Dalgleish, qui travaillait comme expert en armes biologiques avec des collègues norvégiens, a démontré au-delà de tout doute raisonnable la nature génétiquement manipulée du SARS-CoV-2 (voir ici, et ici).
Des mesures ont été adoptées dans la panique pour dissimuler son origine en laboratoire, ce qui confirme cette idée. Elles ont été menées par les Chinois, dont le laboratoire de Wuhan a probablement été la source de la fuite, et par Fauci, dont le NIAID a financé en partie ces travaux. Sir Jeremy Farrar, qui était alors directeur UK pour Wellcome Trust et qui est désormais scientifique en chef pour l’OMS, a également joué un rôle clé dans cette dissimulation.
Nombreux sont ceux qui sont désormais au fait des conséquences délétères en matière sociale, économique et sanitaire de l’hystérie du Covid dans laquelle Fauci et les autres nous ont plongés. Des milliards de gens ont docilement accepté et même accueilli des confinements sans précédent et d’autres mesures visant à semer la peur, ainsi que l’administration généralisée de produits génétiques à ARN messager. TCW Defending Freedom a constitué l’une des rares voix constamment critiques de la mauvaise gestion du Covid au cours des trois dernières années, malgré des tentatives de haut niveau et de grande portée pour réduire le site au silence et lui soustraire ses financements.
On comprend beaucoup moins bien la manière suivant laquelle le SIDA est devenu sujet à mauvaise gestion il y a 40 ans, avec des conséquences délétères qui perdurent jusqu’à nos jours.
Lorsqu’une idée est adoptée avec ferveur par la plupart des médecins, scientifiques et hommes politiques, et soutenue par des millions de gens, il est particulièrement difficile de présenter une thèse poussant à revenir sur cette idée. Telle a été l’expérience d’Eleni Papadopulos-Eleopulos, la biophysicienne, qui a développé il y a 40 ans une théorie détaillée sur le SIDA contredisant l’opinion généralement acceptée selon laquelle un virus mortel, le VIH, en est la cause. Des décennies de censure ininterrompue et de rejet ont précédé sa mort d’une crise cardiaque, survenue au mois de mars 2022, alors qu’elle était âgée de 85 ans.
Son récit présente des implications importantes et gênantes sur notre compréhension de ce qui s’est produit avec la crise du Covid.
Née en Macédoine grecque, elle-même et son frère Dmitris faisaient partie d’une diaspora envoyée en Europe de l’Est pour échapper à la guerre civile grecque qui eut lieu entre 1946 et 1949. On prit bien soin d’elle, et elle décrocha un doctorat en physique nucléaire auprès de l’université de Bucarest, en Roumanie.
En 1965, âgée de 29 ans, elle retrouva sa famille à Perth, en Australie de l’Ouest, où celle-ci avait émigré. Elle apprit l’anglais et rejoignit l’équipe du département de physique médicale du Royal Perth Hospital, où elle est restée en poste durant plus d’un demi-siècle.
Au mois de septembre 1976, elle épousa Kosta Eleopulos, un autre enfant envoyé en Roumanie qui avait fini par tracer sa voie jusqu’en Australie. Elle s’en est voulue après sa mort, cinq années plus tard, d’un cancer de l’estomac, estimant qu’elle aurait dû être en mesure de le sauver avec les connaissances qu’elle avait acquises.
Son travail consistait à réaliser des recherches et améliorations pour les traitements par radiations de patients atteints du cancer. Le travail l’amena à un examen approfondi de certains fondamentaux dans le domaine de la biologie, en particulier la manière dont les cellules du corps maintiennent une fonction saine, et les mécanismes impliqués lorsque leur activité et leur croissance se perturbent.
En 1982, le très prestigieux Journal of Theorical Biology publia un article de 21 pages dans lequel elle explorait les causes de l’oxydation due à l’activité des cellules et leurs dépenses d’énergie, cependant qu’un processus similaire connu sous le nom de réduction permet à la cellule d’absorber et de conserver l’énergie. Les processus présentent une nature cyclique, contrôlée par un échange périodique de charges électriques entre deux protéines, l’actine et la myosine.
Des modifications dans les facteurs qui régulent ces cycles au delà du point où les mécanismes de protection homéostatiques sont forcés peut déboucher sur toute une gamme de désordres, dont le cancer.
En 1981, lors des premiers signalements de SIDA, ‘il n’était pas tiré par les cheveux de voir que les mécanismes d’oxydation avaient le pouvoir d’expliquer beaucoup de choses concernant le SIDA et peut-être même le « VIH » lui-même, » affirme Valendar Turner, un médecin urgentiste du Royal Perth, membre d’un petit groupe de médecins et de scientifiques qui essayaient de contribuer à faire plus largement connaître les travaux de Papadopulos.
Sa théorie, en expliquant les groupes apparemment disparates de personnes à risque de contracter le SIDA, implique diverses toxines, toutes connues comme des oxydants puissants. On trouve parmi celles-ci les drogues injectées ou ingérées ; les inhalants de nitrites utilisés pour améliorer les performances sexuelles ; les infections répétées et nombre des agents qu’on utilise pour les traiter ; les agents coagulants donnés aux hémophiles, qui aux débuts du SIDA étaient fabriqués à partir d’extraits sanguins concentrés en provenance de milliers de donneurs ; et le sperme déposé dans l’anus. Le sperme situé dans le rectum est séparé des vaisseaux sanguins et du système lymphatique par une seule couche de cellules, faciles à pénétrer, alors que le vagin présente un revêtement plus épais et protecteur.
Dans cette théorie du SIDA multi-factorielle, les divers facteurs contributifs sont unifiés par leur capacité partagée à placer les tissus corporels sous une agression oxydante chronique et progressivement destructrice. Ce processus affecte toutes les cellules du corps, pas uniquement les cellules liées à l’immunité, en les blessant au point qu’elles deviennent sujettes aux infections microbiennes et aux cancers qui sont sous-jacents aux maladies du SIDA.
Papadopulos décrit également la manière dont ce processus permet l’avènement de phénomènes biochimiques qui, selon elle, furent mal interprété, et considérés comme signifiant la présence d’un nouveau virus.
Elle fut une scientifique immensément dévouée, qui construisit un corpus de travail énorme suivant ces lignes, citant des milliers d’études provenant des domaines de la virologie, de l’immunologie et de l’épidémiologie en soutien de sa thèse. Pourtant, sur six articles qu’elle écrivit à partir de ces perspectives durant les années 1980, un seul fut publié, et ce uniquement après une correspondance prolongée pour réfuter des critiques de personnes de référence.
Réévaluation Autorisée du SIDA — l’Oxydation Induite par les Facteurs de Risque est-elle la Cause Première ? fut en grande partie écrit en 1985 et rejeté par deux fois par Nature, en 1986. Il finit par être publié en 1988 dans le journal Medical Hypotheses, qui, bien qu’il s’agisse d’une publication scientifique sérieuse, ne dispose pas du même poids que les journaux établis.
Une percée apparut comme imminente lorsqu’en 2010, Medical Hypotheses accepta deux articles supplémentaires. L’un d’entre eux revenait sur les éléments montrant que le SIDA n’est pas une MST — une Maladie Sexuellement Transmissible — bien qu’on puisse l’acquérir sexuellement au travers des mécanismes décrits ci-avant. L’autre posait la question de savoir si l’on avait jamais disposé de preuve de l’existence du VIH. Les deux articles, dont chacune des assertions était soutenue par des références détaillées, furent intégrés au processus de publication.
Un silence prolongé s’ensuivit, à l’issue duquel le professeur Bruce Charlton, l’éditeur du journal, expliqua qu’Elsevier, le propriétaire du journal, un éditeur géant basé en Hollande et spécialisé dans les contenus scientifiques et médicaux, avait ‘intercepté’ les articles. Lorsqu’il insista pour les maintenir sous presse, il fut licencié. Son successeur les retira tous les deux.
L’un des objectifs du présent article est d’appeler la communauté scientifique mondiale à examiner de nouveau la théorie du VIH, pas uniquement en raison des dégâts qu’il m’apparaît qu’elle provoque, mais également en raison des indices qu’elle nous apporte sur la manière et le pourquoi de la mauvaise gestion de la pandémie de Covid. Dans les deux instances, les fausses informations propagées par de puissantes agences ont joué un rôle important. Cela a soustrait au public et à la plupart des organes médiatiques la capacité de juger des situations avec justesse.
Dans le cas du Covid, lorsqu’on a compris que le SARS-CoV-2 était hors de contrôle, des efforts organisés furent menés pour dissimuler l’origine laborantine du virus. Si l’on connaissait la vérité, les financements à venir seraient compromis. Le prestige de la science biomédicale était en jeu.
Les agences de financement, et les journaux comme Science, Nature et The Lancet, qui dépendent fortement de la publicité liée à la recherche biomédicale, mirent leur poids derrière les tentatives visant à nous persuader que le virus avait une origine naturelle. Quiconque suggérait autre chose était qualifié de « théoricien du complot ». Dans le même temps, des craintes exagérées au sujet des risques, entretenues par les ‘sachants’ du statut de fabrication génétique du virus, débouchèrent sur la trahison des principes établis de longue date concernant la gestion d’une pandémie ainsi que la sûreté des vaccins.
Anthony Fauci, qui a cessé, fin 2022, de diriger l’Institut National des Allergies et Maladies Infectieuses (NIAID), a été une pièce centrale de cette dissimulation début 2020, et dans la poussée à la vaccination généralisée qui a suivi. Il a montré un degré de certitude effrayant dans ses capacités de management (attribuées par certains observateurs à son éducation jésuite), déclarant dans une interview, en 2021 : ‘Très franchement, les attaques contre moi, ce sont des attaques contre la science.’ Il a condamné comme ‘ridicule’ la Great Barrington Declaration, signée par 60 000 médecins et scientifiques en opposition aux confinements et exhortant à ce que les protections soient concentrées sur les personnes les plus vulnérables. Il la compara à la ‘Négation du SIDA’, une insulte usitée depuis longtemps par l’industrie du SIDA pour réprimer toute remise en question de la théorie du VIH.
Les États-Unis ont fini avec l’un des taux de mortalité du Covid les plus élevés du monde.
L’argent joue un rôle important dans le maintien des illusions. Les entreprises de médicaments qui ont gagné la course avec les vaccins à l’ARN messager ont remporté un jackpot de 100 milliards de dollars. On a dépensé des sommes immenses en publicité et en dotations à des groupes scientifiques, médicaux, de consommateurs et de droits civiques contribuant à promouvoir l’injection. Des largesses de cette nature déforment facilement le jugement. Les bénéficiaires n’ont que trop de facilité à fermer l’esprit aux arguments propres à remettre en cause l’afflux d’argent frais.
La plupart des médias dominants ont soutenu les embrouillements, ainsi que les nombreuses politiques dommageables qui ont suivi, y compris les fausses prédictions de propagation, les confinements étendus, la mise sur la touche des protocoles de soins, et le vaccin expérimental et à peine testé promu sur la scène mondiale comme sûr et efficace, dans l’espoir d’obtenir une forme de rédemption pour la science. Selon une récente analyse des données d’essais rapportée dans le journal Cell, les vaccins à ARN messager n’ont eu aucun effet sur la mortalité dans son ensemble.
Fauci avait établi une gestion semblable du SIDA. Lorsque l’on distingua le syndrome pour la première fois, il venait d’être désigné à la direction du NIAID. Il soutint la théorie du ‘virus mortel’ du SIDA jusqu’au bout, affirmant en 1987 au New York Times, trois années à peine après la supposée découverte du VIH, que les éléments établissant que ce virus provoquait le SIDA « sont tellement écrasants qu’ils ne méritent quasiment plus aucune discussion. » Comme dans le cas du Covid, les voix dissonantes ne furent pas tolérées.
Mais la théorie du virus empestait la fausse science dès le départ. Le mépris indifférent envers les premières victimes, en raison de leur style de vie gay urbain « débridé » a laissé la place à la recherche urgente d’une explication moins discriminante du syndrome, et l’une des premières propositions fut qu’un virus pût être impliqué. Robert Gallo, chercheur pour le gouvernement des États-Unis, était déterminé, lors de ce qu’il désigna sa phase ‘passionnée’, que si tel était le cas, son équipe devait être la première à l’identifier.
Lorsque le chercheur français Luc Montagnier essaya de suggérer que le matériel génétique qu’il avait prélevé dans les nodules lymphatiques de patients atteints du SIDA pouvait indiquer la présence d’un virus, les experts britanniques et étasuniens, y compris Gallo, rejetèrent cette idée. Mais après avoir trouvé une manière d’amplifier les éléments que lui avait envoyés Montagnier, Gallo annonça lors d’une conférence soutenue par le gouvernement étasunien avoir découvert la cause ‘probable’ du SIDA. Un test sanguin pour ce qu’on allait bientôt désigner sous le nom de Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) était en préparation, et un vaccin allait être disponible dans les deux ans. Gallo ne reconnut pas avoir travaillé avec les éléments que Montagnier lui avait envoyés.
Des décennies plus tard, la recherche d’un vaccin se poursuit, et ce sont, pour la plupart, des Africains qui en sont les principaux cobayes. On a compté plus deux 250 campagnes de tests échouées, qui ont coûté des milliards de dollars.
Comme nous allons le voir, le test du ‘VIH’ qui fut produit en urgence sur les fondements des travaux de Gallo ne démontra pas la présence d’un virus spécifique. Il présentait la valeur d’un dépistage large sur la sécurité du sang, mais ne fut jamais validé à des fins de diagnostics. Quoi qu’il en fût, la réunion, en avril 1986, de l’OMS à Genève autorisa son utilisation généralisée, après qu’il fut affirmé aux régulateurs qu’il n’était ‘simplement pas pratique’ de bloquer ce processus.
Alors que se développait l’idée selon laquelle toutes les personnes actives sexuellement subissaient des risques, les kits de tests devinrent très rentables, et un différend international éclata pour savoir à qui devait en revenir le crédit. En fin de compte, un accord de partage des bénéfices fut conclu entre les gouvernements français et étasunien, mais dans l’intervalle, ce différend de haut niveau contribua à consolider la théorie dans l’esprit de la plupart des gens. L’idée selon laquelle Montagnier aussi bien que Gallo pussent s’être trompés en déclarant équivalents un résultat de test ‘positif au VIH’ et le risque de SIDA devint aussi impensable qu’une hérésie religieuse.
Il y eut un adversaire éminent, qui eut à subir le même sort que les scientifiques remettant en question les orthodoxies du Covid. En 1987, le professeur Peter Duesberg, biologiste moléculaire, un expert mondial en matière de rétrovirus, famille à laquelle le VIH était supposé appartenir, publia un long article universitaire dans le journal Cancer Research, affirmant que le VIH était un virus passager inoffensif parmi de nombreuses autres infections contractées par les patients du SIDA, et par les personnes à risque de contracter le SIDA. Toutes ses connaissances en matière de rétrovirus lui indiquaient que ce virus ne pouvait aucunement constituer la cause d’une maladie aussi dévastatrice que le SIDA. [Allez lire, l’excellent, le brillant, le très accessible, le très complet livre du professeur Duesberg, l’Invention du Virus du SIDA, NdT].
L’alarme que cela a provoqué a été révélée dans un mémo interne au sujet de l’article, émis par le bureau du Secrétaire de la Santé et des Services Humains, envoyé notablement à l’Administrateur général de la Santé publique et à la Maison-Blanche. Portant le titre MEDIA ALERT, il énonçait :
Ceci présente évidemment le potentiel de soulever de fortes controverses (Si ce n’est pas le virus, comment savons-nous que les stocks de sang sont sûrs ? Comment savons-nous quoi que ce soit au sujet de la transmission ? Comment avez-vous pu être tous aussi stupides et pourquoi devrions-nous jamais vous croire à nouveau ?) et nous devons nous préparer à y répondre.
L’éditeur en chef du journal fut stupéfait de ne recevoir aucune lettre en réponse, mais Duesberg apprit à titre privé de la part de divers collègues qu’ils avaient été secoués par son analyse.
Comme quelqu’un qui dissimule un coupable secret, le monde scientifique refusa de reconnaître publiquement avoir pu commettre une erreur aussi énorme. Nous assistons à un déni d’État semblable de nos jours au sujet des décès et des blessures provoqués par les vaccins contre le Covid.
Le 17 novembre 1988, feu John Maddox, alors éditeur de Nature, qui avait rejeté de nombreuses propositions d’articles soumis par Duesberg sur le VIH et le SIDA, lui écrivit : « Je suis ravi que vous induisiez à raison de ma lettre que j’entretiens à de nombreux titres des sympathies pour vos propos. Je ne vous ai cependant pas demandé de revoir votre manuscrit. Le danger, à ce qu’il m’apparaît, est que le différend entre vous et ce que vous désignez comme la communauté du VIH va égarer et angoisser le public de la manière suivante. Vous indiquez divers manières suivant lesquelles l’hypothèse du VIH peut être déficiente. Il faudrait être irréfléchi pour vous donner tort, mais… si vous deviez publier votre article, nous nous retrouverions à demander aux gens de croire que ce qui a été dit jusqu’ici sur la cause du SIDA est un tissu de mensonges. ».
Eh bien… Oui ! Mais est-ce que la correction des erreurs n’est pas supposé constituer la grande force de la science ?
Duesberg, qui était jusqu’alors une étoile au firmament du monde virologique, doté d’un prix d’‘enquêteur exceptionnel’ couplé à une dotation de 350 000 $, remis par le National Institutes of Health, devint persona non grata dans la communauté scientifique dominante. Ses propositions de dotations de recherche suivantes furent rejetées. On conseilla aux étudiants doctorants de garder leurs distances vis-à-vis de lui. Fauci et d’autres refusèrent de participer à des conférences ou à des débats émis sur les ondes s’il devait y participer. La publication d’articles devint difficile. Son université ne pouvait pas le licencier, mais alors que d’autres membres de son université géraient des sujets importants comme les politiques d’enseignement ou les invitations à s’exprimer, il fut désigné responsable du comité des pique-niques annuels.
En contraste, Gallo est aujourd’hui en haut d’une liste de scientifiques du National Institutes of Health se partageant une somme estimée à 350 millions de dollars en royalties entre 2010 et 2020, selon un rapport émis par Open the Books, une organisation de surveillance gouvernementale à but non lucratif.
L’incompréhension et l’intolérance envers toute critique du ‘VIH’ se sont poursuivies au fil des décennies. Lorsque le président Mbeki, d’Afrique du Sud, a établi un groupe en 2000 pour examiner la science du SIDA, il devint sujet d’une campagne internationale de ridicule pour le faire tomber.
Lorsque Celia Farber, une brillante journaliste étasunienne couvrant la controverse depuis le milieu des années 1980, écrivit un article majeur à ce sujet pour Harper’s en 2006, le Columbia Journalism Review la condamna pour avoir épousé une ‘théorie farfelue’, ‘largement réfutée depuis des années’.
Lorsque le journal Frontiers in Public Health publia en 2014 un article relu par les pairs écrit par le Dr. Patricia Goodson, un professeur très respecté d’éducation en santé, sous le titre ‘Remise en question de l’hypothèse VIH/SIDA : 30 années de désaccord’, des protestations se firent immédiatement entendre. L’article fut autorisé à la publication, mais avec plusieurs critiques invités à ses côtés ‘pour nous assurer que tous les lecteurs comprennent que le lien de causalité entre le VIH et le SIDA ne peut pas être remis en question.’
Cinq années plus tard, suite à la nomination d’un nouvel éditeur, le Dr. Paolo Vineis de l’Imperial College London, l’article fut rétracté. Cela ne faisait suite à aucune erreur, mais découlait du fait que trop de personnes en prenaient connaissance. L’article avait reçu plus de 91 800 vues, alors que les commentaires ne partageaient que 19 000 vues. En annonçant cette rétractation, le bureau éditorial de Frontiers affirma qu’il avait été décidé que l’article « présente un risque de santé publique en accordant de la crédibilité à des affirmations réfutées qui laissent planer un doute sur la causalité du VIH vis-à-vis du SIDA ».
Les affirmations produites dans l’article n’ont pas été réfutées ; elles ont été supprimées. Les dirigeants du monde scientifique ont refusé avec obstination de discuter de ces affirmations, tout comme ils refusent désormais de se confronter aux preuves de blessures étendues provoquées par les injections Covid d’ARN messager.
Dans les deux instances, avec une sensibilité aussi extrême à toute critique, la question se pose : Qu’essayent-ils de dissimuler ?
J’ai dédié Comment le VIH/SIDA a préparé la voie pour la Crise du Covid à Eleni Papadopulos-Eleopulos dans l’espoir que ses entreprises n’auront pas été vaines, et qu’en fin de compte, ses travaux et son génie recevront l’attention et la reconnaissance qu’ils méritent.
Lorsque le Covid fut pour la première fois perçu comme une menace envers la santé publique, en 2020, de nombreux gouvernements ont rejeté les conseils consistant à protéger les personnes les plus à risque. Ils ont mis en danger la santé et la vie de millions de personnes au travers de confinements répétés et du déploiement irréfléchi des injections expérimentales d’ARN messager. Dans la panique qui entoura l’arrivée du SARS-CoV-2 fabriqué artificiellement, des décès superflus ont été déclenchés en résultat d’une ventilation forcée inappropriée, de la négligence vis-à-vis d’un traitement antibiotique d’infections bactériennes associées, et de l’interdiction des thérapies médicales efficaces, comme l’ivermectine.
S’est répandue la compréhension que l’hubris scientifique avait provoqué l’avènement du Covid, et la corruption et les abus de pouvoir qui transformèrent la fuite du virus en méga-crise. Internet a permis au critiques de diffuser des données qui contraient les narratifs officiels, en dépit de tentatives répétées de censurer les soi-disant « fausses informations ».
Beaucoup plus rares sont les gens qui savent qu’une folie médicale semblable était déjà advenue il y a presque 40 ans, avant que nous disposions d’Internet.
À l’ère du SIDA, il fut déclaré qu’un nouveau virus mortel et sexuellement transmissible, connu sous le nom de VIH, nous mettait tous en danger. On nous affirma : « Le SIDA ne pratique aucune discrimination. » Une brochure d’avertissement, plastronnée par une publicité télévisuelle montrant une gigantesque pierre tombale, fut distribuée dans chaque foyer britannique.
Il a fallu presque un quart de siècle avant qu’un dirigeant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnût (en 2008) qu’en dehors de l’Afrique sub-saharienne, il n’y aurait aucune pandémie hétérosexuelles mondiale.
En dépit de cette reconnaissance, une industrie du VIH continue de prospérer. Elle s’est révélée constituer une manne sans fin pour les entreprises de médicaments, les groupes d’intérêts spéciaux et la communauté de recherche médicale. Au moins 100 journaux se consacrent uniquement à la médecine du VIH/SIDA, y compris le Lancet HIV, et ce sont des myriades de conférences majeures qui sont tenues chaque année. AIDS 2024, la 25ème Conférence Internationale, se tiendra au mois de juillet prochain à Munich et on s’attend à y voir affluer quelque 18 000 participants venus du monde entier.
L’orchestre continue de jouer, mais n’a laissé ni temps ni espace pour reconnaître ou examiner des décennies d’un travail minutieux, mené par un groupe petit mais dévoué de scientifiques qui maintiennent que le ‘VIH’ est une entité mythologique.
Comme décrit ici hier, le groupe fut mené par feu Eleni Papdopulos-Eleopulos, une biophysicienne basée au Royal Perth Hospital, en Australie de l’Ouest, qui a analysé de manière critique tous les aspects de la théorie voulant que le SIDA soit provoqué par un virus mortel. Elle a subi des rejets et des abus de pouvoir sans fin de la part de la communauté scientifique établie jusqu’à sa mort au mois de mars 2022.
En 2017, le groupe a posté sur son site internet un article de 80 pages, comportant de nombreuses références, expliquant sa thèse : malgré des milliers d’affirmations proclamant le contraire, il n’existe toujours aucune preuve qu’un tel virus ait été isolé des tissus de patients atteints du SIDA.
Ils affirment que comme les véritables causes du SIDA ne sont pas adressées de manière adéquate, des millions de personnes dans le monde, et surtout dans les pays pauvres, subissent la charge d’un faux diagnostic d’infection au ‘VIH’. Parmi ceux qui se sont révélés positifs au ‘VIH’, et même parmi ceux considérés comme à risque de l’être, on conseille à beaucoup de ces gens de prendre des médicaments dont les bénéfices annoncés sont couplés au coût de graves toxicités. En Afrique, alors que des millions de gens souffrent de malnutrition, les maigres ressources sont détournées pour se battre contre une illusoire épidémie de ‘VIH’.
Le groupe de Perth présente pour thèse que la véritable cause du SIDA, commune aux divers groupes à risque du syndrome, est une brèche prolongée d’un processus homéostatique chimique (appelé redox) qui permet aux cellules de notre corps d’équilibrer les dépenses en énergie avec les rechargements en énergie. Des substances oxydantes apportent les premières, et les anti-oxydants les secondes. Lorsque les cellules sont sur-oxydées, ce ‘stress oxydant’ vide le potentiel d’énergie et peut endommage les structures cellulaires. La théorie affirme que le SIDA présente ce mécanisme en son cœur, et que la théorie du virus fut douteuse dès le départ en raison du fait que l’on savait déjà que la sur-oxydation amène à l’apparition d’infections ‘opportunistes’ constatées dans les cas de SIDA. Elle maintient que l’on peut prévenir le SIDA et le guérir en réduisant l’exposition aux oxydants, et par une plus importante exposition aux anti-oxydants.
Les différents groupes de patients à risques du SIDA avaient en commun de puissants stimuli oxydants dans leur vie. Ceux-ci comprenaient l’injection et l’ingestion de drogues récréatives ; des inhalants de nitrites utilisés pour améliorer les performances sexuelles ; des infections répétées et nombre des médicaments utilisés pour les traiter ; des agents coagulants administrés aux hémophiles, par le passé fabriqués à partir de sang mélangé de milliers de donneurs ; et du sperme répandu au travers de rapports anaux non protégés.
On trouve parmi les antioxydants les vitamines A, C et E, et celles-ci se trouvent de manière naturelle dans de nombreux types de fruits, légumes et grains. Ce fut une tragédie pour l’Afrique du Sud lorsque le président Thabo Mbeki fut tourné en dérision pour avoir suggéré il y a plus de 20 ans qu’il pouvait exister des solutions alimentaires aux déficiences immunitaires largement subies sur le continent.
Les racines de la théorie du VIH, selon les scientifiques de Perth, plongent dans l’atmosphère fiévreuse de crainte et d’anxiété qui monta au cours des premières années du SIDA, lorsque des signaux provenant de cellules disparates furent interprétés à tort comme preuve d’un nouveau virus. Un test non validé porta à croire que des millions de gens étaient infectés. Une fois l’alerte globale lancée, il devint quasiment impossible aux voix affirmant le contraire de se faire entendre.
En 2017, le groupe a envoyé par courriel sa déconstruction du ‘VIH’, fruit de 40 années de travail, à sept scientifiques de premier plan et à des journaux médicaux. Proposition était faite de préparer une version concise si la critique était jugée ‘utile à porter à l’attention de la communauté scientifique’. Trois journaux se sont abstenus de répondre, malgré des demandes répétées. Aucun n’a accepté la proposition.
J’ai moi-même rapporté des informations sur les travaux du groupe dans les années 1990, alors que j’étais employé comme correspondant scientifique du London Sunday Times, et par la suite dans The Business et dans The European.
Au cours des dernières années, j’ai essayé à de nombreuses reprises de porter leur magnum opus à l’attention de scientifiques de premier plan. Pour aider à rendre le sujet plus accessible, j’ai écrit un résumé des arguments, qui est actuellement posté également sur le site internet du groupe de Perth. Ce résumé identifie six piliers clés du paradigme VIH/SIDA qui, selon leurs analyses, ont tous impliqué des mauvaises interprétations de ce qui se passait réellement au niveau biologique.
Sur la suggestion d’un ancien président de la Royal Society, l’académie nationale des sciences britannique, j’ai écrit à trois biologistes seniors pour leur demander des conseils sur la manière dont la théorie formulée par le groupe pourrait au moins être examinée. Aucun d’entre eux n’a répondu.
Récemment, deux experts du domaine que je respecte profondément ont eu la courtoisie de me répondre. Le premier a regretté être trop occupé pour entrer dans cette discussion. Le second, un pionnier britannique de la recherche d’un vaccin contre le VIH, m’a assuré avoir travaillé avec un virus concentré. Mais lorsque je lui ai demandé une référence apportant la preuve que son concentré provoquait une immuno-déficience humaine, les publications qu’il m’a envoyées n’ont apporté aucun élément de cette nature.
Une partie du problème réside dans la nature même des rétrovirus, la famille de microbes à laquelle on affirme que le VIH appartient. Au moment où les scientifiques développaient la théorie du VIH, on ne comprenait pas que le génome humain était plein d’éléments génétiques mobiles, appelés rétrotransposons, qui s’auto-amplifient d’abord en se transcrivant de l’ADN vers l’ARN, puis se retranscrivent en ADN. La deuxième partie de ce processus demande une enzyme dénommée transcriptase inverse (TI), qui joue un rôle important dans l’expression des gènes.
La détection de la TI fut mal interprétée par les pionniers du VIH, qui pensèrent qu’elle indiquait la présence d’un rétrovirus.
Dans un article paru en 1988 dans Scientific American décrivant l’histoire de la découverte supposée du VIH, Robert Gallo et feu Luc Montagnier, les deux scientifiques les plus associés à la théorie, écrivit : ‘Le spécimen [tissu du ganglion lymphatique enflé d’un homme homosexuel présentant des risques de SIDA] a été broyé, mis en culture cellulaire, et analysé à la recherche de transcriptase inverse. Après deux semaines de culture, une activité de transcriptase inverse a été détectée par le média de culture. Un rétrovirus était présent.’
L’erreur de raisonnement voulant qu’une activité de TI ‘soit vraiment spécifique aux rétrovirus’, comme Montagnier continua de l’affirmer durant plusieurs années, était centrale dans la thèse selon laquelle il fut le premier à découvrir le VIH, une découverte pour laquelle lui et sa collègue Françoise Barré-Sinoussi reçurent un prix Nobel en 2008. Mais on sait désormais qu’au moins deux cinquièmes du génome humain sont constitués de rétrotransposons. La transcriptase inverse est omniprésente dans les cellules.
Le groupe de Perth affirme : ‘Nous désirons qu’il soit compris que l’affirmation : « Les preuves que le SIDA est provoqué par VIH-1 ou VIH-2 sont claires, détaillées et sans ambiguïté, et répondent aux plus hautes exigences scientifiques » n’a aucune substance.’
Même de nos jours, affirme le groupe, malgré des milliers d’affirmations qui disent le contraire, il n’existe toujours aucune preuve que le ‘VIH’ aurait été isolé de tissus de patients malades du SIDA.
Se pourrait-il que telle soit la raison pour laquelle les protagonistes du VIH/SIDA se font tellement injurieux en réponse aux défis posés à leurs opinions, et pour laquelle les illusions ont été nourries aussi longtemps ? On peut élucubrer sans fin et bâtir des châteaux en Espagne sur la base d’une idée fondamentalement fausse.
Dans la troisième partie, j’ai expliqué comment la détection d’une enzyme appelée transcriptase inverse (TI), dont on pensa par le passé qu’elle prouvait la présence d’un rétrovirus, mais dont on a découvert par la suite qu’elle était abondante dans les cellules, réside au cœur de la théorie selon laquelle le VIH provoquerait le SIDA. Il s’agit d’une découverte clé dans la déconstruction en 80 pages de l’ensemble du concept de ‘VIH’, postée en 2017 par un groupe de scientifiques établis à Perth, en Australie de l’Ouest.
On a ignoré, censuré et supprimé leur travail d’une manière très similaire à ce qu’ont subi les critiques des réponses frappées de panique, exploitantes, dirigées par l’ego, cruelles et dévastatrices à la pandémie de Covid.
L’article de Perth n’est pas un vague défi philosophique à la théorie des germes dans son ensemble. Il s’agit d’une expertise médico-légale de tous les détails de la science qui a été avancée comme preuve de l’hypothèse VIH/SIDA.
La mauvaise interprétation de la présence de TI a ouvert la voie à d’autres erreurs fondamentales, dont la suivante fut le court-circuit d’une étape vitale dans l’identification d’un virus, la purification. Ce procédé implique de séparer les particules de virus des débris cellulaires, afin que les particules puissent être prouvées infectieuses et que l’on puisse établir leurs constituants exacts. Les pionniers du VIH Luc Montagnier et Robert Gallo n’ont jamais souscrit à ce pré-requis, selon l’analyse du groupe de Perth, bien qu’ils aient affirmé le contraire.
‘Les virus sont des particules,’ affirment les scientifiques de Perth. ‘Faute de preuve de l’existence de particules, on n’a aucune preuve de l’existence d’un virus.’
Ce n’est pas comme si les équipes de Montagnier et de Gallo n’avaient pas essayé. Les deux équipes ont essayé régulièrement de purifier des particules issues de cultures cellules prélevées sur des patients atteints du SIDA, ou de personnes à risque de SIDA. Elles ont utilisé une technique connue sous le nom d’ultracentrifugation sur gradient de densité de saccharose. Pour ce faire, on fait passer une goutte du fluide de culture au travers d’une solution de saccharose au moyen d’une centrifugeuse à haute vitesse, qui sépare les particules de rétrovirus présentant une densité particulière. On examine alors cet élément au travers d’un microscope à balayage électronique en espérant distinguer les particules.
Le groupe de Montagnier a cultivé des cellules issues d’un homme homosexuel âgé de 33 ans présentant des ganglions lymphatiques enflés, qui avait indiqué avoir eu plus de 50 partenaires sexuels par an et avoir voyagé dans de nombreux pays. Il avait pour historique plusieurs épisodes de gonorrhée, et avait trois mois plus tôt été soigné pour une syphilis.
On considérait et interprétait l’activité de transcriptase inverse comme indicateur de présence d’un rétrovirus. On a également détecté de la TI lors de la seconde expérience, au cours de laquelle des cellules du patient ont été cultivées en mélange avec celles d’un donneur de sang en bonne santé. Mais bien qu’il ait regardé à de multiples reprises, le groupe de Montagnier n’a trouvé aucun élément établissant la présence vitale de particules dans l’une ou l’autre de ces expériences.
Au cours d’une troisième expérience, des cellules issues du sang prélevé dans des cordons ombilicaux obtenus depuis deux placentas ont été cultivées avec des fluides issus de la deuxième expérience ; en cette instance, on a distingué quelques particules au microscope électronique. Le groupe les a considérées comme du ‘VIH’ bien qu’elles ne fussent pas purifiées, et il est connu que les cultures de cellules issues de cordons ombilicaux produisent, infectées ou non, ce type de particule. Aucune expérience de contrôle n’a été menée pour voir si les cellules ombilicales pouvaient à elles seules produire un résultat similaire.
Il est courant que l’on détecte chez les personnes malades, indépendamment du SIDA, des particules pouvant ressembler à des rétrovirus, ainsi que chez des personnes en bonne santé. C’est pour cela que les scientifiques de Perth insistent sur le fait que ne pas avoir purifié les particules, ne pas avoir déterminé ce qui les constituait, ne pas avoir prouvé qu’elles étaient infectieuses, aura constitué un trou béant dans la science du ‘VIH’. Les chercheurs du VIH ont par la suite affirmé avoir trouvé d’autres moyens, tous indirects, de déterminer la présence du VIH, comme la détection de transcriptase inverse, mais tout aussi propices aux mauvaises interprétations.
En 2008, Montagner et sa collègue Françoise Barré-Sinoussi ont reçu pour récompense le prix Nobel de physiologie ou de médecine pour avoir été les premiers à découvrir le VIH. Dans les détails de sa biographie en lien avec cette récompense, Barré-Sinoussi a affirmé qu’‘il était important de visualiser les particules rétrovirales, et Charles Dauget (le manipulateur du microscope électronique de l’équipe) a produit les premières images du virus en février 1983. L’isolation, l’amplification et la caractérisation du virus ont rapidement suivi’.
Cependant, Montagnier a montré une image différente quand Djamel Tahi, un réalisateur français de films documentaires, l’a interrogé au cours d’une interview tenue en 1997. Tahi a demandé pourquoi les photographies du microscope électronique ‘par vous publiées proviennent de la culture, et non de la purification’. Montagnier a répondu qu’en essayant de réaliser la purification, ‘on a vu des particules, mais qui ne présentaient pas la morphologie typique des rétrovirus. Elles étaient très différentes’. Concernant les travaux de Gallo, il a affirmé : ‘Je ne sais pas s’il a réellement procédé à une purification. Je ne le pense pas.’
Dauget est allé plus loin, et a déclaré à Tahi : ‘Nous n’avons jamais vu de particule virale dans le virus purifié. Ce que nous voyions à chaque fois, c’étaient des débris cellulaires, pas des particules de virus.’
Des débris cellulaires, ce sont des morceaux des cellules utilisées dans les cultures. Pourtant, en raison d’activité de transcriptase inverse, Montagnier a pensé avoir découvert un rétrovirus. Et lorsqu’il a fait incuber du sérum en provenance du sang de son patient avec ce ‘débris’, il s’attendait à trouver des anticorps réagissant aux protéines du virus. Trois protéines ont produit une réaction, et Montagnier en a conclu que l’une d’entre elles était ‘spécifiquement reconnue’ comme virale.
Selon les scientifiques de Perth, il n’existait aucune justification scientifique étayant cette conclusion. De nombreux humains en bonne santé disposent d’anticorps qui réagissent avec cette protéine, identifiée sous le nom de p24 (une masse moléculaire de 24 000). On sait également qu’au moins un composant de cellule normale est une protéine présentant la même masse moléculaire. Mais durant des décennies, la détection de cette protéine dans le sang ou dans une culture a été considérée comme preuve de présence du virus.
Au mois de mai 1994, Gallo a publié quatre articles dans Science, présentant de nombreuses ressemblances avec les expériences réalisées par le groupe français, bien qu’il ait pratiqué des essais sur des échantillons en provenance d’un plus grand nombre de patients, et qu’il ait utilisé une ligne cellulaire immortelle (cancer) pour obtenir de grandes quantités de protéines pour ses diagnostics et ses recherches. Les affirmations qu’il a avancées d’avoir découvert le virus ne sont pas plus valides que celles de Montagnier, car lui non plus n’est pas parvenu à observer, purifier, ni caractériser la moindre particule de virus.
En 2003, le groupe de Perth a envoyé un courriel à Gallo pour lui demander s’il était au courant du fait que Montagnier avait reconnu qu’il n’existait aucune photographie prise au microscope électronique en provenance du patient originel, et du fait que les cliniciens avaient des raisons de se préoccuper des implications de la réponse produite par Montagnier. Les cliniciens venaient-ils de passer deux décennies à diagnostiquer l’infection de patients par un virus inexistant ?
Gallo a répondu : ‘Montagnier a par la suite publié des images de VIH purifié comme, bien entendu, nous l’avons fait nous-mêmes dans nos premiers articles. Vous n’avez aucune raison de vous inquiéter. Les preuves sont évidentes et écrasantes.’
Les scientifiques de Perth affirment que la réassurance émise par Gallo n’est étayée par aucun fait. Aucun micrographe électronique de ‘VIH’ purifié n’a été publié par Gallo, ni en 1984 ni plus tard. Et Montagnier n’a lui non plus publié aucune photographie. Quatorze années plus tard, des groupes européens et étasuniens, après avoir essayé de pallier à ce manque, sont restés incapables d’apporter une preuve claire de l’existence du ‘VIH’.
Jusqu’à sa mort survenue au mois de février 2022, Montagnier a essayé d’indiquer au monde que le VIH n’était pas aussi dangereux qu’on l’avait cru. Je soupçonne qu’il savait en son for intérieur que la théorie était fausse, mais qu’il ne pouvait pas aller jusqu’à le reconnaître ouvertement avec la célébrité – et la richesse – que cela avait impliqué pour lui.
J’ai interviewé Montagnier pour le Sunday Times à l’Institut Pasteur, à Paris, en 1992, pour un article qui parut le 26 avril sous le titre ‘Il est temps de repenser le lien avec le SIDA, affirme le pionnier du VIH’. Ses idées sur le VIH et le SIDA étaient déjà très différentes de celles entretenues par la plupart des gens au sujet de la maladie. Il insistait sur le fait que le VIH n’attaquait pas directement les cellules du système immunitaire, mais qu’en présence d’autres infections, ce virus pouvait déclencher un processus au cours duquel les cellules immunitaires s’auto-détruisaient plus vite que leur vitesse de remplacement.
Voilà qui établissait un contraste saisissant avec l’image du ‘virus mortel’ promue par Gallo. Cela indiquait que les patients infectés par le VIH pouvaient réduire leurs risques de contracter le SIDA en réduisant leur exposition aux autres microbes. Des conseils diététiques et des compléments de vitamines pouvaient probablement contribuer également, indiquait Montagnier, en soulageant le corps des tensions chimiques connues pour provoquer des pertes de cellules immunitaires.
‘Nous nous sommes montrés naïfs’ a-t-il affirmé à un moment. ‘Nous pensions que ce seul virus avait réalisé l’ensemble des destructions. À présent, il nous faut comprendre les autres facteurs dans ce processus.’
Il a essayé de faire connaître ses idées sur ces ‘co-facteurs’ en juin 1990, lors de la sixième conférence internationale du SIDA, tenue à San Francisco, mais la conférence n’avait aucune envie d’entendre un tel message. Sur les 12 000 délégués présents, seuls 200 prirent la peine d’écouter sa conférence. Au moment où il rendit le micro, presque la moitié de cet auditoire était parti. Ses préoccupations furent rejetées par les plus éminents scientifiques étasuniens du SIDA et dirigeants de santé publique du pays. Le professeur de biologie moléculaire Peter Duesberg, lui-même ostracisé et privé de financements pour avoir remis en question les affirmations de Gallo sur un ‘virus mortel’, a commenté l’événement comme suit : ‘Voici qu’arriva Montagnier, le Jésus du VIH, et ils l’ont jeté hors du temple.’
La biologique moléculaire est entrée dans des zones de compréhension tellement affinées que la plupart des personnes ne travaillant pas directement dans ce domaine ont peu de chances de détecter des affirmations fausses. Le même problème a perturbé la science du Covid. Malgré des éléments clairs et nets dès le départ indiquant que le SARS-CoV-2 fut fabriqué en laboratoire, des intérêts puissants n’ont pas cessé d’accumuler des nuages de confusion, affirmant qu’il s’agissait d’un virus naturel ayant franchi la barrière des espèces et que toute autre suggestion était conspirationniste. Par dessus le marché, il y avait beaucoup d’argent en jeu dans la promotion d’une campagne de vaccination mondialisée, et dans le discrédit à porter sur toute idée pouvant enrayer la survenue de cette manne.
Mais au moins, dans le cas du Covid, Internet a rendu possible la remise en question exprimée par des milliers de médecins et de scientifiques face aux réponses officielles apportées à la crise, même face à une propagande incessante menée par la BBC et la plupart des médias dominants.
Le marketing de la théorie VIH du SIDA a quant à lui réussi à un tel point que peu de gens comprennent qu’il existe des failles dans cette science. Après quarante années, des millions de vies restent ruinées par un test aux anticorps pour un virus qui n’a jamais existé.
En tant qu’ancien correspondant scientifique et médical pour les journaux, j’ai trouvé des parallèles frappants derrière la mauvaise gestion du CoviD, dès 2020, et les illusions sur le VIH/SIDA au sujet desquelles j’écris depuis de longues années. Dans les deux cas, scientifiques et experts en santé publique ont semblé perdre la tête face aux pressions exercées par des intérêts puissants et parfois ultra-riches. Les groupes de pressions sont parvenus à prendre l’ascendant sur les agences de santé d’État, dont les bonnes intentions générales ont trop facilement pu être mal informées et mal dirigées.
Avec le Covid, les pressions ont été colossales pour une injection nous protégeant de la ‘protéine spike’ toxique qui faisait du SARS-CoV-2 fabriqué en laboratoire, un produit de la recherche en défense biologique, un vrai nouveau venu dans le monde des microbes. L’implication d’agences lourdement investies dans les vaccins, comme la Fondation Bill et Melinda Gates ou le Wellcom Trust britanniques, a contribué à des confinements désastreux économiquement et socialement, et à une vaccination généralisée avec des produits génétiques expérimentaux à l’ARN messager. C’est par milliers que les décès ont été rapportés, et par millions les blessures, au lendemain de ces piqûres, mais plus de deux années plus tard, les autorités comme le NHS britannique continuent d’insister, en opposition à tous les faits (voir également ici) que ces vaccins sont ‘sûrs et efficaces’ et sauvent des millions de vies.
Avec le SIDA, c’est la promotion d’un test sanguin non validé pour une infection au ‘VIH’ étayée par rien qui est devenue le fondement illusoire d’une panique mondiale. Une opportunité de marketing mondial s’ouvrit pour les fabricants de molécules et de kits de tests, et un vaccin fut promis dans les deux ans. Quarante années plus tard, il n’existe toujours pas le moindre vaccin à l’horizon, malgré des milliards de dollars versés par le contribuable, dépensés dans des essais sans fin.
Personne ne semble prêt à se confronter à la possibilité qu’il n’existera jamais de vaccin pour un virus dont, selon une analyse exhaustive et extrêmement minutieuse menée par un groupe de scientifiques basés à Perth, en Australie de l’Ouest, l’existence n’a jamais été prouvée.
Le soi-disant test VIH détecte des anticorps à une gamme de protéines (antigènes) dont il a été supposé, mais jamais prouvé, qu’ils appartenaient au ‘VIH’. Les protéines existent, bien évidemment, et on les trouve à des niveaux élevés dans le sang de personnes exposés à divers défis chimiques ou microbiens. Ceux-ci peuvent comprendre les drogues, la pratique du sexe anal, les grossesses multiples, des transfusions sanguines répétées, et des infections associés à une malnutrition chronique.
Comme expliqué dans les premières parties du présent article, malgré des tentatives herculéennes menées en laboratoire, les scientifiques sont restés incapables d’obtenir des particules de ‘VIH’ chez des patients affectés par le SIDA ou à risque de l’être. Des particules de cette nature seraient normalement considérées comme essentielles pour développer un test de diagnostic. Les constituants des particules apportent aux personnes développant le test des antigènes spécifiques. Lorsqu’un échantillon sanguin réagit à ces antigènes, on peut dès lors supposer qu’il dispose des anticorps qui indiquent une exposition à un microbe spécifique, bien que des réactions croisées puissent produire des résultats faux positifs.
Mais dans le cas du test du VIH, il n’existait aucune particule de virus au travers de laquelle on pouvait définit des antigènes reliés au VIH. Au lieu de cela, les personnes qui développèrent le test utilisèrent des antigènes connus comme réagissant avec des anticorps présents dans le corps de personnes présentant un effondrement du système immunitaire. Mais il s’agissait des patients mêmes qui s’étaient souvent trouvés exposés à une vaste gamme de stimuli produisant des anticorps, qui n’avaient pas forcément quoi que ce fût à voir avec un virus mortel.
Sur la base de ce test, des millions de gens ont été diagnostiqués ‘positifs au VIH’, et s’ils tombaient malades, victimes du ‘VIH/SIDA’. Mais la raison pour laquelle ils déclenchent un test positif n’a rien à voir avec un nouveau virus. L’idée selon laquelle le test indique une infection par un virus mortel est fondée sur une tautologie absolue, qui court-circuite la nécessité d’une preuve de l’existence du ‘VIH’ lui-même. Les gens déclenchent un test positif parce qu’ils présentent des anticorps à des protéines faussement désignées comme antigènes du ‘VIH’.
Comme expliqué en 3ème partie, cette fausse désignation a été réalisée par des chercheurs qui pensaient que la détection d’une enzyme particulière, la transcriptase inverse (TI), impliquait la présence d’un rétrovirus. La TI s’est par la suite révélée omniprésente dans les cellules, dont l’activité génétique est beaucoup plus dynamique que ce que l’on en comprenait il y a quarante ans, lorsque la théorie du ‘VIH’ fut développée.
Les experts en santé publique connaissaient cette faille dès le départ. Au cours d’une réunion de l’OMS tenue à Genève en 1986, cent experts issus de 34 pays se virent affirmer que les kits de tests étaient certifiés pour protéger les stocks de sang, car ils tenaient lieu d’écran de détection large pour diverses anomalies possibles dans le sang. Les personnes affectées par le SIDA et à risque de l’être souffrent de toute une gamme d’infections actives, dont certaines pourraient être transmissibles au travers de transfusions sanguines. Les tests aidaient à établir une protection contre l’utilisation de sang ‘sale’.
Mais on affirma face à cette assemblée qu’il manquait quelque chose pour distinguer une véritable infection au ‘VIH’ ou pour déterminer s’il existait véritablement une chose telle qu’une ‘véritable infection au VIH’. Les kits de tests ne devaient pas être utilisés pour diagnostiquer ou rechercher le VIH en tant que tel.
Les délégués se virent affirmer qu’un soi-disant ‘test de confirmation’, appelé ‘western blot’ [ou technique des immuno-empreintes, NdT], s’appuyait sur le même principe que les kits de tests qu’il était supposé compléter, et qu’il était donc tout aussi incapable de contribuer à établir un diagnostic de VIH/SIDA. Mais par une colossale ‘entourloupe’ scientifique, un représentant de la Food and Drugs Administration étasunienne déclara devant l’assemblée que les besoins en santé publique avaient provoqué l’expansion de l’utilisation de ces kits, et qu’‘il n’était simplement pas pratique’ d’y mettre fin.
En d’autres termes, la panique autour du SIDA a fait en sorte que la science fût balancée par la fenêtre. La même chose s’est reproduite avec l’arrivée du Covid, lorsque de puissantes agences ont conspiré pour déclencher des confinements sans précédents, économiquement et socialement désastreux, l’utilisation détournée de technologies de tests exagérant le nombre de cas, et l’administration généralisée d’un produit génétique expérimental qui nous fut présenté comme un vaccin ‘sûr et efficace’.
Lorsque des études ultérieures menées sur le test ‘VIH’ ont révélé un lien étroit entre le fait de déclencher un test positif et le risque de développer le SIDA, on prit ce résultat comme une preuve de validité du test. Mais le lien était totalement artificiel. Il s’agissait d’une connaissance de la tautologie du raisonnement, pas d’une infection au ‘VIH’.
Alors que le paradigme VIH/SIDA gagnait l’acceptation sur la scène mondiale, des procédures de plus en plus complexes apparurent pour essayer d’établir un diagnostic fiable. Mais le problème fondamental reste inchangé à ce jour : les scientifiques sont dans l’incapacité de valider la moindre de ces procédures face un virus pur, prélevé chez des patients, car on n’a jamais obtenu ledit virus.
Les recherches ont confirmé de manière répétée que de nombreuses maladies diverses provoquent un accroissement des niveaux d’anticorps scrutés par le test ‘VIH’, ce qui met en risque les gens de se voir étiquetés positifs au VIH alors qu’aucun virus de ce type n’est présent. Ces maladies comprennent des infections mycobactériennes comme la tuberculose ou la lèpre, répandues chez les populations pauvres, et causes de millions de diagnostics ‘VIH/SIDA’ erronés en Afrique.
En outre, lorsque les cellules se divisent et croissent à un taux supérieur à la normale, comme lors d’une grossesse, les niveaux d’antigènes accrus sont propices à déclencher des résultats de test positifs qui n’ont rien à voir avec le ‘VIH’. Il s’agit d’une autre source de diagnostics illusoires de ‘VIH/SIDA’ dans les pays pauvres et les communautés au sein desquelles les femmes enchaînent de multiples grossesses.
Les fabricants des tests savent que ceux-ci ne devraient pas être utilisés à des fins de diagnostics, et les kits de tests contiennent un avertissement à cet égard, comme ‘N’utilisez pas ce kit comme seule base pour établir une infection au VIH’. Les praticiens ne diagnostiquent jamais le VIH sur la base d’un seul résultat de test — des tests de ‘confirmation’ sont toujours exigés, et sur la base de la manière dont un test fonctionne par rapport à l’autre, une meilleure fiabilité est ainsi déclarée. Mais toutes ces affirmations sont bancales. Tous les tests subissent le même problème : aucune validation contre un véritable virus. Lorsque les tests sont fondés sur des principes similaires, dès lors que les principes sont faux, tous les tests le sont également.
Comme durant les premiers jours du Covid, plus la crainte générée par les modélisateurs et les médias fut grande, plus le taux d’approbation envers les autorités s’accrut. En 1987, un modèle par ordinateur préparé au laboratoire national de Los Alamos affirma qu’un adulte étasunien sur dix pouvait se voir infecté avant 1994, bien que les chercheurs reconnussent que cette estimation était fondée sur des informations inappropriées. En réalité, le nombre d’Étasuniens positifs au ‘VIH’ est resté légèrement supérieur au million presque depuis le début du programme de tests. Cela ne ressemble en rien au schéma d’infection d’un virus infectieux nouveau au sein de l’humanité.
En 1985, le Royal College of Nursing affirma qu’un million de personnes vivant au Royaume-Uni contracteraient le SIDA dans les six années, à moins que la maladie tueuse soit arrêtée. En 1990, le véritable total cumulé des cas de SIDA était resté inférieur à 5000. De nos jours, moins de 200 diagnostics de SIDA sont rapportés annuellement au Royaume-Uni, et bien moins de 3000 nouveaux diagnostics de ‘VIH’.
Mais dans les pays les plus pauvres, la poursuite de l’utilisation inappropriée des tests a débouché sur des affirmations d’‘infection au VIH’ de millions de personnes. Cette idée nourrit des flux continus d’emplois et d’argent pour les chercheurs, les organisations non gouvernementales, les organismes de charité, et les entreprises pharmaceutiques. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 38 millions de personnes ‘vivent avec le VIH’ de nos jours, et 27 500 000 se voient administrer des médicaments antirétroviraux.
Il s’agit d’une terrible tragédie. Sur la base de bonnes intentions, mais aussi d’intérêts égoïstes, d’énormes ressources sont mal orientées. Depuis le lancement en 2003 du President Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR), le gouvernement étasunien a investi plus de 100 milliards de dollars dans la réponse mondiale au VIH/SIDA. Il s’agit du plus grand engagement de l’histoire par toute nation pour répondre à une seule maladie, financée par la générosité du peuple étasunien. On affirme que le projet a sauvé 25 millions de vies, empêché des millions d’infections par le VIH, et soutenu plusieurs pays pour parvenir à un contrôle épidémique du VIH — ‘tout en renforçant significativement la sécurité économique du monde’.
Le poids du maintien de la théorie du VIH reste colossal. PEPFAR est géré et supervisé par le Département d’État des États-Unis, et mis en œuvre par sept départements et agences du gouvernement, ‘amplifiant le pouvoir d’une approche de l’ensemble des composantes du gouvernement pour contrôler l’épidémie de VIH/SIDA.’
Et si il n’y avait aucune épidémie ? L’aide au développement ne constituerait-elle pas une réponse plus humaine et plus efficace aux déficiences immunitaires répandues dans les pays pauvres que des molécules à la sécurité et à l’efficacité douteuses, des tests invalides et des essais de vaccins interminables ?
Il y a trente ans, en 1993, Andrew Neil, éditeur du Sunday Times, m’envoya plusieurs semaines en Afrique pour que je rapporte depuis le terrain ce qui s’y produisait. À l’époque, on prévoyait que la population se verrait décimée en raison d’une infection établie de longue date et répandue au VIH. Après avoir rencontré des scientifiques, des médecins, des hommes politiques et des patients au Kenya, en Zambie, au Zimbabwe et en Tanzanie, je n’ai trouvé aucune preuve tangible d’une nouvelle maladie épidémique. Mais il existait une épidémie de peur — le ministre de la santé du Zimbabwe m’affirma qu’il l’avait appelée ‘VIHitis’ — créée par une invasion de chercheurs sur le SIDA armés des tests de diagnostics non validés.
Mes rapports provoquèrent un afflux de correspondances, certaines d’encouragements — comme celle qui provint de l’influent et bien informé magazine New African — mais certaines me vouant aux pires gémonies, et provenant des plus hautes sphères du Royaume-Uni. Une lettre signée par la baronne Chalker, ministre du développement des Outre-Mers, de Sir David Steel, porte-parole libéral démocrate aux affaires étrangères, et par Tony Worthington, porte-parole travailliste des affaires étrangères, m’accusait d’écrire n’importe quoi. On affirma que leur lettre avait été vue et agréée par une longue liste de chefs d’établissements médicaux, y compris le chief medical officer, le directeur du Medical Research Council, et des organisations de volontaires préoccupées par le SIDA. Cette lettre énonçait :
M. Hodgkinson affirme que la communauté scientifique a collectivement échoué à valider ses tests du VIH, et a délibérément gonflé les statistiques. Si nous devons l’en croire, ces scientifiques ont trompé l’Organisation Mondiale de la Santé, les gouvernements des pays développés et non-développés, les organisations de développement international comme le fonds Save the Children, ActionAid ou Oxfam, les instituts de santé publique, les journalistes et le grand public.
La triste réalité est que l’Afrique est sous l’emprise d’une épidémie majeure de VIH. Des dizaines ou des centaines de milliers de personnes ont déjà perdu la vie : des dizaines de millions risquent de la perdre.
M. Hodgkinson s’est lourdement trompé, et vous ne rendez pas service à vos lecteurs en accordant du crédit à ses élucubrations.
En 1993, la population de l’Afrique approchait les 700 millions d’habitants. En 30 ans, loin de s’être vue décimée, elle a plus que doublé et est désormais établie à presque 1 433 000 000 habitants.
Philippe Krynen, dirigeant de la mission africaine Partage Tanzanie, fut une star du circuit VIH/SIDA jusqu’à ce qu’il comprît que ‘cette épidémie qui allait balayer l’Afrique n’est rien d’autre qu’une gigantesque bulle de savon,’ comme il me l’a affirmé dans ses bureaux donnant sur le lac Victoria en 1993. Krynen, dont l’organisation caritative a magnifiquement œuvré pour les orphelins de la région depuis presque 35 ans, a réussi à résister à une tentative menée par le groupe de travail SIDA de la Communauté Européenne à le faire expulser du pays au lendemain de ses révélations.
La dernière fois que nous nous sommes parlés remonte au mois de novembre 2022. Il m’a écrit : ‘Le sujet du SIDA est complètement enseveli dans des fichiers poussiéreux, du moins pour nous ici en Tanzanie. Les distributeurs de médicaments antirétroviraux continuent de mener leurs affaires dans le pays, mais la fable de la pandémie est morte.’
Et d’ajouter : ‘Pour ce qui concerne la fable du Covid, ça n’a pas duré longtemps. En 2020, une brève épidémie d’infection respiratoire aiguë a été traitée au moyen d’un cocktail d’antibiotiques communs. La combinaison de très rares tombes dans chaque communauté, et d’une absence patente de statistiques, a fait tomber l’épouvantail. Les mesures de prévention (masques et savon) ont rapidement été abandonnées et la vie a suivi son cours sans interruption… De nos jours, la Tanzanie est considérée comme un paisible joyau africain.’
Le Covid a rendu plus importante que jamais la dissolution des illusions existant autour de la théorie VIH du SIDA. Ces illusions ne vont pas disparaître toutes seules, mais après 40 années sans vaccin, sans remède à la soi-disant infection au ‘VIH’ et avec de nombreuses vies mises en danger par des médicaments toxiques dirigés contre un ennemi imaginaire, n’y a-t-il personne dans la communauté scientifique ayant l’intégrité et la décence humaine de considérer avec honnêteté les travaux incroyablement détaillés et stimulants des scientifiques de Perth ?
Faute de cela, nous pouvons également rester condamnés à des décennies des fausses vérités au sujet du Covid. Pour l’instant, les scientifiques qui créèrent le virus en laboratoire n’ont pas été inquiétés pour leurs erreurs, et un climat continu de peur fait en sorte qu des gens continuent de se tester, d’appliquer des mesures de distanciation sociale, de porter des masques, et d’attendre un traitement médical inefficace et dangereux déguisé en vaccin.
Le Covid a montré comment les professions scientifiques et médicales, qui ont tant œuvré pour améliorer nos vies, peuvent sévèrement dérailler lorsque la crainte et les gros enjeux financiers entrent en jeu. La plupart des médecins n’ont pas résisté aux confinements ni aux vaccins, en dépit de violations de l’éthique de recherche et médicale à une échelle sans précédent. Grâce à Internet, des groupes comme HART et de nombreux professionnels de santé ont été en mesure de faire connaître leurs protestations, mais il n’en reste pas moins qu’environ deux tiers de la population mondiale a accepté un vaccin du Covid qui n’était ni sûr, ni efficace. Dans le monde entier, des personnes préoccupées demandent comment un tel désastre a pu se produire, et comment on peut l’empêcher de se reproduire.
Ces développements ont augmenté la pertinence et l’importance d’un défi scientifique négligé de longue date envers l’existence même du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH), la cause supposée du SIDA. Il y a 40 ans, l’acceptation de la théorie VIH du SIDA a ouvert les portes d’une mine d’or pour la communauté de recherche médicale et pour l’industrie pharmaceutique, générant des centaines de milliards de dollars pour financer essais cliniques et traitements. Ce déversement d’argent a également contribué à des avancées dans le domaine de la biologie moléculaire, amenant à la création en laboratoire du virus SARS-CoV-2 par des procédés d’ingénierie génétique, ainsi que la technologie de thérapie génique de l’ARN messager, sur laquelle la plupart des vaccins contre le Covid sont basés.
Pourtant, un vaccin contre le VIH, promis en 1984 sous deux années, n’existe toujours pas à l’horizon. Et ce après plus de 250 campagnes d’essais en échec — et les fonds continuent d’affluer. En outre, malgré les médicaments qui peuvent soutenir les patients présentant véritablement une déficience immunitaire, il n’existe aucun remède à la soi-disant infection du VIH. Les produits ‘anti-VIH’, dont le marketing clame désormais qu’ils constitueraient une prévention contre l’infection, s’avèrent souvent toxiques lorsqu’on les consomme sur de longues périodes. Dans tous les États-Unis, ce sont des milliers de patients qui ont déposé plainte au sujet de blessures aux reins et aux os qui ont suivi la prise de ces produits.
Après quatre décennies, ces échecs pourraient-ils indiquer que l’agent infectieux le plus étudié de toute l’histoire est en réalité un roi qui est nu ? C’est en tous cas l’opinion d’un groupe de scientifiques basés à Perth, en Australie de l’Ouest, sur les travaux desquels cet article se base.
Contrairement à ce que presque tout le monde pense, les experts en santé publique savaient depuis le départ que le test de détection du VIH ne pouvait pas être utilisé pour diagnostiquer le SIDA. Cela résultait du fait que les protéines utilisées par ce test n’ont pas été obtenues à partir de particules de virus purifié. Cela signifie qu’on n’a jamais prouvé que les anticorps révélés par le test soient spécifiques à un nouveau virus. Mais les experts, assemblés sous les auspices de l’Organisation Mondiale de la Santé en 1986, ont laissé de côté toute réserve à cet égard. Le train du VIH était lancé, et on a considéré comme ‘vraiment pas pratique’ de l’arrêter. La théorie répondait à tellement d’intérêts qu’on l’a transformée en fait, mais sans données pour l’étayer.
C’est cette même vague d’acceptation sans critique qui a accueilli les annonces par Luc Montagnier et Robert Gallo, les pionniers du VIH, selon lesquelles ils auraient pratiqué le séquençage complet du virus. Voilà qui indiquait certainement que le VIH n’était pas un produit de l’imagination, n’est-ce pas ? Et pourtant, selon une thèse minutieusement assemblée par le groupe de Perth, ces affirmations concernant un génome étaient tout aussi infondées que celles concernant le test des anticorps.
Nos corps regorgent d’activité génétique, en réponse aux besoins de la vie. Les niveaux d’activité varient au sein des cellules, et dans les communications entre celles-ci. Les gènes constituent un code permettant de produire des protéines, et lorsqu’il se fait nécessaire d’augmenter la production d’une protéine donnée, comme pour réparer des tissus ou combattre une maladie, de petites structures du nom d’exosomes, qui portent des instructions spécifiques codées sous forme d’ARN ainsi que d’ADN sont générées par les cellules.
Lorsque les cellules s’effondrent, une ‘soupe’ de matériel génétique peut être libérée. Ne pas avoir su reconnaître ces facteurs déroutants, ou ne pas disposer de contrôles valides en place pour s’assurer que le travail de laboratoire ne produisait pas de résultat trompeur, a contribué à la construction du narratif du ‘nouveau virus mortel’.
On affirme que le VIH est un rétrovirus, un microbe qui insère une copie ADN de son génome d’ARN dans l’ADN d’une cellule hôte. Pour prouver qu’un fragment d’ARN est le génome d’un rétrovirus, il convient de distinguer ce fragment des autres éléments génétiques, en montrant qu’il provient d’une particule rétrovirale. Pourtant, comme décrit plus haut, avec le ‘VIH’, on n’a jamais même démontré l’existence d’une telle particule.
Les séquences génétiques que Gallo et Montagnier ont pris pour le génome du virus était d’un type appelé ARN messager (ARNm), identifiable par une ‘queue’ constituée entièrement d’adénine de nucléotide, l’un des quatre blocs constituant le code génétique. Gallo et ses collègues soutenaient que la découverte de ces séquences, connues sous le nom de poly (A) ARN, impliquait la découverte d’un rétrovirus, mais une fois de plus, il s’agissait d’une supposition erronée. Le poly (A) ARN n’a rien de spécifique. Les cellules en font usage comme intermédiaire entre l’ADN et la production de protéines, et on en trouve des fragments dans un processus de centrifugation utilisé pour essayer de purifier les particules de rétrovirus, en les coloriant [‘banding’, NdT] à la même densité.
C’est pour cette raison qu’il est aussi important d’utiliser le microscope électronique pour montrer que des particules présentant les caractéristiques d’un rétrovirus sont nettement présentes dans les éléments coloriés. Les scientifiques de Perth affirment que puisque personne n’est parvenu à le faire, il n’existe aucune manière d’identifier des protéines ou du génome de ‘VIH’ ni de déterminer leur rôle et leurs propriétés. Il n’existe nulle part dans la littérature scientifique de preuve de l’existence du génome du VIH sur la base de l’extraction d’ARN en provenance de particules rétrovirales purifiées.
Les travaux de Gallo étaient suspects dès le départ, comme l’a découvert une investigation de deux années menée par l’Office of Scientific Integration sur les pratiques suivies par son laboratoire. Une ligne de cellules dont il affirmait qu’elle avait été infectée par le VIH n’était pas exposé aux matériels en provenance d’un unique patient atteint du SIDA, mais à des fluides de cultures provenant au départ de trois patients, puis de dix d’entre eux. L’enquête a découvert que cela révélait une ‘rigueur scientifique douteuse’ (un scientifique a qualifié cela de ‘vraiment fou’). Quoi qu’il en soit, cela faisait partie de la séquence d’événements qui amena à la construction et à l’acceptation de la théorie selon laquelle un nouveau virus avait été identifié comme cause du SIDA, une théorie dont les répercussions continuent d’affecter les gens par millions de nos jours.
On peut détecter des segments du supposé génome du VIH en utilisant la technique d’amplification avec la technique de réaction en chaîne par polymérase (PCR), et on les utilise souvent abusivement pour confirmer un diagnostic de ‘VIH’. Les segments varient de 30 à 50 % (en comparaison avec moins de 2 % pour les génomes de l’humain ou du chimpanzé). Cette énorme variabilité est beaucoup plus cohérente avec les séquences nouvellement générées au sein de cellules anormalement stimulées que celles provenant d’un virus pour lequel aucun chercheur n’a jamais publié de preuve de purification.
Le stimulus anormal peut provenir de produits chimiques utilisés sur les cellules au sein du laboratoire, ou des nombreux agents, chimiques ou biologiques, auxquels les patients atteints du SIDA ou à risque de l’être sont susceptibles d’être exposés. Le facteur commun est le ‘choc’ appliqué aux cellules (terme employé par Barbara McClintock, généticienne lauréate du prix Nobel pour désigner les stimuli qui provoquent un réarrangement de l’ADN), pas la présence commune d’un virus mythique. Cette interprétation est soutenue par la découverte de soi-disant séquences du ‘VIH’ dans des tissus de tumeurs issus de plusieurs types de cancers.
Cela signifie qu’une armée de gens, dans le monde entier, réalisent des tests pour un virus dont on n’a jamais prouvé l’existence, en utilisant des séquences de protéines et des séquences génétiques provenant souvent de cellules normales (mais anormalement stimulées).
Les innombrables articles et lettres au travers desquels les scientifiques de Perth ont essayé de faire connaître cette critique ont été rejetés, durant de nombreuses années, par les journaux scientifiques et médicaux. Mais au mois de février 2003, un article publié dans le British Medical Journal a déclenché une correspondance intense en ligne qui a duré 26 mois, comprenant 842 publications de messages, laissant à penser que le groupe pourrait enfin au moins se faire entendre.
Plusieurs échanges eurent lieu avec Brian Foley, dépositaire d’une base de données du VIH à Los Alamos, au Nouveau Mexique, qui finit par convenir que l’ARN choisi par Gallo était le fondement de ce qui est considéré comme le génome du VIH, et qu’il présentait un type qui n’avait rien de spécifique aux rétrovirus. Il a également convenu que cet ARN provenait de la bande de densité de centrifugation utilisée pour rechercher des rétrovirus, et qu’il n’existait aucune preuve que cette bande contenait véritablement des particules virales. Quoi qu’il en soit, Foley insiste sur l’idée que l’ARN de Gallo doit être considéré comme le génome du VIH. La raison pour laquelle il maintient ce point de vue est que lorsqu’une copie (‘clone moléculaire’) de l’ARN fut introduite dans une culture cellulaire, il s’en est suivi la production de particules du rétrovirus infectieux présentant la même apparence et les mêmes constituants que le virus parent.
Mais lorsqu’on l’a poussé à citer des articles prouvant l’existence de cette séquence d’événements, il a été incapable de le faire. ‘Lorsque nous avons demandé des preuves de l’existence d’un tel clone moléculaire infectieux du VIH, il a répondu avec une longue liste d’articles. Bien que les titres de ces articles comprissent la phrase « clone moléculaire infectieux », on n’a trouvé aucune preuve dans le moindre de ces articles,’ écrivent les scientifiques de Perth.
Dans ce qui allait être leur dernier envoi, ils ont réitéré leur demande : ‘Brian Foley pourrait-il, s’il vous plaît, nous donner un résumé des éléments (pas uniquement le titre) d’une étude ainsi que les éléments de quelques études de confirmation, contenant la preuve de l’existence d’un « clone moléculaire infectieux » (comme défini par Brian Foley) du « VIH-1 » ? Si Brian Foley ne répond pas par des résumés et des références, nous devrons conclure que l’ensemble de son argumentation de l’existence du « VIH-1 », fondée sur l’existence du « clone moléculaire infectieux du VIH-1 », s’effondre.’
À ce stade, au lieu d’apporter la preuve demandée conformément à ses propres critères, Foley et deux autres avocats éminents du ‘VIH’, Simon Wain-Hobson et John Moore, ont mis la pression sur Richard Smith, éditeur de BMJ, pour qu’il mette fin au débat. Ils ont produit cette demande au travers d’une lettre pour se plaindre, envoyée au journal scientifique Nature, qui avait au fil des années rejeté de nombreuses propositions d’articles produites par le groupe de Perth.
À son crédit, Smith a résisté à ces pressions, et écrit : ‘Je trouve gênant de voir des scientifiques demander la restriction de la liberté d’expression. Une communication ouverte et des arguments ouverts relèvent certainement des valeurs fondamentales de la science… Nous ferions bien de ne jamais oublier Galilée, traduit en justice devant l’Inquisition. Il serait encore pire que nous permettions à l’orthodoxie scientifique de devenir l’inquisition.’
Moore, un spécialiste du développement de vaccin contre le SIDA, a répondu : ‘Les sceptiques désirent ardemment une respectabilité pour leurs opinions non-conformes, et tout ce qui leur apporte de l’énergie pour continuer leurs tentatives d’abîmer la science et la santé publique est à déplorer. Qu’ils exercent leur droit à la liberté d’expression sur leur propre site internet, pas sur un site géré par un journal médical respecté.’
Peu de temps après, Smith a démissionné — pour des raisons sans lien avec ce sujet, m’a-t-il déclaré depuis lors — et au mois d’avril 2005, l’éditeur des lettres de BMJ a clôt le débat.
La réalité reste que la construction de la théorie du VIH est percluse d’erreurs, mais qu’une fois établie, personne n’a voulu la remettre en cause. Feu Kary Mullis, qui remporta le prix Nobel de chimie en 1993 pour avoir inventé la réaction en chaîne par polymérase, a posé une fois la question : ‘Où est la recherche qui affirme que le VIH est la cause du SIDA ? On compte 10 000 personnes dans le monde qui se spécialisent sur le VIH. Aucune d’entre elles n’a le moindre intérêt à voir avérée la possibilité que le VIH ne provoque pas le SIDA, car si cela est le cas, leur expertise devient inutile… Je ne connais pas le moindre virologue qui m’apportera des références indiquant que le VIH est la cause probable du SIDA. Si vous demandez cette information à un virologue, vous n’obtenez pas une réponse, mais de la fureur.’
Des pressions similaires sont actuellement en cours, l’establishment scientifique essayant de maintenir des financements pour des préparations aux pandémies (voir ici, ici et ici, par exemple) en dissimulant l’origine fabriquée du SARS-CoV-2, en refusant de reconnaître les morts et les blessures infligées par les vaccins Covid, et en tournant en ridicule comme ‘théoriciens du complot’ quiconque remet en question ses narratifs.
Cela n’a rien de scientifique : il s’agit d’intérêt auto-centré institutionnalisé. Dans les deux instances du ‘VIH’/SIDA et du Covid, cela provoque d’énormes souffrances. L’Organisation Mondiale de la Santé a pris part à ces tromperies, et pourtant, elle s’emploie à obtenir encore plus de pouvoirs (voir ici et ici).
Existe-t-il un autre corps capable d’assurer une supervision éthique de la science médicale ? Quelle est la meilleure manière de nous protéger de tels échecs à l’avenir ?
Le présent article a résumé une thèse détaillée, et scientifiquement étayée, qui expose que le ‘VIH’, la soi-disant cause du SIDA, est un mythe moderne. Contrairement à de nombreuses affirmations, il n’a jamais été prouvé suivant les techniques microbiologiques standards que le ‘VIH’ existerait. Mais des quantités colossales d’argent versé par le contribuable ont été réquisitionnés par l’industrie du VIH/SIDA pour la recherche et le traitement, avec plus de 250 essais de vaccins contre le ‘VIH’ échoués et une recherche sans fin d’un remède.
Les échecs qui ont débouché sur la construction et le maintien de la théorie VIH/SIDA, et la suppression des éléments indiquant le contraire, et se voient désormais répétés avec le Covid. Le pire reste à venir tant que des erreurs aussi fondamentales resteront non reconnues et non corrigées par les communautés scientifiques et médicales.
Comme nous l’avons vu, la biophysicienne Eleni Papadopulos-Eleopulos, qui est décédée l’an dernier à l’âge de 85 ans, a laissé un héritage scientifique extraordinaire. Elle a dirigé un groupe installé à Perth, en Australie de l’Ouest — à 3 200 km de la grande ville la plus proche — qui a durant 40 années amassé silencieusement une collection de trésors de données, qui déconstruisent la théorie du ‘VIH’ avec moult détails, et soutenant son opinion selon laquelle le SIDA n’est pas une maladie infectieuse. Au lieu de cela, elle l’a attribué à une accumulation de dégâts de cellules et de tissus connus sous le nom de stress oxydatif. Cela peut se produire lorsque se présente un déséquilibre, au niveau cellulaire, entre expositions toxiques et capacité du corps à les gérer.
À ses côtés, elle avait pour co-chercheur, compagnon et scribe le Dr. Valendar Turner, un médecin urgentiste qui la rencontra pour la première fois en 1980 lorsqu’elle amena sa grand-mère comme patiente au Royal Perth Hospital. Plus tard, lorsqu’elle travailla elle-même à l’hôpital au sein du département de physique médical de l’hôpital, ils se découvrirent un intérêt commun pour la physique et la biologie.
‘Lorsque le SIDA est apparu, je me suis présenté un beau jour dans son bureau et j’ai annoncé : « je vois qu’ils ont trouvé la cause du SIDA », se souvient Turner. Et elle répondit : « oh que non. » C’est ainsi que j’ai commencé à m’impliquer sur le sujet du SIDA.’
‘Je pense qu’Eleni et moi disposions d’un grand intérêt commun pour les mécanismes de tout ce qui est biologique. Bien que dans mes jeunes années, je me sois consacré au mécanisme des maladies, j’ai bientôt compris qu’il était essentiel de comprendre la normalité. Après que le SIDA nous a unis sur ce sujet, on est parti sur les chapeaux de roue.’
Parmi les visiteurs réguliers, on trouve John Papadimitriou, professeur de Pathologie à l’Université d’Australie de l’Ouest, qui a passé en revue l’un de ses articles sur la carcinogenèse. Il fut l’un des membres fondateurs du groupe de Perth en 1981.
D’autres scientifiques ont consenti à des sacrifices immenses pour lutter contre la théorie VIH du SIDA. On trouve parmi eux Peter Duesberg, le professeur de microbiologie, qui fut une star de sa profession, comme nous l’avons décrit en 2ème partie, et qui était réputé pour ses travaux fondateurs sur les rétrovirus, dont il est affirmé que le VIH fait partie, jusqu’à ce qu’il déclare qu’il n’était pas possible que le VIH soit la cause du SIDA. Les critiques qu’il a émises ont attiré davantage d’attention que les travaux du groupe de Perth, mais aujourd’hui, il est tourné en ridicule comme ‘partisan du déni du SIDA‘, malgré le fait que son défi contre le VIH a été soutenu par une alliance internationale de scientifiques, de médecins et autres chercheurs. À un moment donné, cette alliance a compté trois lauréats du prix Nobel.
En 1995, Duesberg a publié l’invention du virus du SIDA, un ouvrage érudit de 700 pages, qui commence par ces mots : ‘À tous égards, la guerre contre le SIDA a constitué un échec colossal.’ Il affirme que ‘le piège de l’argent et du prestige, combiné à de puissantes pressions politiques, a tenté des scientifiques par ailleurs responsables de négliger — et même de supprimer — des failles majeures dans la théorie du SIDA’.
Duesberg mit en avant ce qu’il appela l’hypothèse drogues/SIDA, affirmant que la consommation importante de drogues sur de longues périodes constituait la principale cause du SIDA. Il a sauvé de nombreuses vies en faisant campagne contre la première drogue ‘anti-VIH’, l’AZT, lourdement promue comme ‘standard or’ du traitement, et dont il fut reconnu par la suite qu’elle avait tué des milliers de personnes. Quand son utilisation fut finalement arrêtée, on attribua à tort la réduction des maladies et des décès qui suivit aux drogues qui la remplacèrent.
Les scientifiques de Perth s’accordent sur le fait qu’une forte consommation de drogues récréationnelles peut constituer une cause principale de stress oxydatif et du SIDA, et sur le fait que l’AZT fut pire qu’inutile. Mais leur théorie est plus large. Ils partagent l’opinion de Duesberg selon laquelle le SIDA ne constitue pas une maladie infectieuse sexuellement transmissible, mais affirment que l’une des causes principales aussi bien de la positivité au ‘VIH’ que du SIDA est le sperme déposé dans l’anus. De nombreuses études réalisées chez des hommes homosexuels montrent que des relations sexuelles anales fréquentes, non protégées présentent pour le récepteur un risque élevé de déclencher un test positif, et par la suite de développer le SIDA. Un homme systématiquement ‘donneur’ dans ce type de rapport sexuel ne subit quant à lui aucun risque.
Dans les études menées chez les hétérosexuels, on trouve les mêmes éléments : le seul facteur de risque de déclencher un test positif aux anticorps est la position passive lors de rapports sexuels anaux. Selon les scientifiques de Perth, pour que le SIDA apparaisse, il est nécessaire de développer des rapports sexuels anaux fréquents sur une longue période. En contraste avec le sexe par voie vaginale, le sperme déposé dans l’anus y reste et y est absorbé. Le rectum n’est protégé que par une seule couche de cellules absorbantes, alors que le vagin présente une couche protectrice semblable à la peau et présentant plusieurs couches.
D’autres éléments soutenant cette idée intègrent le fait que le sperme est l’un des oxydants biologiques les plus puissants, et qu’il peut être aussi bien cancérigène qu’immunosuppresseur. Outre cela, les traumatismes du rectum et du colon qui accompagne la pratique du sexe anal passif — facilitant l’absorption du sperme — sont des facteurs de risques avérés. Les inhalants de nitrites volatiles [poppers, NdT], largement utilisés en accompagnement de la sexualité homosexuelle durant les premières années du SIDA, sont également de puissants agents oxydatifs, et ont joué un rôle en propre.
‘Les éléments montrent que le SIDA n’est pas une maladie liée à l’orientation sexuelle, mais aux pratiques sexuelles, à savoir liée à la pratique de relations sexuelles anales passives, chez l’homme comme chez la femme’, affirment les scientifiques de Perth. ‘Ce n’est pas l’acte sexuel en soi mais la haute fréquence de relations sexuelles anales passives avec éjaculation, combinées à l’utilisation de drogues et au traumatisme des muqueuses intestinales qui facilitent l’absorption du sperme et d’autres toxines.’
Ceci indique que les campagnes de ‘sexe protégé’, incitant à l’usage du préservatif, initiées par la communauté gay, ont joué un rôle vital dans la réduction des décès liés au SIDA. Elles réduisent l’exposition au sperme, ainsi qu’aux infections sexuellement transmissibles qui circulent au sein des groupes les plus exposés au développement du SIDA.
Les pionniers de la théorie du virus se sont sentis soutenus dans leur idée que le SIDA serait une maladie sexuellement transmissible en vertu du fait que de nombreuses études réalisées au début de l’épidémie de SIDA ont montré une relation entre différents types d’activité sexuelle et la présence d’anticorps du ‘VIH’, auxquels presque tous les patients malades du SIDA déclenchaient un test positif.
Cette association était avérée. Mais elle s’est présentée en raison de la manière biaisée dont le test avait été développé, et non en raison de la présence d’un nouveau virus. Un test positif indiquait des niveaux élevés des nombreux agents immuno-stimulants auxquels les groupes à risques du SIDA avaient été exposés. Les épidémiologistes et les autres ont documenté ces expositions dès le premier jour.
On n’aurait jamais dû faire croire aux personnes qui ont déclenché un test positif au ‘VIH’ qu’elles étaient sous le coup d’une peine de mort, comme ce fut le cas durant des années à cause de la croyance en un ‘nouveau virus mortel’. Si l’exposition aux véritables causes de la positivité au ‘VIH’ est réduite ou supprimée, le risque accru de mauvaise santé disparaît, hormis si les dégâts provoqués sur le système immunitaire sont déjà réversibles. Déclencher un test positif au ‘VIH’ devrait être considéré comme le signal d’un effet des expositions toxiques et des désordres cellulaires associés, pouvant conduire au SIDA. Le mythique ‘VIH’ n’est pas la cause.
On a particulièrement assisté à ce phénomène chez les hémophiles. Les premières manières de traiter leur problème de coagulation exigeaient qu’on les expose à des concentrés fabriqués à partir de dons de sang en provenance de centaines ou de milliers de personnes. Nombre d’entre eux ont déclenché des tests positifs en résultante de ce défi permanent provoqué par des protéines étrangères et, tragiquement, se virent administrer des doses mortelles d’AZT.
Lorsque l’ingénierie génétique a rendu possible la production du facteur coagulant dont ils ont besoin sous forme pure, ceux qui avaient par le passé déclenché des tests ‘positifs au VIH’ ont immédiatement montré des signes de rétablissement de leur système immunitaire.
On a constaté des résultats semblables chez les personnes présentant une addiction aux drogues, un autre groupe à risque du SIDA. Elles peuvent perdre aussi bien leurs anticorps contre le ‘VIH’ et leur maladie dès lors qu’elles abandonnent leurs habitudes.
Accepter ces éléments permettrait de retirer la malédiction d’un diagnostic au ‘VIH’ pour des millions de personnes, surtout dans les pays pauvres où de nombreuses maladies de la pauvreté et de la malnutrition se sont vues renommées en SIDA par mauvaise interprétation et par mauvaise utilisation du test non validé du ‘VIH’.
Même après 40 ans, il n’existe aucune preuve microbiologique de transmission sexuelle fondée sur l’isolation du ‘VIH’ depuis des sécrétions génitales des premiers cas identifiés suivies en retraçant et en testant les contacts sexuels. Hormis dans les pays pauvres, le SIDA est toujours resté confiné aux groupes à risques en raison des facteurs liés au style de vie, et non en raison d’une exposition à une véritable infection transmise par voie sexuelle.
Où cela nous amène-t-il ?
Le site internet du groupe de Perth contient toutes les références détaillées étayant cette présentation radicalement différente de ce qu’on a porté tout le monde à croire au sujet du SIDA. Ce ne sont pas des affirmations loufoques, mais il s’agit du fruit de quatre décennies de travail soutenu.
La correction des erreurs est supposé constituer le lit de la science. Il n’est jamais trop tard. Dans toute l’histoire connue, des idées fausses émergent, dominent la pensée, parfois durant des siècles, jusqu’à ce que les dégâts qu’elles provoquent finissent par amener à ce qu’on les remette en cause.
La mauvaise gestion grossière du Covid a éveillé de nombreux observateurs aux dangers du consensus scientifique obtenu de manière prématurée, une conséquence du fait que trop de pouvoir a été cédé à des agences s’auto-préservant et s’auto-enrichissant.
Le récit du ‘VIH’ peut-il nous prodiguer un enseignement similaire ? Ou allons-nous laisser l’industrie pandémique mondiale nous maintenir dans un état de peur constante ? Les Africains pourront-ils se libérer de l’emprise néo-coloniale existant sur leur continent par des agences scientifiques et ‘philantropiques’ occidentales ?
Peut-être est-il nécessaire que chacun d’entre nous agisse d’avantage pour se renforcer, si l’on veut mettre fin à ces échecs. Jordan Peterson, auteur de best-sellers et psychologue, déclare que nous devons nous lever face aux ‘tyrannies de l’urgence et de la compulsion, aveugles et lucifériennes, arrogantes, dirigées d’en haut et fondées sur l’intellect’, qui faute de cela promettent de constituer notre avenir.
En devenant chacun plus puissant, affirme-t-il, ‘nous devons endosser davantage de responsabilité — faute de quoi, si nous ne corrigeons pas nos pathologies personnelles d’orgueil, de désir, et une volonté de mentir, nous nous retrouverons bloqués en conflit contre le monde, aussi bien naturel que social — et en proportion précise avec notre refus de bloquer le mal de l’intérieur.’
Le psychologue Carl Jung, également cité par Peterson, produit un énoncé semblable dans son ouvrage de 1958 Le Moi Inexploré. La raison se révèle impuissante à arrêter les atrocités (comme le génocide nazi), écrit-il, lorsque ses arguments n’affectent que l’esprit conscient, et pas l’inconscient.
Les tragédies du Covid et du ‘VIH’ constituent deux exemples montrant comment toute raison peut totalement s’évaporer. Dans leur livre paru en 2021, Covid-19 et les Prédateurs Mondiaux — c’est nous la Proie, Peter et Ginger Breggin maintiennent que ‘des coalitions lâches entre argent et influence’ poursuivant un agenda globaliste ont pu exploiter les craintes généralisées envers l’avenir, et amener de nombreuses personnes à croire en la nécessité des confinements et des vaccinations de masse, malgré les dégâts évidemment provoqués à grande échelle. Pour ce qui concerne l’hypothèse ‘VIH’, les facteurs ayant amené à son acceptation immédiate comprenaient une crainte généralisée que la révolution sexuelle des années 1960 et des années 1970 fût allée trop loin, couplée à une sympathie véritable pour les premières victimes gays du SIDA.
Jung a écrit, faisant montre d’une prescience impressionnante : ‘Il devient de plus en plus évident que le plus grand danger pour l’homme n’est ni la famine, ni les tremblements de terre, ni les microbes, ni le cancer, mais l’homme lui-même, pour la simple raison qu’il n’existe aucune protection appropriée aux épidémies psychiques, qui se révèlent infiniment plus dévastatrices que la pire des catastrophes naturelles.’
Neville Hodgkinson fut correspondant médical et scientifique pour le Sunday Times, et fut à l’origine d’une tempête internationale en rapportant un défi scientifique à la théorie ‘VIH’ du SIDA. Son nouvel ouvrage, Comment le VIH/SIDA a pavé la voie à la crise du Covid, est une version étendue et mise à jour de son livre précédent sur la controverse. Il est disponible ici.
Traduit par José Martí, relu par Wayan pour le Saker Francophone
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