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En analysant plusieurs milliers d’échantillons prélevés chez 100 volontaires suivis durant deux années, des scientifiques ont mis en évidence que le vieillissement était loin d’être un phénomène progressif. À deux moments précis de la vie, celui-ci s’accélère. Des résultats qui laissent entrevoir la possibilité d’intervenir au bon moment pour rester plus longtemps en bonne santé.
Cela peut sembler contre-intuitif, mais le vieillissement n'est pas un processus progressif et linéaire. De précédentes études ont montré que la fréquence des maladies liées à l'âge et le risque de mortalité peut parfois s'accélérer. C'est le cas notamment de la maladie d'Alzheimer et des maladies cardio-vasculaires. Mais à quoi cela est-il dû ? Et existe-t-il des périodes de la vie où ces accélérations ont plus de chance de se produire ?
Ces deux périodes de votre vie influencent le risque d'Alzheimer
Cent volontaires, plus de 5 000 prélèvements analysés
Ce sont les deux questions que s'est posées une équipe de scientifiques américains et chinois des universités de Stanford et de Singapour. Pour tenter d'y répondre, ils ont recruté 108 hommes et femmes californiens âgés de 25 à 75 ans qu'ils ont suivis durant 20 mois en moyenne - certains plus longtemps, jusqu'à 7 ans.
Régulièrement, à quelques mois d'intervalle chaque fois, ils ont prélevé chez eux divers échantillons (sang, peau, selles, salive, urines...). Plus de 135 000 paramètres biologiques (protéines, lipides, métabolites, messagers de l'inflammationinflammation, hormoneshormones, taxonstaxons bactériens des microbiotesmicrobiotes cutanécutané, intestinal et buccalbuccal, ADNADN, ARNmARNm...) ont ainsi été mesurés dans 5 405 échantillons biologiques. Les chercheurs ont ainsi analysé plus de 250 milliards points de données.
Que montrent les calculs des chercheurs ?
Publiés dans la revue Nature Aging, les résultats montrent que seuls 6,6 % des paramètres évoluent de manière totalement linéaire au cours du vieillissement, et pour 81% d'entre eux, les schémas d'évolution sont non-linéaires.
Les chercheurs ont notamment identifié deux moments de la vie, situés aux âges de 44 et 60 ans, au cours desquels une dérégulation spectaculaire des voies biologiques se produit :
à 44 ans, où cette dérégulation impacte le métabolismemétabolisme des lipides, de l'alcoolalcool et de la caféinecaféine, ainsi que certaines voies liées aux maladies cardio-vasculaires et aux dysfonctionnements des muscles et de la xpeau ;
à 60 ans, où elle impacte le métabolisme des glucidesglucides, la régulation de l'immunitéimmunité et de la fonction rénale, ainsi que, comme à 44 ans, les voies liées aux maladies cardio-vasculaires et aux dysfonctionnements des muscles et de la peau.
« Cela suggère que, si la ménopauseménopause ou la périménopausepériménopause peuvent contribuer aux changements observés chez les femmes dans la quarantaine, il existe probablement d'autres facteurs plus importants qui influencent ces changements chez les hommes et les femmes », explique Xiaotao Shen, le premier auteur de l'étude.
Pourquoi cette étude est importante ?
Ces résultats sont précieux, car ils fournissent des informations inédites sur les voies biologiques et moléculaires associées au vieillissement humain. De très nombreuses études ont montré que le vieillissement biologique est associé à quasiment toutes les maladies. En comprenant mieux les changements moléculaires qui le sous-tendent, il pourrait être possible d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques permettant de vivre plus longtemps en bonne santé.