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Une équipe internationale de chercheurs vient de démontrer pourquoi les pères qui ont souffert d’obésité au début de leur adolescence ont un risque non négligeable d'avoir des enfants souffrant de divers problèmes de santé. Ces hommes transmettraient des modifications épigénétiques à leur descendance.
Un petit bidon et des poignées d'amour quand on a 12 ans, c'est mignon et rigolo... mais ce serait très problématique pour la santé de la future filiation de l'enfant. Une nouvelle étude vient en effet de mettre en évidence comment l'apparition d'une obésité au début de l’adolescence des petits garçons endommage les gènes de leurs futurs bébés.
Une découverte inédite
Ces modifications seraient associées à un surrisque d'asthme, d'obésité et de mauvaise santé pulmonaire. Publiée dans la revue Nature Communication, cette étude est la première à mettre en évidence les mécanismes biologiques expliquant les conséquences sur la santé de leurs enfants de l'obésité subie par les pères au début de leur adolescence.
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Pour mettre ces résultats en évidence, l'équipe internationale de chercheurs a étudié les profils épigénétiques de 339 personnes âgées de 7 à 51 ans. D'un côté, les pères ont été questionnés sur leur corpulence à l'adolescence et de l'autre, le degré de « méthylation » d'un certain nombre de gènes chez leurs enfants a été analysé. On parle de modifications épigénétiques.
La méthylation, mécanisme clé de l’épigénétique
Certaines zones de l'ADN des cellules peuvent, sous l'effet de divers facteurs (nutritionnels, métaboliques, environnementaux, sociaux, psychologiques...), être « méthylées ». Il s'agit de « méthylation », c'est-à-dire de l'addition d'un groupement chimique appelé « méthyle » sur les atomesatomes de l'acide désoxyribonucléiqueacide désoxyribonucléique (ADN).
La méthylation va avoir divers effets sur le métabolismemétabolisme des cellules. Elle peut entraîner la répression de l'expression de certains gènes, à savoir le blocage de leur traduction en protéinesprotéines, ce qui peut être à l'origine de divers dysfonctionnements cellulaires. On parle de modifications « épigénétiques », du grec épi, qui « se situe sur », « qui est au-dessus ».
Mais le plus étonnant dans cette histoire, c'est que la méthylation - qui est un mécanisme réversibleréversible et dépendant du mode de vie - peut être transmise à la descendance. En d'autres termes, une personne qui, par son mode de vie, voit apparaître des zones de méthylation sur l'ADN de certains de ses gènes, pourra transmettre ces modifications à ses enfants... avec toutes les conséquences néfastes qui vont avec !
L’adolescence, fenêtre d’opportunité
Chez les enfants de pères qui étaient en surpoidssurpoids durant leur préadolescence, les chercheurs ont identifié 1 962 gènes comportant des zones méthylées. Ces gènes étaient tous liés à la formation des cellules graisseuses (adipocytesadipocytes) ou au métabolisme des graisses, et étaient associés à l'asthme, aux problèmes pulmonaires et à l'obésité.
« Le surpoids des futurs pères pendant la pubertépuberté était associé à un signal fort dans l'ADN de leurs enfants, qui était également lié à la probabilité que leurs enfants soient eux-mêmes en surpoids, explique le Dr Negusse Tadesse Kitaba, chercheur principal de cette nouvelle étude. Le début de la puberté, lorsque les garçons commencent à produire des spermatozoïdesspermatozoïdes, semble être une période clé de vulnérabilité aux influences du mode de vie qui peuvent entraîner des changements épigénétiques chez la descendance future. »
L’explosion de l’obésité infantile au cœur des préoccupations
Pourquoi est-ce inquiétant ? Parce que l'obésité infantile est en progression partout dans le monde et donc que la transmission de ces facteurs de vulnérabilité pourrait avoir des implications significatives sur la santé publique globale.
Cette nouvelle étude montre en effet qu'il s'agit d'une préoccupation non seulement pour la santé de la population actuelle, mais aussi pour les générations à venir. Et donc qu'il faut impérativement prendre l'épidémieépidémie d'obésité infantile à bras le corps, en mettant en place des mesures de prévention beaucoup plus drastiques.
En France, un programme de préventionprévention du surpoids et de l'obésité infantile, appelé « Mission : retrouve ton cap », vient d'être généralisé dans le pays. Il permettra aux enfants de 3 à 12 ans en surpoids ou à risque de le devenir, de bénéficier d'une prise en charge précoce et pluridisciplinaire (diététique, psychologique, activité physiquephysique) prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie sans avance de frais par la famille, ni de dépassement d'honoraire.