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« La paix est une illusion mensongère,
Et la justice, une philosophie de braises éteintes.
Il n’y a pas de justice sans équilibre des forces,
Ni de paix sans un choc entre terrorismes et terrorismes ».
Abou el-Kacem AChabi
C’est à ces vers que j’ai immédiatement pensé en suivant la visite du président chinois Xi Jinping en Russie, à l’occasion du 80e anniversaire de la victoire soviétique dans la Grande Guerre patriotique contre l’Allemagne nazie — soutenue à l’époque par la majorité des « Européens ».
Comme si notre frère phénicien, Abou el-Kacem AChabi, le fameux poète Tunisien, auteur de l’hymne éternel « quand le peuple décide de vivre… », influencé par Gibran Khalil et Elia Abu Madi, et marqué par l’expérience des écrivains et intellectuels levantins en exil malgré sa courte vie (1909–1934) — comme si AChabi s’exprimait aujourd’hui, dégoûté par les querelles autour du destin de la Palestine, et à travers elle, celui du monde arabe tout entier, Ce monde arabe absent de lui-même, dépourvu de raison, vidé de volonté, résigné à une servitude honteuse et à la disparition de sa dignité. Un monde qui continue à répéter deux mensonges — celui de la paix et celui de la justice — comme si personne ne voyait l’ampleur, la gravité et la responsabilité arabe dans le processus génocidaire mené par le sionisme pour effacer complètement toutes les traces de la Palestine : la déshumanisations de son peuple, la destruction totale de la vie et l’anéantissement de son âme.
À travers ces vers de poésie, notre frère AChabi semble lancer un avertissement de taille dans la conjoncture actuelle : une paix mensongère prépare toujours davantage d’injustices, car la justice a ses propres conditions dont la première est la force indispensable à l’autodéfense des victimes. Il alerte aussi sur cette vérité stratégique : ce qui est en train d’être infligé à la Palestine et à son peuple sera infligé, tôt ou tard, à tous les pays arabes, l’un après l’autre. La Nakba palestinienne qui se perpétue depuis 1948 est nécessairement le prélude à d’autre Nakba. Ce triste destin semble inévitable, à moins que les peuples arabes ne décident de se libérer des ruines de l’humiliation, de la soumission et de la honte, et de se relever.
Il existe plusieurs voies pour se relever — comme par exemple celle empruntée par la Chine tout au long de son histoire contemporaine, depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’à l’achèvement prochain de sa propre grande guerre de libération nationale.
Oui, une guerre nationale de libération, tout comme celle jadis menée par la Russie. Chacune de ces deux victoires a eu un impact direct sur le paysage stratégique mondial, au profit de tous ceux qui œuvrent sérieusement pour se libérer du joug colonial pour accéder à la liberté et à la dignité par la voie du développement sociaux-économique. Le développement est la principale condition de l’indépendance, de la souveraineté et de la liberté.

Gamal Abdel Nasser, Jawaharlal Nehru, et Josip Broz Tito, fondateurs du Mouvement des non-alignés
Les dirigeants du Mouvement des Non-Alignés — et notamment le trio d’exception Nehru–Tito–Nasser — l’avaient bien compris. Lors de leur fameuses réunion tenue à l’île de Brioni dans l’Adriatique en 1955, ils lancèrent le concept de la « neutralité positive » fondée sur le pilier de base qu’est le développement. C’est là que réside la dimension philosophique, politique et sociale de la liberté, de la souveraineté et de l’indépendance, et donc des principes du non-alignement.
Il est utile de rappeler que la Chine, l’Inde et le Japon faisaient partie des 29 pays fondateurs de cette organisation et étaient présents à la conférence de Bandung en Indonésie, aux côtés de l’Égypte, du Liban, de la Syrie, du Pakistan, de l’Irak, de l’Arabie Saoudite, du Soudan, de la Turquie, etc. Il est bon aussi de noter que cette organisation vient de fêter ses 70 ans en avril 2025.
Il suffit ici de souligner que le monde d’hier — celui d’avant l’unipolarité — était bien meilleur que le monde d’aujourd’hui, pour deux raisons :
Le Sud global était alors engagé dans des luttes pour la libération nationale et l’indépendance. À cette époque les peuples commençaient à s’ouvrir les uns aux autres, à s’entraider, à partager une conscience commune du destin, favorisant ainsi une coopération au niveau du développement. En constate en même temps que la cuisante défaite du colonialisme français en Indochine (la bataille de Diên Biên Phu en 1954) coïncida avec l’éclatement de la grande guerre d’indépendance en Algérie, qui coûta la vie à un million et demi d’Algériens. Comment les Algériens, ou les Arabes libres sous la conduite de Gamal Abdel Nasser, n’auraient-ils pas ressenti une unité de combat avec le peuple vietnamien et les autres peuples de l’Indochine ?
La multipolarité de cette époque avait permis d’ imposait des limites aux puissances coloniales, les forçant à défendre leurs intérêts avec plus de brutalité, mais parfois à reculer devant l’avancée intransigeante des peuples libres. À l’inverse, le monde unipolaire d’aujourd’hui, dominé par une seule puissance, s’est révélé d’une sauvagerie sans précédent, bafouant les droits des peuples, pratiquant une politique d’extermination froide, brutale et ininterrompue.
Dans les deux contextes, la Chine a joué un rôle singulier. Tout au long du XXe siècle, elle a combattu pour sortir des guerres de l’opium imposées par les puissances occidentales (la Grande Bretagne, la France et les États-Unis ) et pour chasser leurs armées de son sol. Puis, elle a mené un combat pour définir son identité politique et mettre en place un système capable de résister aux agressions extérieures qui ont heurtées le cœur même de l’échiquier politique interne de la Chine, notamment par le soutien occidental au leader nationaliste Tchang Kaï-chek.
Sur ce la ligne de démarcation entre l’Est et l’Ouest s’est formée en plein cœur de la Chine : les communistes, soutenus par l’URSS de Staline, face aux nationalistes, soutenus directement par les États-Unis et, derrière eux, le bloc occidental et cela, sans même parler de la rupture sino-soviétique, ni de l’adversité qui en découla, ni de ce que certains considérèrent plus tard comme un alignement de la Chine sur les États-Unis...

Le professeur Joseph Nye a affirmé que les États-Unis n’avaient plus autant besoin de leur armée puisqu’ils avaient les films hollywoodiens pour convaincre le monde de leur supériorité.
Jusqu’à ce que la Chine entreprenne la défense de ses intérêts vitaux par le biais de la guerre douce. Oui, cette guerre douce dont les États-uniens parlent abondamment, tandis que les Chinois, eux, la pratiquent avec finesse et stratégie.
Cela peut paraître surprenant, tant on s’imagine que seule l’Amérique détient le monopole de cette forme de guerre. Mais en vérité, c’est tout le contraire. Comment l’expliquer ?
La Seconde Guerre mondiale n’était pas encore achevée, et le président Roosevelt n’avait pas encore quitté la scène. C’est à dire durant la conférence de Yalta et celle de Potsdam, le dirigeant communiste chinois Mao Zedong et son compagnon Zhou Enlai apprirent que le général états-unien George Marshall — l’initiateur du plan de reconstruction de l’Europe — se trouvait en Chine et souhaitait rencontrer les chefs communistes.
Marshall n’était pas venu à la tête d’une armée, mais comme émissaire officiel de la Maison-Blanche. La nouvelle tomba comme un coup de tonnerre sur le commandement révolutionnaire chinois, alors retranché dans les confins du pays. Mao demanda aussitôt à Zhou Enlai de recevoir le général et de lui tenir un discours inattendu.

Mao Zedong, Zhou Enlai et George Marshall passant les troupes communistes en revue.
Le face-à-face eut lieu. Dès la première poignée de main, Marshall reçut une secousse dont il ne se remettra jamais vraiment — ni en tant que militaire, ni en tant que conseiller de Roosevelt, rôle dans lequel il avait autant d’influence, dit-on, que la Première dame Eleanor Roosevelt elle-même.
Zhou Enlai accueillit le général avec une chaleur saisissante, le laissant médusé. Puis, avec un calme déconcertant, il déclara :
« Général, le camarade Mao vous adresse ses salutations. Nous sommes admiratifs de votre expérience politique et curieux d’en apprendre davantage sur votre système. Le camarade Mao souhaite même se rendre aux États-Unis pour rencontrer le président Roosevelt. Nous espérons comprendre votre modèle, coopérer, et peut-être l’adapter à nos spécificités locales. »
Marshall, visiblement bouleversé, écouta sans pouvoir cacher son désarroi. Il se contenta de remercier le révolutionnaire chinois pour l’accueil chaleureux et promit de rapporter fidèlement ce message à Washington.
Il rentra à la Maison-Blanche dans un état proche de celui d’un général auréolé de victoire, transportant dans sa mallette une proposition historique capable de transformer l’ordre mondial. Mais… Eleanor Roosevelt rejeta immédiatement l’offre chinoise, insistant sur la nécessité de continuer à soutenir le général nationaliste Tchang Kaï-chek, et même de renforcer ce lien.
Imaginons un instant les bouleversements géopolitiques qui auraient pu découler d’une acceptation US de cette main tendue chinoise. Évidemment, Eleanor Roosevelt exprimait là ses convictions, partagées par les sphères de pouvoir de ce qu’on appelle aujourd’hui l’« État profond » — monde de la finance, complexe militaro-industriel, Hollywood et grands médias compris.
Si j’évoque en détail cet épisode historique, c’est pour déconstruire une erreur trop répandue : celle qui attribue à l’Amérique seule la paternité de la stratégie du « soft power ». En réalité, Washington n’en détient ni l’origine ni l’exclusivité — elle en a simplement usurpé le brevet.
En vérité, c’est la Chine qui tenta d’ouvrir un dialogue avec les États-Unis — mais ces derniers réagirent avec une brutalité incompréhensible, du moins en apparence.
Le temps a passé. Les alliances ont bougé. L’animosité entre la Chine et l’Union soviétique s’est creusée. Washington, flairant une opportunité géostratégique, se retrouva dans une « nécessité » d’ouverture vers Pékin.
Et c’est ainsi que commencèrent les visites historiques du conseiller à la Sécurité nationale Henry Kissinger sous la présidence de Richard Nixon. Kissinger fut le premier à mesurer l’ampleur de l’ignorance états-unienne en matière de culture et d’histoire chinoises.
Avant même sa rencontre avec Mao, Nixon dû faire appel à l’écrivain français André Malraux — proche et home de confiance du général Charles de Gaulle — pour l’éclairer sur la pensée chinoise et les subtilités du dialogue avec Beijing. Cela en dit long : ni les think tanks, ni l’expertise diplomatique états-unienne, ni même Kissinger, n’auraient suffi sans cet apport extérieur.
Tout cela se passait en 1972, au début de l’ère dite de la « détente », marquant un apaisement relatif de la Guerre froide.

Deng Xiaping arborant un chapeau texan.
La Chine, ce « monde « inconnu » » ?… Oui, on peut le dire — et l’affirmer. La preuve ? À la fin des années 1970, lorsque le nouveau dirigeant chinois, Deng Xiaoping — artisan des « Quatre grandes réformes » après avoir écarté la tristement célèbre « Bande à Quatre » — lança l’ère de la coopération avec les États-Unis. Il se rendit à Washington sous la présidence de Jimmy Carter. Arborant un chapeau de cow-boy et un large sourire, il fit rire l’Amérique… qui croyait naïvement que la Chine venait de tomber dans l’escarcelle de l’oncle Sam.
Mais avec le temps, les États-Unis réalisèrent qu’ils n’avaient absolument rien compris à la psychologie chinoise. Et ce, malgré leurs liens étroits avec Taïwan — l’île nationaliste que l’arrogance US avait un temps promue comme le seul représentant légitime de la Chine, allant jusqu’à lui réserver le siège qui aurait dû être celui de Beijing à l’ONU, tout en niant à la Chine continentale le droit d’exister diplomatiquement. Les rires d’hier se transformèrent alors en stupéfaction, en regrets, en désarroi.
Ce qui est encore plus étonnant, c’est que personne — ni aux États-Unis, ni ailleurs en Occident — n’a établi le lien entre la proposition de Mao Zedong à Roosevelt (déjà évoquée) et l’orientation stratégique entamée par Deng Xiaoping. Personne n’a vu que, dès cette époque — il y a 46 ans, soit près d’un demi-siècle —, la Chine lançait sa propre stratégie de guerre douce.
Et pourtant, jusqu’à aujourd’hui, intellectuels, journalistes, diplomates, experts stratégiques et leurs semblables parlent de « soft power » comme d’un concept exclusivement états-unien. Ils dissertent à l’infini, prédisent, analysent, théorisent — sans jamais remarquer que les incroyables réussites chinoises dans les domaines scientifique, économique, sanitaire, éducatif, infrastructurel, militaire et technologique… sont toutes les fruits directs de sa guerre douce.
L’avance spectaculaire de la Chine sur les puissances industrielles occidentales — à commencer par les États-Unis — constitue la preuve vivante et concrète de l’efficacité de sa stratégie. Il est donc légitime d’affirmer que la guerre douce est une invention chinoise, même si Washington en a volé le concept, en a revendiqué la paternité, et le présente aujourd’hui comme sa propre marque déposée.
La réalité, c’est que l’écart se creuse chaque jour davantage entre les deux puissances, au profit de la Chine. Un écart aussi profond que celui qui sépare les États-Unis de l’Union « européenne »— ou plutôt des États du vieux continent —, là aussi au profit de Washington.
Mais la guerre douce selon la Chine, c’est tout autre chose que celle brandie par l’Occident : elle exige une attitude douce, un comportement calme, et non pas un vacarme bestial et continu. Il suffit d’observer la politique US — ses menaces incessantes, son recours au langage de la violence et de la destruction — pour saisir la différence.
À l’inverse, le discours diplomatique chinois s’articule autour de la coopération, du développement, et de l’échange mutuellement bénéfique — ce qu’ils appellent une relation gagnant-gagnant. Aucun chantage à l’arme fatale. Aucun cœur de menaces. Que ce soit sous Trump, Biden, Obama ou d’autres, le « Monsieur Washington » menace, bombarde, détruit… uniquement parce que la Chine gagne sans tirer un coup de feu, par la paix, l’ouverture et la coopération.
Voilà des faits visibles incontestables. Il existe une différence fondamentale, de nature, entre les deux modèles.
Il suffit de comparer le vacarme qui accompagne les positions états-uniennes au calme imperturbable de celles de Beijing pour mesurer la profondeur de cette différence. Combien de fois les présidents US — républicains ou démocrates — ont-ils clamé la « suprématie des États-Unis sur le monde » ? Et combien de fois ont-ils dégainé des menaces absurdes, irrationnelles, agressives, disproportionnées ?
Autant de choses que jamais la Chine ne ferait.

Source : Major-Prepa.com
Peut-être que l’exemple le plus révélateur de la différence entre les deux modèles — en matière de conduite et de vision globale — réside dans les guerres provoquées par le système états-unien, ces guerres permanentes et incessantes visant à contenir et à contrecarrer le projet des Nouvelles Routes de la Soie lancé par la Chine.
À ce titre, il est essentiel de s’arrêter sur un précédent historique d’une ampleur exceptionnelle, considéré à juste titre comme une révolution du savoir dans l’histoire de l’humanité : il s’agit de la diffusion de l’alphabet tout autour du bassin méditerranéen, jusqu’aux autres continents.

Entre 1200 et 300 avant Jésus-Christ, les Phéniciens, la civilisation de la côté libano-syrienne, conquirent la Méditerrannée sans armes.
Ce sont les Phéniciens, créateurs de l’alphabet, qui ont réalisé cette diffusion, s’étendant bien au-delà de leur territoire sans jamais recourir à des guerres de conquête.
Ils ont propagé la connaissance, bâti le tout premier pont civilisationnel entre les nations, les cultures, et les peuples de la terre — une expérience d’échange fondée sur le principe du gagnant-gagnant, qui demeure l’une des plus grandes contributions de l’humanité à son propre progrès.
L’honnêteté intellectuelle exige ici de rendre hommage à l’historien et penseur libano-syrien Youssef Achkar, qui a découvert cette dynamique singulière et en a fourni une interprétation comparative brillante. Il a montré, avec raison, que le rejet phénicien de la guerre comme mode d’expansion reposait sur une vision culturelle profondément humaniste, dans laquelle « l’autre » n’est pas un ennemi à soumettre ou à éliminer, mais un partenaire avec qui échanger, coopérer et dialoguer.
À l’inverse, la culture issue du vieux continent — ce continent qui a même volé son nom à une princesse phénicienne, Europa — perçoit l’autre comme un ennemi naturel, un être à dominer, à soumettre ou à exterminer. Une brutalité culturelle maquillée en civilisation, qui perdure jusqu’à nos jours.
Logiquement, les peuples héritiers du littoral phénicien — en particulier les Libanais — auraient dû porter fièrement cet héritage. Mais ils prouvent, jour après jour, qu’ils n’en comprennent ni la portée, ni les fondements.
L’exemple le plus flagrant de cette aliénation mentale réside dans leur refus d’un projet chinois stratégique : la proposition généreuse de Beijing de reconstruire, moderniser et agrandir le port de Beyrouth, afin d’en faire la première plateforme commerciale de l’est de la Méditerranée — un pivot majeur du projet des Routes de la Soie, qui aurait fait du Liban un bénéficiaire direct de cette vision mondiale.
Mais au lieu de cela, les « génies » libanais ont choisi d’obéir docilement aux mêmes puissances qui ont contribué à la destruction du port, des puissances farouchement opposées au projet chinois et déterminées à faire du port de Haïfa — et non de Beyrouth — la principale porte d’entrée stratégique de la région.
Évidemment, aucune des puissances coloniales ayant participé à la destruction du Liban n’a proposé quoi que ce soit qui ressemble, même de loin, à l’offre chinoise, cette proposition stratégique, généreuse et fondée sur le principe du « gagnant-gagnant », où « l’autre » est vu comme un partenaire, non comme un ennemi à éliminer ou à asservir.

Les présidents XI Jinping et Vladimir Poutine, le 9 mai, célébrant la victoire soviétique contre le nazisme.
Nous arrivons ici à un moment fort : les mots du président chinois Xi Jinping, expliquant les raisons de sa participation aux célébrations de la victoire russe dans la Grande Guerre patriotique contre le nazisme — un nazisme qui, faut-il le rappeler, bénéficiait alors du soutien de la majorité des Européens.
« Cette participation, a-t-il dit, répond aux exigences de la construction d’un ordre international fondé sur la justice. La Chine et la Russie sont prêtes à défendre ensemble la vérité historique sur la Seconde Guerre mondiale. »
À cela, le président russe Vladimir Poutine a répondu qu’il assisterait aux célébrations chinoises de la victoire contre le « militarisme japonais », affirmant que les deux nations défendront conjointement la mémoire de la Grande Guerre patriotique et combattront ensemble les formes du nazisme contemporain.
Voilà où en est le monde d’aujourd’hui : chaque nation affronte ses défis selon sa culture et son degré d’évolution civilisationnelle.
Et il nous appartient à nous, dans ce monde arabe fragmenté, de tirer des leçons de la Chine, et surtout, de suivre le conseil de notre frère tunisien Abou el-Kacem AChabi — poète des peuples en quête de vie, de dignité et de révolte contre l’injustice.