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FORMATION. Les sauveteurs du Réseau aquatique Drummondville (RAD) ont récemment reçu un entraînement spécial lors de deux jours de formation à la piscine Frigon de la rue des Lilas. Des techniciens paramédicaux et un journaliste de L’Express ont complété les scénarios présentés aux sauveteurs.
La piscine du parc Frigon est bondée de nageurs qui s’amusent. Les sauveteurs sont aux aguets. C’est à ce moment qu’une sauveteuse remarque qu’une victime inanimée flotte à la surface de l’eau.
Rapidement, elle saute dans la piscine pour secourir la femme pendant qu’une collègue siffle et ordonne la sortie de la piscine de tous les usagers. Une autre s’assure de contacter les paramédicaux et de les diriger vers la scène lorsqu’ils arriveront. Le tout se passe de façon posée, ce qui évite la panique de tout un chacun.

Alors qu’ils sont en plein contrôle de la situation, un journaliste arrive pour documenter la nouvelle. Poliment, une responsable demande au média de se retirer et que les informations seront divulguées par une personne-ressource à la suite de l’événement.
Finalement, la victime est stabilisée et transportée vers le centre hospitalier pour y être bien soignée.
C’est l’un des scénarios qui a été préparé pour aller au-delà de l’intervention de base enseignée. Un autre présentait un enfant avec une blessure à la tête à la suite d’une chute et l’autre, une personne était victime d’un arrêt cardiaque.
«Pendant l’été, les sauveteurs font trois entraînements obligatoires. Aujourd’hui, nous avons demandé la collaboration des paramédicaux pour y aller plus en profondeur. Voir si ce que l’ont fait en amont aide à leur intervention. En plus, deux d’entre eux étaient auparavant des sauveteurs. Ils redonnent au RAD. C’est la même chose pour la présence d’un journaliste. Comment gérer les demandes des médias? Ce qu’ils peuvent exiger ou pas. C’est très formateur et ça les prépare mieux», a expliqué Karen Lamothe, codirectrice générale du RAD.
Les sauveteurs sont âgés de 15 à 22 ans et possèdent une expérience de 1 à 8 ans. À la suite de chacun des scénarios, une discussion post-événement permet aux sauveteurs de réaliser les bons et mauvais coups de l’intervention.
«Nos équipes sont formidables. Il arrive peu de situations du genre, mais c’est important de maintenir les acquis auprès de la cinquantaine de sauveteurs du réseau», a conclu Mme Lamothe.