Language

         

 Publicité par Adpathway

Le problème, ce n’est pas Ho-Chi-Minh, c’est Macron!

1 month_ago 40

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Des patriotes sincères se sont émus que le président français profite d’un déplacement au Vietnam pour rendre un hommage à Ho Chi Minh. Je vais expliquer ici pourquoi le problème, de mon point de vue, ce n’est pas le père de l’indépendance vietnamienne; c’est Macron! Je respecte Ho Chi Minh comme on respecte un patriote et le chef d’une armée adverse. Et je vois des commentateurs s’indigner du communisme du fondateur du Vietnam moderne. Eh bien, au risque de choquer, j’ai moins de problèmes avec ce communisme, expression du nationalisme pour beaucoup de peuples qui cherchaient à se débarrasser de la tutelle coloniale, qu’avec le mondialisme anti-français de l’occupant de l’Elysée. Et je trouve que son « hommage » est une insulte au patriotisme d’Ho Chi Minh.

Le Général Leclerc avec Ho Chi Minh, 18 mars 1946. les deux hommes portent un toast à l’amitié franco-vietnamienne

Je respecte l’indignation de certains patriotes sincères qui se sont émus de l’hommage rendu par Emmanuel Macron au Père Fondateur du Vietnam indépendant. Très représentatif est « Boulevard Voltaire »:

À Hanoï, Emmanuel Macron n’a pas seulement pris une tartelette en haut de l’échelle de l’avion présidentiel : il a aussi mis une énorme gifle à la mémoire de tous les combattants français tombés pendant la guerre d’Indochine pour préserver ce qui était alors notre empire colonial. Lundi 26 mai, à peine remis du scandale de ses « chamailleries » avec la première dame, le Président a tenu à rendre hommage à Hô Chi Minh, leader de la résistance vietminh face à la France entre 1945 et 1954, puis dirigeant du Vietnam communiste. (…)

Trois vidéos l’ont montré dans des postures gênantes, dernièrement. Kiev, Tirana, Hanoï : ce n’est plus un chef d’État, c’est un véritable OSS 117 de la honte internationale. Il s’est défendu en disant que les vidéos étaient vraies mais leurs interprétations fausses. Cette fois, pas d’ambiguïté : la vidéo qui le montre devant le mausolée de « l’oncle Ho » est vraie, l’interprétation est plutôt univoque. Il n’y a probablement – mais que l’on nous prouve le contraire – qu’un seul souhait, dans cette cérémonie : humilier encore un peu plus la vieille France coloniale, celle que les cartes de Vidal de La Blache matérialisaient en rose, celle de cet empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais. Avec une espèce de fureur de destruction, Emmanuel Macron ne peut pas s’empêcher de tout souiller, de tout rabaisser, de tout humilier.

83.300 Français sont morts pour notre pays, en Indochine. Des dizaines de milliers d’autres ont été faits prisonniers, affamés, torturés, humiliés. À l’époque, le chef de la branche militaire était le général Giáp, le chef suprême… Hô Chi Minh. Pourquoi rendre hommage à un homme politique communiste qui a du sang français sur les mains, si ce n’est pour abaisser un peu plus notre pays ? Emmanuel Macron aurait pu se contenter d’applaudir paresseusement à des spectacles de danse traditionnelle, comme il l’a fait le même jour. Il n’était pas obligé de faire encore plus de mal à notre Histoire. Il ne l’a fait que par plaisir.

Des questions distinctes

Posons-nous la question de savoir ce que ferait un président français patriote. Est-il scandaleux de reconnaître la valeur politique et militaire du fondateur du Vietnam? Doit-on condamner le général Leclerc d’avoir, en mars 1946, engagé des négociations avec lui (photo ci-dessus)? Est-il exact historiquement de rejeter la responsabilité de la fin de la présence française en Indochine sur la seule méchanceté des « communistes »? La fin de la présence française en Indochine s’étend sur huit longues années, après que le gouvernement de la République eut refusé à Leclerc le mandat politique qu’il demandait pour pouvoir, disait-il, traiter avec Ho Chi Minh « en position de force ».

Avec le recul, comment comprendre la faiblesse du gouvernement de la République, qui ne s’assura jamais que tous les prisonniers de guerre français avaient été rapatriés en 1954? Le traitement des prisonniers de guerre français est bien l’un des sujets qui doivent faire hésiter un président français qui se rend au Vietnam. Mais à l’inverse nous sommes-nous jamais préoccupés de la violence perpétrée par l’armée française, torture mais aussi massacres:

Les Français savent ce qui est arrivé au village de My Lai, dans le centre du Vietnam, en mars 1968, lorsqu’une patrouille américaine a mis à feu et à sang cette commune. Le nom de « My Lai » évoque immédiatement l’horreur d’un village supplicié, un calvaire au milieu d’un enfer de violence déchaîné par les Américains. Plus de 500 villageois vietnamiens, hommes, femmes et enfants, moururent. Peu de Français, en revanche, savent ce qu’il s’était passé vingt ans auparavant dans les trois villages de My Thuy, My Trach et Cat Bay pour ne citer qu’eux, lorsque les forces de l’Union française y entrèrent. Voici ce que les sources vietnamiennes nous révèlent : le 29 novembre 1947, dans un raid au petit matin, un détachement de soldats français met le feu à 326 maisons à My Trach, dans le centre du Vietnam. En trois petites heures, 310 civils vietnamiens périssent. Un an plus tard, au printemps 1948, un autre hameau situé non loin connaît le même sort : My Thuy. Deux attaques par la Marine et l’armée de l’air (le 18 mars et le 8 avril) laissent 526 morts. Le 20 février 1951, c’est le tour du village de Cat Bay, dans la province de Binh Thuan : au moins 178 villageois sont morts ce jour-là (peut-être plus) et une centaine de maisons ont été détruites.

Les survivants ont reconstruit leurs villages. Ils ont érigé des cimetières, des monuments et des stèles en mémoire de leurs morts. Chaque année, les habitants organisent des cérémonies solennelles : ils brûlent de l’encens et font des offrandes aux esprits de leurs défunts

Réconciliation, hommage, mascarade

Il me semble que la seule attitude à avoir est celle d’une réconciliation, avec l’expression d’un respect entre des adversaires d’hier. Ayant été la puissance coloniale, c’est à la France de prendre l’initiative.

Effectivement l’approche par le seul prisme de la colonisation est trop étroite. Lorsqu’Emmanuel Macron parla, pendant la campagne présidentielle de 2017, de crime contre l’humanité, il dénatura la parole publique. Sur ce point je rejoins la gêne de Boulevard Voltaire. Mais ce n’est pas encore le plus grave chez Macron.

Ce qui me gêne profondément, c’est le fait qu’un serviteur zélé du mondialisme, qui n’a cessé de piétiner la souveraineté française, rende hommage au fondateur de la nation vietnamienne. On voit où je diverge d’un certain patriotisme qui s’est exprimé ces derniers jours; Je ne vois pas dans Ho Chi Minh d’abord un communiste mais un patriote, qui a pensé que le communisme était le chemin vers l’indépendance nationale.

Et je n’ai aucun doute sur un point: j’ai de l’estime pour Ho Chi Minh, qui a créé une nation moderne et forte, capable ensuite de résister à l’abjecte guerre américaine des années 1964-1975. En revanche je n’ai que mépris pour Emmanuel Macron, dont je considère qu’il est le plus mauvais chef d’Etat de notre histoire et qu’il n’existe chez lui aucun patriotisme.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway