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La politique moderne de division est devenue une pièce de théâtre moralisatrice et banale, jouée par des enfants pour d’autres enfants. − El Gato Malo sur X
Par James Howard Kunstler – Le 30 mai 2025 – Source Clusterfuck Nation
Le président Trump seul
Alors que Jake Tapper mène le chœur des mea culpa en chantant Kumbaya en mineur, personne n’est dupe : les déformations psychotiques grotesques de la politique américaine ne peuvent être réduites à quelques factotums de la Maison Blanche mentant aux médias sur les capacités cognitives de « Joe Biden ». D’une part, les médias n’ont pas été trompés. Ce sont les médias (y compris Jake) qui ont menti à la nation, de manière constante, flagrante et mensongère, pendant des années, et surtout, ils ont menti sur l’énorme opération de racket que le gouvernement était devenu à l’ère du « tout est permis et rien n’a d’importance ».
Exemples concrets, comme l’a rapporté Alex Krainer, les 93 milliards de dollars vomis par le ministère de l’Énergie entre les élections de novembre et le 20 janvier à des dizaines de gangs d’ONG formés à la hâte, sans modèle économique ni preuve de compétence. … et les stupéfiants 375 milliards de dollars distribués de manière similaire par l’EPA à partir d’une caisse noire gérée par John Podesta (en tant que conseiller principal du président pour la politique climatique internationale et l’innovation en matière d’énergie propre).
Il s’agissait là d’une pure escroquerie, vous comprenez, et c’est ainsi que le Parti démocrate a pu payer et satisfaire ses troupes militantes dites « marginalisées ». Il se trouve que les « marginalisés » qui vivent en marge de la société – et aussi juste au-delà de l’ensemble des accords qui définissent la réalité – sont moins nombreux que le reste d’entre nous, qui avons voté contre la tyrannie de la marge et leurs hallucinations. Et maintenant, le pays traverse une période de convulsions pour tenter de se réajuster à la réalité – par exemple, le fait déplorable que tout cet argent était irréel, de simples écritures comptables effectuées par des comptables malhonnêtes.
Une réalité avec laquelle nous devons composer est le fait lamentable qu’il n’y a pas de solution pour la dette colossale de la nation. Comme il est impossible de la rembourser, deux voies s’offrent à nous : le défaut de paiement et une déflation ruineuse (c’est-à-dire que l’argent disparaît et que la nation fait faillite) ; ou une tentative futile de la faire disparaître en créant davantage de fausse monnaie (vous aurez de l’argent, mais il aura de moins en moins de valeur, vous serez donc effectivement ruiné). Dans les deux cas, vous êtes ruiné. En attendant, les intérêts impitoyables qui doivent être payés sur 36 200 milliards de dollars étouffent tout ce qui devrait nous préoccuper en matière de bien commun.
Toute famille ou personne ruinée sait à quel point les soucis financiers peuvent être débilitants. Et comme l’endettement impossible à rembourser est le dénominateur commun de toute la civilisation occidentale, cela explique peut-être le trouble mental grave et suicidaire dont font preuve ces derniers temps les dirigeants de toute l’Europe, de l’Amérique du Nord et de l’Anglo-Océanie. L’Europe, en particulier, affiche un comportement complètement fou : elle incite à la guerre avec la Russie, invite des ennemis meurtriers venus de pays étrangers et contrôle de manière sadique ses propres citoyens.
L’exception est M. Trump, un homme d’affaires étranger au gouvernement qui tente de sortir du cercle vicieux de la dette. C’est probablement impossible, mais il essaie quand même. Son plan comporte trois volets principaux : 1) réajuster les relations commerciales afin de rétablir, en théorie, la production industrielle dans tout le pays, une opération de relance visant à relancer la « croissance ». 2) orchestrer une réinitialisation radicale du système monétaire qui reviendrait en fait à un défaut de paiement de la dette, mais sans que l’argent disparaisse pour autant. Au mieux, cela entraînerait une certaine baisse du niveau de vie, mais principalement parmi le petit secteur des pirates financiers qui prospèrent grâce à des escroqueries et les baby-boomers qui vivent de leurs comptes d’investissement (une richesse fictive), qui sont de toute façon en train de mourir — c’est-à-dire une Grande Dépression allégée. Et 3) la caractéristique la moins comprise du trumpisme : découpler les États-Unis de la pénurie de ressources dans le reste du monde et des conflits qu’elle engendre, et se replier dans une sorte de forteresse nord-américaine qui pourrait d’une manière ou d’une autre continuer à fonctionner de manière autosuffisante pendant que tout le reste s’effondre.
Dans l’ensemble, c’est un scénario assez fou, incroyablement ambitieux, risqué et peut-être improbable. Mais qu’ont à offrir les opposants nationaux de M. Trump ? Revenir à leur opération de démantèlement des actifs, avec son spectacle insensé de canulars et d’arnaques raciales et sexuelles ? Soyons réalistes, le Parti démocrate a complètement raté son coup. S’il tente de déclencher une nouvelle guerre civile, il se fera laminer. Malgré toutes les mesures juridiques désespérées et défensives actuellement mises en œuvre, le parti se retire déjà dans les méandres de la politique pour se cacher, tout en réfléchissant à une réorganisation radicale de ses objectifs et de son personnel. Il pourrait bien y rester tapi pendant de nombreuses années, comme il l’a fait entre James Buchanan (1857) et Grover Cleveland (1885).
Et malgré son programme intimidant, M. Trump donne au moins l’impression d’être déterminé à redresser le pays d’une manière ou d’une autre, à lui redonner un sens et un esprit d’entreprise après des années de dérive irresponsable et dissipatrice dans la folie hallucinatoire de la Gauche. Vous devez lui donner une chance. Il n’y a personne d’autre pour le moment qui puisse offrir une alternative.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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