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L'Église catholique a reconnu ce 20 juin le martyre de cinquante Français, clercs et laïcs, tués par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Voici leurs noms.
L'Église catholique reconnaît le martyre de cinquante Français, clercs et laïcs, tués par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi la liste approuvée par le pape Léon XIV ce 20 juin 2025, figurent le père Raymond Cayré (1915-1944), le frère franciscain Gérard Martin Cendrier (1920-1944), le séminariste Roger Vallée (1920-1944) et le laïc Jean Mestre (1924-1944), morts dans divers camps de concentration. Ces « Martyrs de l'apostolat », dont la cause collective avait été ouverte en 1988 à Paris, devraient être béatifiés prochainement. Le site officiel du dicastère pour les Causes des saints explique que ces 50 vénérables ont tous consacré leur apostolat aux ouvriers français envoyés en territoire allemand par le régime de Vichy, dans le cadre du Service du Travail Obligatoire. Les Partis Outre-Rhin pour les soutenir, encouragés par l'archevêque de Paris, le cardinal Emmanuel Suhard, ont été arrêtés pour activités subversives contre le Troisième Reich, torturés et mis à mort principalement dans des camps de concentration, précise Rome.
Ces catholiques français sont morts « en haine de la foi » – selon la formule consacrée pour les martyres – entre 1944 et 1945, dans diverses régions allemandes (Cologne-Rhénanie, Saxe et Anhalt, Thuringe, Berlin, Brunswick, Silésie, Bade-Wurtemberg, Sudètes) ainsi qu'en Autriche. Leurs décrets ont été validés ce vendredi matin par Léon XIV lors d'une audience avec le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des saints. Le Vatican dénombre :
Quatre religieux franciscains
Gérard Cendrier (1920-1944), mort au camp de concentration de Buchenwald ; Paul Le Ber (1920-1945), mort au camp de concentration de Buchenwald ; Joseph Paraire (1919-1945) mort dans un « convoi de la mort » ; et André Boucher (1920-1945) mort à Buchenwald.
Neuf prêtres diocésains
Neuf prêtres diocésains figurent parmi ces martyrs : Raymond Cayré (1915-1944), mort de typhus au camp de concentration de Buchenwald ; Jules Grand (1905-1945), mort à Buchenwald ; Maurice Rondeau (1911-1945), mort à l'hôpital bavarois de Cham ; Antoine Charmet (1906-1945), mort de tuberculose à Buchenwald ; Louis Doumain (1920-1944), mort au camp de concentration de Zöschen ; Pascal Vergez (1910-1944), mort de typhus à Zöschen ; Pierre de Porcaro (1904-1945), mort de typhus à Dachau ; René Giraudet (1907-1945), interné à Bergen-Belsen, malade du typhus, mort à Paris ; et Jean Batiffol (1907-1945) mort à Mauthausen.
De nombreux « jocistes »
De nombreux « jocistes » – membres de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne – ont participé à cette « aumônerie clandestine » pour les ouvriers. Le Vatican publie 19 noms appartenant à ce mouvement : Jean Lépicier (1921-1945), mort à Buchenwald ; Bernard Lemaire (1920-1944), mort de typhus à Buchenwald ; Maurice Grandet (1920-1944), mort de typhus à Buchenwald ; René Ponsin (1923-1945), mort à Buchenwald ; Claude-Colbert Lebeau (1922-1945), mort à Zöschen ; Jean Chavet (1922-1945), mort du typhus à Mauthausen ; André Parsy (1922-1944), interné à Zöschen, mort à Trebitz ; André Vallée (1919-1945), mort à Flossenbürg ; Henri Marrannes (1923-1945), mort à Zwickau ; Louis Pourtois (1919-1945), mort à Mauthausen ; Camille Millet (1922-1945), mort à Flossenbürg ; Marcel Carrier (1922-1945), mort à Neustadt lors de la « marche de la mort » ; Alfredo Dall'Oglio (1921-1944), italien naturalisé français, mort à Wuhlheide ; Marcel Touquet (1914-1945), mort à Ravensbrück ; Lucien Croci (1919-1945), mort à Barth ; Jean Mestre (1924-1944), mort peu après son arrestation ; Jean Perriolat (1920-1945), mort à Mauthausen ; René Rouzé (1922-1945), mort à Dora-Mittelbau ; et Henri Euzenat (1920-1945), mort à Dachau.
14 membres des Scouts de France
Par ailleurs, 14 membres du mouvement des Scouts de France sont recensés : Louis Didion (1917-1945), mort à Buchenwald ; Robert Saumont (1919-1945) mort à Buchenwald ; Bernard Morizot (1924-1945), interné à Buchenwald et fusillé ; Jean (1920-1945) interné à Dachau, mort d'épuisement après l'évacuation du camp à l'hôpital d'Emmendingen ; René Boitier (1917-1945), interné à Dachau, mort d'épuisement après l'évacuation du camp ; Robert Défossez (1920-1945) mort de septicémie à Buchenwald ; Jean Préhu (1920-1945) mort à Dachau ; Maurice-Philippe Bouchard (1916-1944), mort à Buchenwald ; Raymond Louveaux (1913-1944) mort à Buchenwald ; Gaston Raoult (1921-1945) mort dans la mine de Bad Salzungen ; Bernard Perrin (1921-1945) interné à Mauthausen, mort à Gusen ; Eugène Lemoine (1920-1945), mort à Zöschen ; Robert Beauvais (1922-1945), mort à Neuengamme ; et Joël Anglès d'Auriac (1922-1944), décapité à Dresde.
Trois séminaristes et un jésuite
Trois séminaristes sont également reconnus parmi ces « Martyrs de l'apostolat » : Roger Vallée (1920-1944), mort à Mauthausen ; Jean Tinturier (1921-1945), mort à Mauthausen ; et Jean Duthu (1921-1945), mort à Flossenbürg. Enfin, le doyen de cette liste est un jésuite , Victor Dillard (1897-1945), décédé au camp de concentration de Dachau à l'âge de 47 ans. Les cinquante martyrs pourront à présent être béatifiés, car la reconnaissance de leur martyre les dispense du « miracle » – guérison extraordinaire attribuée à leur intercession – habituellement exigée pour une béatification