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Le Hezbollah humilie l’entité sioniste tant sur le plan militaire que sur le plan politique (The Intel Drop )

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Le Hezbollah humilie l’entité sioniste en politique tout autant que sur le terrain militaire

Muhammad Sadiq al-Husayni pour The Intel Drop

26 avril 2025

Url de l’article original :

https://www.theinteldrop.org/2025/04/26/hezbollah-humiliates-the-entity-in-politics-as-well-as-in-the-field/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

[…]

L’humiliation de l’entité sioniste aux mains du Hezbollah continue, dans la guerre de soutien que celui-ci a lancé en défense de la fière Gaza… et ensuite dans la guerre agressive que la main de la violence sioniste a déclenché contre le Liban, commençant avec l’incident de Bagher et culminant avec l’assassinat du martyr suprême de la nation, Sayed Hassan Nasrallah et celui de son successeur Sayed Safieddine, jusqu’au moment où l’entité mendia pour un cessez-le-feu sous la pression américaine.

L’ennemi sioniste a été totalement incapable de parvenir à quelque victoire tangible sur le sol libanais ; il ne fut pas non plus capable de vaincre les combattants du Hezbollah et de la grande résistance islamique ne serait-ce que pour avancer de quelques pauvres centaines de mètres en territoire libanais, ne parlons même pas de leur but en rêve de parvenir à Beyrouth comme ils le firent lors de leur invasion du Liban en 1982.

Tout le crédit de cela et de cette résilience légendaire en revient aux centaines de combattants du Hezbollah à Karbala ainsi qu’à Salah Ghandour, Khiam, Aita al-Shaab, Mays al-Iabal, Adaisseh, Naqoura et quelques autres douzaines de villes libanaises résistantes.

Le choc fut puissant et grandiose pour les leaders sionistes et leurs maîtres américains, alors qu’ils échouaient de répéter leur expérience de l’invasion de 1982, qui vit à terme le retrait de la résistance palestinienne du Liban. (NdT : mais il y a un précédent des sionistes se faisant sévèrement botter le cul au Liban avec la guerre des 33 jours de juillet 2006, qui fut un désastre militaire sans précédent pour l’entité sioniste colonialiste génocidaire…)

C’est pourquoi ils ont quitté le terrain pour éviter la décision du cessez-le-feu et l’implémentation de la résolution 1701 de l’ONU et ont commencé à établir de nouvelles règles d’engagement dont le slogan au sens large était : soit vous acceptez la continuation de l’agression et de la guerre indéfiniment, ou rallumez une zizanie interne qui ramènerait une guerre civile au Liban similaire à celle qui a éclaté en 1975.

Pas de paix dans la région sans le désarmement du Hezbollah et pression sur l’état libanais pour qu’il assume ce rôle. Ceci fut énoncé sous le prétexte que les armes du parti et de la résistance islamique étaient ce qui causait la guerre de la part de l’entité sioniste contre le Liban… juste comme l’affirmation que les armes du Hamas et de la résistance palestinienne étaient ce qui causait la guerre d’agression et d’extermination menée contre Gaza (NdT : et la Cisjordanie ne l’oublions pas…)

Ceci voulait dire, d’une perspective libanaise, un clash entre l’armée libanaise, qui est mise sous pression par les Etats-Unis et la “communauté internationale” pour mener cette mission et le Hezbollah. Puis, des agents au sein même du Liban entrèrent en scène pour menacer d’une guerre civile ! (NdT : comme le phalangiste Samir Geagea et ses suiveurs par exemple, toujours prompts à lécher les bottes yankees et sionistes… Geagea constituait du reste le seul veto du bloc politique parlementaire de la loyauté à la résistance (Hezbollah + Amal) pour la désignation par le parlement du nouveau président du pays…)

Cette affaire fit que le Hezbollah, malgré sa victoire sur le terrain contre les troupes sionistes, exerça les plus hauts niveaux de patience stratégique et de sagesse politique, endurant plus de pertes et de dégâts afin de prévenir et d’empêcher tout clash avec l’armée libanaise en interne, ainsi donc d’empêcher de rallumer la flamme de la guerre civile qui consumerait tout le Liban (NdT : et ferait le jeu sioniste qui compterait les points, aiderait des factions et tireraient les marrons du feu pour son projet délirant de “Grand Israël”, qui bien sûr englobe le Liban…)

Ceci veut dire que le parti et son sage leadership, tout en sachant qu’il est victorieux et qu’”Israël” a été vaincu sur le terrain, doit se mordre le doigt actionnant la queue de détente (gâchette), qui ne lâchera jamais ses armes… afin de gagner le plus de temps possible au sein du cadre d’un plan :

1 – Réorganiser ses combattants, sa structure politique et de sécurité, qui ont été endommagées et ont souffert de lourdes pertes en résultat de la victoire sur Tel Aviv.

2 – Préserver le triangle d’or interne connu comme les trois paramètres de l’équation : l’armée (libanaise), le peuple et la résistance.

3. Déjouer le complot de petits agents impérialistes internes qui essaient de faire chanter l’état libanais par la menace de la guerre civile ou de désarmer le parti !

Ceci est le moment le plus critique de l’histoire du Hezbollah, spécifiquement à la lumière du changement très rapide de la situation régionale et internationale, alors qu’il analyse les répercussions de la chute de l’état syrien voisin aux mains d’Al Qaïda (NdT : Al CIAda ne l’oublions jamais… Le nouveau “président” syrien est un islamiste salafiste, ex-Al Qaïda en Syrie (Al-Nosra aujourd’hui HTS) et agent recruté et formé par la CIA, le MI6 et le Mossad dont il est le pion avancé sur l’échiquier géopolitique régional.)

L’entrée de l’occupant “israélien” et des nouvelles forces turco-ottomanes force un partage d’influence dans la nouvelle Syrie américaine.

D’un autre côté, les glissements de la politique américaine, qui oscille à gauche et à droite entre négocier avec l’Iran et la Russie et les menacer de l’option d’une sale guerre agressive.

Ceci est le divin Hezbollah, avec ses contre-parties dans le mouvement coranique yéménite, ainsi que les sacrées Forces de Mobilisation Populaire et tous les peuples honorables de la région savent et sont pleinement conscients que les lois cosmiques demeurent les lois cosmiques éternelles et qu’il n’est jamais admissible, sous quelques circonstances que ce soient, d’abandonner ses armes [de défense], quelque soit leur portée.

C’est une des lois divines disant que dans un conflit, il ne peut y avoir de gain de puissance sans être testé et pas de sécurité sans la peur !

Pendant la Bataille des Tranchées, les cœurs des compagnons atteignirent leurs gorges. Les partis étrangers, les juifs et les hypocrites de l’intérieur, ils ont tous parié que ce furent les derniers jours de l’islam ! Mais ce ne fut que quelques années plus tard que les Compagnons détruisaient les empires romain infidèle et perse.

Il n’y aura pas de désarment de la Résistance dans toute la région, spécifiquement le Hezbollah et sa résistance des plus honorables.

Ce parti sait pertinemment qu’ils veulent lui retirer par la politique ce qu’ils ont échoué à faire sur le champ de bataille.

Il se passera peu de temps avant que le sort jeté ne se retourne sur le sorcier, car le Hezbollah est maintenant revenu au sommet de sa force et a restauré son organisation structurelle au niveau qu’elle fut avant la guerre sur le Liban. Ses armes sont entre ses mains, fabriquées localement et nationalement, et personne ne pourra en faire le siège.

Ce sage parti, qui est entré dans l’âge adulte de longue date, ne veut pas et ne permettra pas ses forces d’être consumées maintenant dans une perfide, provocatrice et séditieuse bataille au sein même du Liban.

Mais il attend plutôt pour le moment propice, régional, international et domestique pour répondre comme il se doit à Tel Aviv et à ses maîtres.

Alors seulement saurez-vous qui est le puissant Hezbollah…

La victoire n’est qu’une question de patience d’une heure. Après, tout ira bien, nous dit dieu…

= = =

Lectures complémentaires :

De Landauer à Nasrallah ou l’universalité de l’esprit de la société

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