Vous ne rêvez pas. Selon Politico, la France envisage sérieusement de classer le réseau social X comme un site pornographique, au même niveau que YouPorn. Résultat ? La plateforme pourrait bientôt être inaccessible aux mineurs, à moins d’imposer une vérification d’âge stricte… ou de nettoyer son contenu adulte.

La justification officielle ? Depuis 2024, X autorise les contenus à caractère sexuel explicite. Donc, pour le gouvernement, même traitement que les sites X. Clara Chappaz, nouvelle ministre du Numérique, l’a dit sans détour : « X a indiqué depuis 2024 qu’il accepte la distribution de contenu pornographique. Il doit donc être traité comme tel. »

Et pour enfoncer le clou, elle a même ajouté sur le plateau de Quotidien que la plateforme recevra bientôt « les mêmes jolis papiers que YouPorn ». Ambiance.

Ce que ça cache vraiment

Officiellement, on veut « protéger les enfants ». En réalité, cette décision ouvre la voie à une censure bien plus large. Car le problème, ce n’est pas la pornographie sur X. Le vrai sujet, c’est que X est devenu un espace de liberté incontrôlable, un contre-pouvoir médiatique où la parole ne passe plus par les filtres des élites.

Ce n’est pas un hasard si la Belgique a aussi pointé du doigt la transformation de X en « site porno », ou si la Tanzanie l’a tout simplement bloqué. Partout, la même mécanique : prendre le prétexte du contenu sexuel pour restreindre une plateforme incontrôlable.

Une manœuvre politique sous prétexte moral

En France, la loi oblige désormais tous les sites porno à vérifier l’âge de leurs visiteurs, sous peine de déréférencement, d’amendes, voire de blocage pur et simple. Une mesure qui entre pleinement en vigueur le 7 juin.

La question est simple : X va-t-il plier et censurer ses contenus adultes ? Ou sera-t-il banni des écrans français ? Et surtout : jusqu’où ira l’État pour contrôler la parole libre ?