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Le Golf Le Méandre de Forestville fête ses 20 ans d’existence cette année et commémore les grandes étapes de cette aventure qui a du swing.
Ça n’a pas toujours été le trou d’un coup pour les amateurs de golf à Forestville, qui pendant longtemps n’ont pas eu de terrain pour se dégourdir le bâton.
Au début des années 2000, un groupe se forme autour de l’idée de réaliser un terrain de golf au-dessus de la rue Verreault à Forestville, mais le projet est abandonné.
Par la suite, un nouveau projet est conçu de manière collective sur une base de coopérative de solidarité pour le développement d’un terrain sur le site actuel du Méandre.
« On a commencé avec des cartes à 35 $ chacune pour sonder l’intérêt auprès des gens de Forestville », raconte le président du conseil d’administration, Robin Lamarre.
C’est alors en 2003 à l’occasion de l’assemblée générale spéciale que les membres adoptent à l’unanimité le projet de 1,5 M$ qui va se réaliser avec l’engagement de 200 membres et plusieurs organismes du milieu.
Le joyau de la Côte-Nord
La configuration du terrain a été orchestrée par l’architecte Darrel Huxham de la firme spécialisée en terrains de golf Cooke G Huxham, une figure reconnue dans le domaine.
Ce dernier a d’ailleurs qualifié le terrain de « joyau de la Côte-Nord », en passant sur ses caractéristiques uniques avec la vue sur la rivière Sault-au-Cochon, sa flore luxuriante et la qualité de ses allées.
« Quand il nous a dit ça au début, il y avait du travail à faire, mais aujourd’hui on peut dire que ce l’est », assure M. Lamarre.
Le président ne manque pas de lever son chapeau à tous les bénévoles qui ont travaillé à polir le bijou de la Côte-Nord à travers les années. « Si ça fonctionne, c’est grâce à eux. Si on ne les avait pas, on ne serait pas là », dit-il.
Avec sa dizaine de tournois chaque saison, le terrain attire bon nombre de joueurs issus d’un peu partout au Québec qui aux dires du président sont bien aveuglés par le scintillement du bijou.
« On reçoit du monde de Baie-Comeau, Sept-Îles et même du Saguenay-Lac-Saint-Jean, et ils trouvent tous notre terrain fantastique », relate le président et golfeur.
Des tonnes d’investissements
Ce ne sont pas les investissements qui ont manqué au fil des années pour garder le terrain en vie.
Après l’ouverture en 2005, l’ouragan Katrina s’est invité à la fête et de bons dégâts ont été constatés.
« Il y avait une grande crevasse, et il a fallu investir et agir avec les ministères des Transports et de la Sécurité publique et tous les gens impliqués », raconte Robin Lamarre.
Une fois l’ouragan passé, de solides investissements qui se comptent dans les centaines de milliers de dollars ont été effectués, notamment pour l’asphaltage et les gicleurs dans certaines sections du terrain.
La première pelletée de terre en juin 2004 avec les membres du conseil d’administration et de la coopérative de solidarité ainsi que les élus municipaux de l’époque. Photo Golf le Méandre
La relève est là
Ce sont d’ailleurs autour de 7 000 joueurs qui foulent le terrain chaque année, ce qui en fait un petit neuf trous qui en a dedans.
« Tu peux jouer le parcours de neuf trous deux fois et avoir une expérience complètement différente », affirme le président. « Les gens nous le disent qu’il est spécial notre terrain », complète-t-il.
Les jeunes sont d’ailleurs de la partie lorsque vient le temps de cogner la balle. « De plus en plus on a des jeunes dans la vingtaine et dans la trentaine qui jouent plus », note Robin Lamarre.
Même s’ils ne sont pas fortement impliqués pour le moment, le président en poste depuis deux ans espère bien qu’ils se réapproprieront le terrain pour un autre 20 ans encore.