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IBM et Inclusive Brains associent intelligence artificielle, informatique quantique et neurotechnologies pour améliorer la compréhension des interfaces cerveau-machine et, par delà, les fameuses commandes mentales essentielles aux personnes paralysées mais aussi liées à bien d’autres nouveaux usages.
Les interfaces cerveau-machine multimodales (ICMs) permettent d’offrir aux personnes en situation de handicap la possibilité de contrôler des objets connectés et des environnements numériques grâce à ces commandes mentales, sans interactions physiques ou vocales. © Freepik
Le 9 mai 2024, Nathalie Labrégère, une jeune femme de 34 ans, souffrant de troubles physiquesphysiques et cognitifs l'empêchant d'exécuter des mouvementsmouvements volontaires, a porté la flamme olympique en contrôlant par la pensée un exosquelette de bras. Elle a pu réaliser cette prouesse grâce à PrometheusPrometheus BCI, une interface homme-machine multimodale, alimentée par une intelligence artificielleintelligence artificielle (IA) générative formée aux ondes cérébrales, aux expressions faciales, à l'oculométrie et aux battements cardiaques. Cette merveille technologique a été développée conjointement par Allianz Trade et une start-upstart-up marseillaise : Inclusive Brains.
Un système d’IA multimodal
Contrairement aux implants, cette neurotechnologie utilise des capteurscapteurs sans fil non invasifsinvasifs pour enregistrer l'activité cérébrale en temps réel et l'IA pour la transformer en pilotage par la pensée. « Commandes mentales, contrôlées par la pensée et écrites par la pensée, sont des simplifications qui ne signifient aucunement une lecture directe des commandes ou des mots dans les ondes cérébrales. Elles désignent un système d'IA multimodaleIA multimodale entraîné à partir des ondes cérébrales, des mouvements et expressions faciales, des mouvements oculairesoculaires et d'autres signaux physiologiques pour contrôler des appareils connectés ou des environnements numériquesnumériques sans nécessiter de contact physique ou de parole. Le système d'IA multimodale interprète une combinaison de ces signaux pour déduire l'intention de l'utilisateur et la traduire en action », est-il précisé dans un communiqué.
S’adapter à la singularité de chaque utilisateur
Dans le cas de Nathalie Labrégère, le système a donc permis la détection d'imageries motrices qui s'activent dans certaines zones du cerveau pour ensuite déclencher le mouvement. « En fait, d'un point de vue des neurosciences, la détection d'imagerie motrice existe depuis très longtemps et ce n'est relativement pas très complexe, mais grâce à l'intelligence artificielle et à la multimodalité, nous allons pouvoir en améliorer drastiquement la précision, un peu comme si on mettait un neuroscientifique dans un algorithme », explique Paul Barbaste, cofondateur de la start-up.
Surtout que la start-up a développé une plateforme d'acquisition de données multimodales qui peut surveiller, traiter et classer divers signaux neurophysiologiques en même temps : les ondes cérébrales, les muscles faciaux, les mouvements oculaires ou les battements du cœur. « C'est le seul moyen de permettre aux machines et aux environnements numériques de s'adapter à la singularité de chaque utilisateur et à ce qu'il ressent en temps réel », ajoute OlivierOlivier Oullier, l'autre cofondateur et P-.D.G. d'Inclusive Brains.
Des bénéfices sociétaux plus larges
Pour aller plus loin encore, la start-up vient de conclure avec IBMIBM un accord de recherche conjointe afin d'expérimenter des techniques avancées d'IA et de machine learningmachine learning quantique. Il va permettre d'évaluer la précision des classifications de l'activité cérébrale et ainsi d'améliorer les performances des interfaces cerveau-machine multimodales (ICMs). L'ambition est d'offrir aux personnes en situation de handicap la possibilité de contrôler des objets connectés et des environnements numériques grâce à ces commandes mentales, sans interactions physiques ou vocales.
Mais au-delà, « Inclusive Brains ambitionne de générer des bénéfices sociétaux plus larges, notamment en renforçant la préventionprévention des troubles physiques et mentaux au sein de l'ensemble de la population grâce à une classification optimisée et donc une meilleure compréhension de l'activité cérébrale », est-il indiqué dans le communiqué.
La technologie pourrait ainsi révolutionner la manière dont nous interagissons avec toutes les machines, des ordinateurs portables aux véhicules, en les rendant véritablement adaptables à notre physique et à nos états cognitifs. « Le handicap est un moteur d'innovations qui se généralisent ensuite au grand public », souligne Paul Barbaste. Le 11 février 2025, jour du 20e anniversaire de la loi pour « l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », la start-up a d'ailleurs permis la première finalisation et transmission d’un amendement parlementaire sans l'usage des mains, ni de la voix. Ou quand la science n'est plus une fiction...