NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway

ÉDUCATION. Malgré les coupures astronomiques en éducation, le directeur général du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC), Lucien Maltais, entend présenter un nouveau budget «équilibré» avant la rentrée scolaire 2025-2026. Toutefois, son organisation espère encore que le ministère de l’Éducation revienne sur sa décision controversée et apporte des ajustements.
À la suite des restrictions budgétaires surprises imposées récemment dans le milieu de l’éducation québécois, plusieurs acteurs ont dénoncé ces mesures jugées comme «une menace directe à la qualité des services éducatifs».
Certains, dont la présidente du comité de parent du CSSDC, Marie Pier Bessette, ont récemment interpelé les administrateurs de centres de services scolaires et les commissaires scolaires de «refuser les compressions» pour ne pas «pénaliser les enfants» afin de «satisfaire des impératifs comptables».
Lucien Maltais précise que le gouvernement du Québec leur a envoyé des paramètres de financement et des règles budgétaires non définitives, qui sont présentement sous consultation. Pour le moment, le CSSDC devra fournir un effort budgétaire de 18 M$.
«Si tous les montants liés aux compressions que nous avons eues restent les mêmes, lorsqu’on aura les vrais paramètres, évidemment, on va ajuster notre stratégie», affirme-t-il.
«On sait qu’il y a présentement des discussions avec le ministère et le gouvernement. Est-ce qu’il y aura des assouplissements? On le sera dans les prochains jours», ajoute M. Maltais.
Pour le directeur général du CSSDC, l’important sera d’arriver à l’équilibre budgétaire et de présenter en détail les changements apporter au budget aux membres du personnel et à la communauté au cours du mois d’août prochain.
Lucien Maltais réitère qu’il est trop tôt pour savoir quels seront les impacts engendrés par l’effort budgétaire au sein du centre de services scolaire. «Je pense quand même qu’il va avoir un impact, mais est-ce qu’il va toucher tous les élèves? On va travailler à ce qu’il y ait le moins d’impact possible à certains endroits», termine-t-il.
En visite à Victoriaville, dans la circonscription d’Arthabaska-L’Érable vendredi, le premier ministre François Legault a réitéré «qu’il n’y a pas de coupure, mais bien une augmentation à chaque année» du budget dédié à l’éducation. Il a d’ailleurs qualifié les dénonciations sur les compressions faites dans le réseau scolaire «d’ésotériques», selon La Presse.