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Des athlètes d’élite, des décennies après leur retraite sportive, présentent un remodelage cardiaque – un changement de la taille et de la forme du cœur qui peut prédisposer aux arythmies – structurel significatif et persistant.

Des athlètes d’élite, des décennies après leur retraite sportive, présentent un remodelage cardiaque – un changement de la taille et de la forme du cœur qui peut prédisposer aux arythmies – structurel significatif et persistant. TT News Agency / REUTERS

Si les bienfaits du sport pour la santé cardiaque sont connus, une étude alerte sur des risques de troubles cardiaques chez certains sportifs de haut niveau retraités.

Le sport est-il toujours bon pour la santé ? À très haute dose et très haute intensité, ce n’est peut-être pas toujours le cas. Une nouvelle étude menée en Australie montre en effet qu’une pratique extrême pourrait contribuer à révéler des troubles cardiaques «dormants». Publiée dans le European Heart Journal, elle démontre en effet que d’anciens champions d’aviron ont une prévalence et une incidence de fibrillation auriculaire - un trouble du rythme cardiaque défini par des impulsions électriques du cœur trop fréquentes et inefficaces - nettement plus élevées que les non-athlètes. «Nous avons choisi d’étudier les rameurs car nous savons que leur volume horaire d’entraînement est exceptionnellement élevé», explique Guido Claessen, cardiologue à l’université catholique de Louvain ayant participé à l’étude. «Tout comme les cyclistes, ils peuvent être amenés à faire 25 heures de pratique par semaine, alors qu’un coureur de haut niveau ou un footballeur en fera entre 10 et 15 heures. Ce…

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Le Figaro

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