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Marco Donadel juge qu’il est « stupide » de parler du degré de motivation du CF Montréal avant le match retour de son quart de finale du Championnat canadien contre le Forge FC. Avec un tel discours de son pilote, il serait indélicat de la part de l’équipe montréalaise de décevoir ses supporteurs une fois de plus.
En retard 1-0 dans la série après sa défaite à Hamilton le 20 mai, le Bleu-blanc-noir est condamné à un bon résultat s’il veut sauver sa saison et encore espérer gagner un trophée, son objectif avoué.
Seulement quatre matchs le séparent de la Coupe des Voyageurs — et du billet pour la Coupe des champions de la CONCACAF qui l’accompagne —, un avantage notable sur la plus incertaine Coupe des ligues et ses 36 équipes participantes. Et en MLS, avec un retard de 14 points sur la dernière équipe qualifiée, les éliminatoires ne sont plus qu’un mirage.
C’est une finale, a laissé tomber Donadel, bien conscient de l’enjeu. Et comme le veut l’adage un brin galvaudé, une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne. Encore plus contre l’adversaire qui a éliminé le CF Montréal de la compétition l’an dernier.
Si les joueurs n’ont pas la motivation ou la bonne mentalité pour jouer un match comme celui-là, ils feraient mieux de changer d’emploi, a poursuivi l’entraîneur-chef. Pour nous, c’est une finale — surtout dans cette saison, avec toutes ces fois où nous avons eu la sensation, à la fin d’un match, qu’une petite erreur avait gâché une bonne performance.
En mai, cela dit, la sensation devait être tout autre. Ce match aller avait donné toutes sortes de maux de tête au personnel technique montréalais, qui tentait de mener un effectif diminué par les blessures jusqu’au bout d’une séquence de 7 matchs en 22 jours qui s’était traduite par une maigre victoire, deux nuls et quatre défaites, la plupart gênantes, dont celle contre le Forge où le CF Montréal avait été plus amorphe que jamais.
En plongeant dans ses souvenirs de Hamilton, l’arrière central Joel Waterman a évoqué un rival très bon sur les deuxièmes ballons et dans les duels. Les visiteurs avaient été inférieurs à leurs hôtes dans tout, a asséné le vétéran de 29 ans.
[Mercredi], on revient aux bases, a-t-il cependant assuré. La tactique vient en deuxième. Il faut d’abord avoir plus de volonté que l’adversaire, gagner les batailles individuelles.
Si c’est là le mode d’emploi pour battre le Forge, une seule équipe l’a maîtrisé jusqu’ici cette saison, et pas la moindre : les Mexicains de Monterrey, au premier tour de la Coupe des champions de la CONCACAF. Autrement, les quadruples champions de la Première ligue canadienne (CanPL) sont invaincus en championnat et en coupe en 2025.
Depuis qu’ils ont battu le Bleu-blanc-noir, les hommes de Bobby Smyrniotis ont récolté 17 points sur une possibilité de 21 en CanPL. Brian Wright, l’auteur du filet gagnant dans le match aller de cette série, est le deuxième buteur du championnat.

En 2024, le Forge FC avait éliminé le CF Montréal en quarts de finale du Championnat canadien.
Photo : Gracieuseté : Forge FC
Le Forge est une des meilleures équipes de la CanPL depuis les débuts, a rappelé Waterman. J’ai pu les affronter au début de ma carrière. Une bonne part du noyau est encore là, l’entraîneur fait un excellent travail; c’est pourquoi le Forge a eu autant de succès, que ce soit dans les tournois ou dans la ligue. Nous les connaissons bien. Leur identité est claire.
Ce sport est probablement le plus populaire du monde parce que, même si on est inférieur à l’adversaire au début du match, ce sont 11 joueurs qui affrontent 11 joueurs, et tout revient à la volonté de gagner et à la gestion des situations, a ajouté Marco Donadel. Demain, nous aurons la qualité nécessaire pour gagner, mais nous devons aussi montrer que nous voulons gagner.
Si le CF Montréal veut dire, pour la première fois en neuf mois, qu’il a gagné trois de ses cinq derniers matchs, il sait ce qu’il doit faire.