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C’est le thème de la semaine au CF Montréal, a annoncé Marco Donadel : l’énergie, et, surtout, comment la gérer. À deux matchs de la fin d’une séquence de 7 en 22 jours, c’est de bon ton.
En plus de la charge normale qui vient avec les rencontres, il y a ce bilan médical qui contient toujours de mauvaises nouvelles. Avant le rendez-vous de mercredi sur la pelouse de l’Inter Miami, Fabian Herbers s’en est allé trouver les clients habituels que sont Hennadi Synchuk, Bryce Duke et Dominik Iankov à la table de soins. On espère le revoir au mois de juin, a prudemment laissé tomber Donadel.
Fabi allait faire partie du triple changement que je prévoyais quelques minutes plus tard, a dévoilé l’entraîneur-chef, un brin écœuré. Pour une question de trois minutes, nous perdons un joueur important.
Cette énergie, donc. C’est délicat, puisqu’aux yeux du pilote du Bleu-blanc-noir, c’est l’énergie qui a rendu possible l’extraordinaire début de match de son équipe contre le Los Angeles FC, samedi dernier. Si on a perdu une avance de 2-0 pour céder la nulle, en revanche, c’est entre autres parce qu’on n’a pas su gérer l’énergie.
D’une certaine manière, c’est peut-être une bonne chose d’affronter en Miami une autre de ces équipes bâties pour gagner la ligue, comme l’a décrite Giacomo Vrioni, buteur dès la cinquième minute contre Los Angeles. Quelles leçons aura-t-on tirées pour utiliser cette énergie à bon escient?
Nous savons que nous voulons jouer d’une manière bien précise. Tout le monde le sait, ça nous plaît, a soutenu Donadel. Si nous faisons bien ça, tous ensemble, nous économisons notre énergie. Si nous ne le faisons pas bien, nous gaspillons de l’énergie. Il faut améliorer notre stratégie avec le ballon et sans le ballon. Sans aucun doute, il faut s’améliorer avec le ballon. Il faut prendre davantage de risques, mais aussi le conserver, essayer de dicter le rythme au lieu de simplement exploiter des espaces chaque fois qu’il y en a.
C’est parfois mieux de refuser d’attaquer des espaces plus ou moins évidents et d’essayer de contrôler le ballon un peu mieux, a poursuivi l’entraîneur, qui garde en mémoire les secondes qui ont précédé le premier but du LAFC, celui de Mark Delgado.
Le gardien Jonathan Sirois récupère le ballon et le transmet rapidement à Dante Sealy. Celui-ci envoie le ballon dans le rond central pour Herbers, qui joue en une touche dans l’espace devant Nathan Saliba et derrière Prince Owusu, mais aucun Montréalais n’atteint le ballon. Vingt secondes plus tard, c’est 2-1.
Nous accélérons pour créer une contre-attaque qui n’était pas vraiment claire, a noté Donadel. Puis c’est l’effet boule de neige : on est contrarié parce qu’on s’est mal compris, on doit retraiter dans sa moitié de terrain pour défendre, bref, on consomme de l’énergie physique et mentale.
Nous sommes bons au début des mi-temps quand nous pouvons y aller, presser l’adversaire, avoir le ballon, attaquer avec de nombreux joueurs. Mais avec le temps, nous avons du mal sur le plan de l’énergie, particulièrement quand nous avons l’avance. Les deux ou trois fois où nous l’avons eue, nous avons mal géré le temps et le match. Ça doit s’améliorer.
Compte tenu du rendement récent de l’Inter Miami, il n’est pas si farfelu de croire que les Montréalais auront une nouvelle occasion de s’exercer à gérer une avance. Lionel Messi et ses amis présentent une fiche de 1-3-2 depuis la fin avril et ont dû revenir au pointage pour leurs deux résultats nuls, notamment le week-end dernier quand ils ont marqué à la 87e minute, puis à la 95e, pour se sauver de Philadelphie avec un 3-3.
Contre-argument : il ne faut rien présumer contre l’Inter Miami de Lionel Messi… et c’est peut-être ce qui peut rendre Montréal optimiste. Le Bleu-blanc-noir a déjà battu l’Inter – en Floride! – avec Luis Suárez, Sergio Busquets et Jordi Alba, mais sans Messi. Deux fois, il s’est imposé à Fort Lauderdale contre l’Inter de Gonzalo Higuaín.
Javier Mascherano doit aussi préparer son équipe à affronter l’embêtant Crew de Columbus ce week-end. Pourrait-il offrir à Montréal une autre occasion de ne pas affronter Messi directement?
Je pense que la prochaine grande étape pour nous, c’est de ne pas préparer différentes stratégies pour différentes situations, a expliqué Donadel. Il y a des équipes avec des identités claires comme Philadelphie, Columbus, Charlotte ou le LAFC. Il y en a beaucoup d’autres sans cette remarquable identité, mais qui ont des profils de joueurs qui peuvent tout changer de match en match, comme nous, par exemple. La prochaine étape, c’est d’acquérir la compréhension nécessaire, au fil de nos expériences, pour réagir à leurs changements.
Messi peut jouer en faux no 9, en no 9 qui crée de l’espace, en no 10 ou sur l’aile. C’est difficile d’avoir cinq différentes stratégies. Ce n’est pas comme au football américain où on a le temps d’aller au banc et d’étudier la prochaine action, la prochaine situation. Nos joueurs ont dû interpréter bon nombre de situations, déjà. Je pense qu’en ce moment, nous sommes prêts à réagir, de sorte que nous pouvons préparer le match davantage en fonction de nous, tout en comprenant que Messi est spécial.
L’Argentin a amorcé le mois d’avril en jouant 4 matchs en entier en 12 jours. Il vient encore d’en disputer encore 4 en 15 jours. Et il y a cette Coupe du monde des clubs qui approche à grands pas et, croyez-le ou non, la FIFA espère que Messi soit l'une de ses grandes vedettes. Ne dépensez pas votre énergie à vous convaincre du contraire.