L’article de Bild (du 17 mai 2025) rapporte que le virologue allemand Christian Drosten, figure centrale de la gestion de la pandémie de Covid-19 en Allemagne, a qualifié sa recommandation d’une obligation vaccinale comme sa « plus grande erreur » lors d’une audition au comité Corona de Saxe. Drosten, qui a influencé les politiques via ses avis scientifiques, a admis que cette mesure, soutenue dans un document de la Leopoldina en novembre 2021, manquait de justification médicale, notamment car les vaccins protégeaient moins contre la transmission de la variante Omicron qu’espéré. Il a toutefois défendu l’efficacité des vaccins pour réduire les formes graves et la mortalité. L’article reflète un ton critique, soulignant les conséquences sociales et professionnelles de l’obligation vaccinale, notamment pour les soignants.

Faut-il rappeler que des documents internes du RKI, divulgués en 2024 par un lanceur d’alerte, révèlent que des décisions sanitaires (confinements, masques) auraient été influencées par des pressions politiques plutôt que par des données scientifiques. Par exemple, des posts sur X et des articles du Berliner Zeitung (novembre 2024) indiquent que le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, aurait personnellement demandé des mesures plus strictes, malgré des avis scientifiques contraires. Ces révélations ont ébranlé la confiance du public. Plusieurs politiciens allemands, notamment de la CDU/CSU, ont été impliqués dans des affaires de corruption liées à l’achat de masques de protection. Ces contrats, souvent opaques, ont coûté des milliards d’euros, avec des accusations de favoritisme et de pots-de-vin

Il était le visage de la pandémie: le virologue Christian Drosten – et la politique se sont appuyés sur ses évaluations. Il a reconnu des erreurs pendant ce temps.

Plus précisément: sur le sujet de la vaccination obligatoire pour les médecins et les infirmières. Devant le Comité d’investigation Corona au Parlement de l’Etat de Saxon, le virologue a commenté vendredi une déclaration de l’Académie Nationale des Sciences Leopoldina en 2021. Dans ce document, les experts se sont prononcés en faveur d’une exigence de vaccination pour le personnel médical.

Cependant, la vaccination protégeait significativement moins de l’infection avec la variante Omikron alors rampante. Drosten : « C’était le plus gros malentendu dans lequel j’étais impliqué. Néanmoins, le scientifique a clairement indiqué que les vaccinations auraient considérablement réduit la maladie et la mortalité…