Le premier ministre Mark Carney a annoncé mardi un soutien militaire additionnel de 2 milliards $ à l’Ukraine alors qu’il accueillait le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, au Sommet du G7 à Kananaskis, en Alberta.

Le Canada sanctionne aussi une quarantaine d’entités russes et effectue un nouveau prêt de 2 milliards $ à l’Ukraine, a énuméré M. Carney.

Son bureau a précisé que le prêt sera remboursé avec les intérêts sur les avoirs russes gelés en Europe.

L’aide militaire supplémentaire permettra de fournir des drones, des hélicoptères et des munitions.

M. Carney, aux côtés du président Zelensky, a condamné l’attaque russe nocturne sur Kyiv, qui a notamment frappé un immeuble à appartements de neuf étages.

Le président de l’Ukraine a souligné que la nuit a été particulièrement éprouvante pour les familles de son pays. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière survenue dans la capitale ukrainienne cette année.

«Cela met en lumière l’importance de se tenir debout en solidarité avec l’Ukraine et le peuple ukrainien» a déclaré M. Carney.

Selon M. Zelensky, la Russie a eu recours à 32 missiles et plus de 440 drones.

Ottawarépète depuis des mois que l’invasion russe de l’Ukraine sera la priorité numéro un du Sommet du G7.

«Nous allons travailler avec nos alliés européens et nos autres alliés pour leur contribution afin de fournir du soutien et, pour être absolument clair, le soutien sera indéfectible», a ajouté le premier ministre canadien.

M. Carney a prévu que cette deuxième et dernière journée de l’événement multilatéral se concentre sur la politique étrangère. Il doit aussi rencontrer le premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, en fin d’après-midi.

Or, le président américain Donald Trump continuait de retenir l’attention, mardi, malgré son départ précipité de l’événement en raison de la crise au Moyen-Orient.

Au cours d’une mêlée de presse à bord de l’Air Force One le ramenant à Washington, M. Trump a réitéré qu’il serait souhaitable pour le Canada de devenir le 51e État américain.

«Je pense que ce serait un bien meilleur accord pour le Canada, mais, vous savez, c’est à eux de voir» a-t-il dit.

Il a fait valoir que sans annexion du Canada aux États-Unis, Ottawa devra débourser 71 milliards $ pour se joindre au bouclier antimissiles qu’il appelle le «dôme doré», en plus de payer «beaucoup de droits de douane».

– Avec des informations de l’Associated Press